Nantes. Communiqué de presse du 22 août 2011
Le président du Conseil général de Loire-Atlantique condamne l'attaque perpétrée ce matin à Nantes contre la caravane des Jeunes socialistes par les opposants à l'aéroport.
La caravane du Parti Socialiste a été l'objet ce matin à Nantes d'une violente attaque de la part de personnes
cagoulées, opposants à l'aéroport de Notre-Dame des Landes. Je condamne fermement cette attaque et je rappelle que cette caravane n'a pour but que de faire connaître auprès des Français, les primaires citoyennes auxquelles le Parti Socialiste les convie au mois d'octobre prochain.
Les jeunes militants venus de toutes les régions de France qui l'animent, auprès desquels je me trouvais hier même à Saint-Nazaire et dont je salue l'engagement sincère, sont entièrement mobilisés par ce qui sera un grand moment civique, et évidemment très éloignés des dossiers locaux. Pris par surprise, très choqués au terme de cette opération commando qui n'avait rien de spontanée, je leur exprime toute ma sympathie et mon entière solidarité.
L'opposition au futur aéroport se caractérise depuis plusieurs mois par des actions illégales et de plus en plus radicales. J'en rappelle quelques unes : empêchement du conseil municipal de Saint-Nazaire, entartages d'élus, envahissement d'une réunion publique du Parti Socialiste, occupation illégale et saccage de biens immobiliers sur le site du futur aéroport… Aux menaces verbales a succédé la violence physique : ces procédés ne sont absolument pas acceptables dans un État de droit où existent tant de façons d'exprimer son opposition. Je souhaite vivement que les auteurs de cette attaque soient identifiés et traduits devant les tribunaux.
Je demande également aux partis politiques et aux associations qui s'opposent au projet aéroportuaire de condamner très fermement cette action. Il faut en finir avec l'ambigüité qui consiste à utiliser les militants radicaux pour faire le « coup de force », tout en rappelant à intervalles réguliers sa différence de méthode.
Il n'y a pas de place en démocratie pour la violence. Le projet d'aéroport est légal et régulier ; les collectivités et élus qui le défendent ne se laisseront pas impressionner par ceux qui refusent les règles du jeu démocratique.
Philippe Grosvalet, président du Conseil général de Loire-Atlantique