Comme chacun sait le Conseil Régional va se prononcer la semaine prochaine sur l'actualisation de sa politique en la matière. Réuni en Assemblée Plénière samedi 21, le Conseil Culturel de
Comme chacun sait le Conseil Régional va se prononcer la semaine prochaine sur l'actualisation de sa politique en la matière. Réuni en Assemblée Plénière samedi 21, le Conseil Culturel de Bretagne a donné son avis sur le sujet comme il lui revient de le faire.
Le CCB souligne que cette politique s'inscrit dans la continuité de celle mise en place en 2004. Il rappelle qu'il avait voté à l'unanimité le 14 mai 2011 des « Propositions pour l'enseignement des langues de Bretagne » et analyse ensuite ce qui est proposé.
Le principal obstacle au développement étant celui du nombre d'enseignants formés, le CCB constate que les mesures prises jusqu'à présent n'ont pas permis de résoudre le problème et propose une accentuation de l'attribution de « congés formation » afin d'orienter plus d'enseignants monolingues volontaires vers les filières bilingues. Il demande ensuite la création d'un groupe de travail chargé de repenser l'ensemble de la formation supérieure.
Il regrette l'absence de toute référence à l'introduction de l'anglais suivant les principes pédagogiques de « l'enseignement intégré des langues » dans les filières bilingues comme cela se fait avec succès dans les Ikastolas en Euskadi et aussi dans nombre de filières catholiques en BZH.
Il déclare apprécier la volonté de la région de parvenir à une généralisation de l'enseignement des langues de Bretagne. Ceci peut paraître optimiste quand on lit le document de référence qui indique seulement « qu'il serait légitime de le faire » comme en Corse.
Ensuite il regrette l'absence de la transversalité de la politique linguistique qui permettrait à l'ensemble des secteurs de la Région de s'y impliquer. Par exemple le service « Formation » disposant de 496 millions d'euros en 2012 pourrait financer la formation des enseignants à un autre niveau que l'actuel.
Le CCB souhaite que « l'Office Public de la Langue Bretonne » soit confirmé dans son rôle de référent" … « mais n'exerce aucune fonction de contrôle... » Puis il demande au Conseil Régional de retirer la disposition prévoyant de « veiller à la bonne utilisation des normes linguistiques » introduisant un contrôle sur les acteurs culturels et les médias... Appuyant sur ce point, le CCB souhaite vivement que le soutien de la Région ne soit pas limité aux ouvrages rédigés dans une seule des orthographes en usage afin de respecter la liberté éditoriale. Le politique n'a pas à intervenir dans les choix esthétiques est-il également affirmé...
Il poursuit en s'interrogeant sur certaines affirmations du rapport méritant d'être approfondies. A propos du gallo, il s'inquiète de l'absence de mention concernant le renforcement du soutien au développement de cette langue en particulier en ce qui concerne l'offre de cours du soir et de stages courts, ce qui est pourtant une priorité commune définie par les associations.
Le CCB évoque la signalétique bi ou trilingue. Il propose que l'ensemble des troupes de théâtre offrant des interventions pour les jeunes et les adultes soient soutenues afin que les nouvelles troupes puissent émerger comme « Mat ar jeu » ou « La obra » par exemple.
Et pour terminer cette analyse fort critique comme on peut le constater, le Conseil Culturel de Bretagne demande que « dans un souci de transparence il serait souhaitable de réintroduire l'évaluation annuelle de la politique linguistique telle qu'elle a été réalisée de 2004 à 2009. »
Pendant ce temps un groupe de militants gallos manifestait dans la tribune avec leurs enfants.
Cet avis du Conseil Culturel de Bretagne a été adopté par 39 voix « Pour » 6 « Contre » et 3 « Abstentions » Voilà qui devrait donner à réfléchir aux élus du Conseil Régional. Il est grand temps de bâtir une politique linguistique à la hauteur des enjeux et des besoins des jeunes et de la société bretonne.
Yannig BARON
Commentaires (32)
La multiplication de petites mesures (68 ?) ne sert qu'à masquer l'absence de mesures fortes, comme celles indiquées par Yannig Baron.
"Il déclare apprécier la volonté de la région de parvenir à une généralisation de l'enseignement des langues de Bretagne. Ceci peut paraître optimiste quand on lit le document de référence qui indique seulement « qu'il serait légitime de le faire » comme en Corse."
C'est bien le problème majeur, l'incapacité à réaliser ce qui EST légitime, et qui est réalisé en Corse.
Il faudrait pour cela qu'un media comme ABP ait une notoriété beaucoup plus grande et soit un réel moyen de pression par l'audience qu'il serait parvenu à avoir.
Et/Ou que les associations se réunissent une bonne foi et disent que sans changement majeur dans la politique linguistique, l'enseigneemnt du breton et du gallo restra quelque chose de marginal.
Ar mod da skrivañ n'eo ket ur "choix esthétique", ar studiadennoù sokioyezhoniezh katalan hag euskarat a ziskouez splann eo ret normativañ ar mod da skrivañ a-benn lakaat ar yezh da vont war raok da vat.
Ur skritur beurunvan a zo deuet betek ennomp, implijomp anezhi ! Traoù zo da wellaat kredapl (cf. tezenn JC Le Ruyet da skwer), met ur benveg mat eo.
A galon,
Toutefois il est regrettable que cet argument soit mis en avant alors que dans les faits, les résultats ne sont pas à la hauteur. Ne vaudrait il pas mieux se concentrer sur l\'enseignement en breton ou gallo en primaire et donner des moyens supplémentaires aux collèges pour l\'apprentissage des langues étrangères? Dans la situation actuelle on est plutôt dans le saupoudrage de breton et d\'anglais (ou autre).
Au-delà des enseignants bilingues il faudrait offrir de la formation aux assistants scolaires intervenants en maternelle, voire des moyens aux établissements ou à leur fédération?
Éviter à tout prix "l'essentiel", car trop exigeant, si contraignant et qui peut tant coûter, devient souvent "l'essentiel"...
Multiplier les obstacles volontairement est une arme pour certains et/ou une volonté _ inconsciente ?_ de « réussir » l’échec !
En Bretagne l’échec est une réussite permanente et... vice versa. Chaque domaine en témoigne !
Léon-Paul Creton
"Homme(Breton) nul n'a sondé le fond de tes abîmes,..."
On appelle cela un boomerang. Et celui-ci est tellement gros, qu'il est difficile de baisser la tête pour ne pas se le prendre en pleine face.
François Corre limite la question orthographique à un choix esthétique. Ce n\'est pas cela qui est écrit. Le CCB relève le fait, qu\'introduire un contrôle, orthographique et \"veiller à la bonne utilisation des normes linguistiques\" imposées par un pouvoir politique constituerait une atteinte aux libertés fondamentales, à la liberté de la presse, aux choix éditoriaux. On voit mal comment la Région pourrait prendre de telles dispositions..tant elles pourraient ouvrir la voie à des contestations juridiques.
Gael Le Rallic affirme que les résultats de la mise en place de l\'anglais ne serait satisfaisants ni en breton ni en anglais. Sur quels résultats scientifiques se base-ils pour écrire cela ?
D\'abord il s\'agit moins de l\'enseignement de l\'anglais comme on le fait dans le système monolingue, mais de l\'introduction de l\'enseignement intégré des langues, soit entre autres choses d\'une manière de faire adaptée à des enfants bilingues.
Je puis lui dire ceci: Pour la première fois dans l\'Hexagone 23 élèves d\'une classe bilingue de CM2 ont passé les tests de Cambridge. Ils ont tous obtenu le niveau A2 en expression orale, celui qui est demandé en classe de 3e. Est-ce mauvais ?
Si l\'on prend en compte l\'ensemble des résultats des évaluations faites en breton dans toutes les filières bilingues de ce même département, les filières publiques qui ne font pas le PMB, ont des résultats en breton inférieurs à ceux des filières bilingues catholiques qui le font. Alors ?
Je parle ici des filières à parité d\'objectifs ou semi-immersives.
Pensez-vous que les évaluations faites par Gilbert Dalgalian n\'auraient aucun intérêt ? Pensez-vous que celles très sérieuses faites en Euskadi et qui démontrent que les enfants qui font le programme Aleanitz, ont des résultats supérieurs en anglais évidemment, mais aussi en basque et en espagnol que ceux qui ne le font pas seraient nulles ? La réponse étant tellement évidente pour eux qu\'il a été étendu à toutes les Ikastolas afin de gagner la partie au profit du basque.
Paotr ar republik écrit que l\'anglais ne servirait qu\'à \"racoler\" des parents...vers le bilinguisme... Est-ce que le bilinguisme lui-même ne servirait pas à \"racoler\" des enfants vers le breton... Ben , s\'il faut \"racoler\" avec l\'anglais, le bilinguisme, ou tout autre argument \"racolons\" puisque le breton en profite...
Mais il faut tout de même savoir que l\'anglais n\'attend plus le secondaire depuis longtemps. il est déjà en primaire de CE1 à CM2 et le ministère travaille pour le mettre en maternelle. Alors la seule question qui se pose désormais est la suivante: Voulons-nous précéder le mouvement en le faisant bien au profit des enfants bilingues avec des pratiques qui leurs sont adaptées, ou au contraire subir la chose inéluctable ?
Pour les autres, connus et inconnus, je leur signale qu\'il semblerait que ce ne soit pas le CCB qui a mis la question sur le tapis, mais le document qui lui est arrivé de la Région prétendant beaucoup \" contrôler \" trop de choses.
Ce qui m\'étonne aussi beaucoup, c\'est cette fixation sur un seul point alors qu\'il s\'agit aussi et surtout de la formation des enseignants en nombre, de la généralisation de l\'enseignement des langues de Bretagne, de la transversalité de la politique linguistique, de la signalétique, des troupes de théâtre en breton, de la transparence de la politique, et de son évaluation annuelle, qui semble aussi des sujet importants..
Bonne soirée à tous et Kenavo. Yannig BARON
Ce n’est pas le lieu ici de revenir en détail sur la question, surtout sous l’œil expert de Mark Kerrain !
Pour ne pas effrayer ceux qui sont extérieurs à la situation ou sont perplexes, il est utile d’apporter quelque éclairage pratique :
. l’édition bretonne dispose à l’heure actuelle de deux orthographes – sans compter une troisième proposition (J-C Le Ruyet). Tout cela est très proche. L’enseignement utilise quasi exclusivement la graphie dite ZH (brezhoneg) ou encore peurunvan (Rennes). Dans l’autre graphie, dite universitaire (Brest), on écrirait « brezoneg ».
. aucune orthographe ne permet de rendre véritablement compte de manière satisfaisante des subtilités de la prononciation du breton. Cela est vrai que l’on regarde les choses au niveau des variations géographiques ou chez un locuteur donné. Il faut donc apprendre à user d’un outil imparfait. Si cela peut rassurer, en français le problème de la transcription de la langue est encore plus mal résolu. Le breton, tout comme le français, exige que soient connues du lecteur, les règles d’appareillage entre langue parlée et langue écrite. D’où l’intérêt des CD qui accompagnent désormais la plupart des méthodes d’apprentissage disponibles en librairie. Pour un apprenant, il vaut sans doute mieux descendre du verbal vers l’écrit, que monter de l’écrit vers le verbal. En tout cas, ce double exercice, aujourd’hui, est à la clé de la maitrise de la phonologie du breton.
en pratique, un lecteur bretonnant adulte peut se satisfaire aisément de l’une ou l’autre graphie. Il est généralement admis cependant que la graphie de Brest (minoritaire donc) est plus simple pour les bretonnants natifs du Leon qui ne sont pas passés par l’école (en breton). A l’avenir, tous les bretonnants seront passés par l’école. Ce sont les futures générations qui décideront ce qui leur convient le mieux. De toute façon, quiconque s’intéresse au breton écrit des siècles passés est amené à faire preuve de souplesse. Cela ne rend pas moins intelligible la langue. Essayez donc de lire la langue de Molière, ou même d’un auteur plus tardif, dans le texte original ! Et attendez-vous à un effet « poil à gratter », bien plus fort encore. Biskoazh kemend-all !
Permettez-moi d'insister sur cette querelle linguisite
Vous écrivez : "François Corre limite la question orthographique à un choix esthétique. Ce n'est pas cela qui est écrit. Le CCB relève le fait, qu'introduire un contrôle, orthographique et «veiller à la bonne utilisation des normes linguistiques» imposées par un pouvoir politique constituerait une atteinte aux libertés fondamentales, à la liberté de la presse, aux choix éditoriaux. On voit mal comment la Région pourrait prendre de telles dispositions..tant elles pourraient ouvrir la voie à des contestations juridiques."
Cela veut-il dire que la querelle de l'écriture n'est toujours pas terminée, cela après + de 40 ans ??? Je croyais (que l'on veuille ou non d'ailleurs et quelque ce soit ses "défauts") que le Peurunvan s'était imposé définitivement. Alors à quoi bon remettre cela sur le tapis au risque de faire passer les Bretons brittophones comme des personnes ridicules et donner en plus des arguments aux ennemis de la langue bretonne!!! C'est du grand n'importe quoi!
Et par conséquent pour éviter de rallumer cette querelle stupide, il faut avoir le courage de dire STOP et donc bien sûr favoriser "la bonne utilisation des normes linguistiques»
Toutes les langues l'ont fait, je ne verrais donc pas pourquoi cela ne sera pas enfin! le cas du Breton (à moins de favoriser quelques nébuleuses qui représentent quelques dizaines d'individus ou qui donne une mauvaise image de la langue bretonne aux non-initiés, lesquels peuvent comparer cette situation à des groupements sectaires !!!). Quant à la liberté éditoriale ou la nouvelle marotte d'atteinte à la liberté, je ne vois pas pourquoi le fait d'écrire en Peurunvan (qui je le rappelle s'est imposé dans plus de 90% des cas) empêcherait cela, ou alors il va falloir que l'on m'explique.
De la même façon concernant le gallo, il est plus qu'urgent que les spécialistes de cette langue se réunissent pour imposer une écriture commune de façon à montrer un visage uni à ceux qui veulent apprendre cette langue et donc former de nouveaux locuteurs.
Une autre question : rassurez-moi, le CCB s'occupe également de la langue gallèse tout comme le Breton ?
Rassurez-moi, SVP
Pour le reste, concernant la politique déficiente de la région B4, nous n'avons que ce que nous méritons. Faut bien avouer que ça dort ou ça fricote avec les partis qui sont à l'orgine du merdier dans lequel nous nous trouvons.
Il y a peu de choses à modifier en fait, mais elles sont importantes pour faciliter l'enseignement lui-même (il ne s'agit pas de "saccager" l'orthographe donc). Ces points étant rectifiés il ne resterait plus beaucoup d'arguments majeurs aux réticents. Tout le monde pourrait y trouver au moins une partie de son compte, ce serait une bonne synthèse. Il n'est pas trop tard pour le faire, c'est même le bon moment car nous savons où nous en sommes, ce qui va, ce qui ne va pas. Mais cela ne peut se faire si la passion l'emporte sur la raison, comme pour notre cher français.
Trève de plaisanterie, a-t-on seulement demandé leur avis au lecteur lambda sur la qualité de ce qui lui est proposé dans les orthographes respectives ?
Qu'on lance des enquêtes et qu'on demande l'avis des lecteurs... on serait surpris du résultat. Ne prenez pas pour vérité d'évangiles tout ce que proclame les quelques fanatiques du peurunvan, ceux qui poussent des cris de vierge effarouchées dès que l'on ose avancer l'idée d'un aménagement orthographique. Ceux qui voudraient vitrifier et figer une orthographe qui n'a guère bougé depuis 60 ans appliqueraient-ils du vitrifiant sur un escalier vermoulu ?
Si on ne fait pas évoluer l'orthographe alors le breton restera sur la première marche. C'est tout de même pas sorcier, on prend la base peurunvan en oubliant son lourd passif et on l'améliore en suivant nos sages. Mais non, c'est pas assez bien pour certains éditeurs et écrivains. Des chouchous des instances officielles craignent trop de voir leurs publications apparaitre comme désuètes du jour au lendemain.
Est-il légitime de snober des gens de savoir et de bon sens comme Le Ruyet, Broudic et bien d'autres avant eux comme Morvannou ? Leurs propositions ont toutes été balayées d'un revers de la main. Pour conclure et au risque d'extrapoler, en terme d'histoire je pense qu'un ensemble concerté d'aménagements orthographiques harmonisant les écritures aurait autant d'importance et de signification que le retour de la Loire Atlantique en Bretagne. Va-t-on laisser filer une chance historique ?
Au moins on en aurait fini avec cette rubrique et on passerait tous au \"comment faire pour que le breton revive pour de bon, autrement que se contenter de 40000 locuteurs dans 15-20 ans (recruter et former les profs, à méliorer notre enseignement de la langue dans un contexte plurilingue etc.). Là est le vrai défi.
Vous êtes grandiloquent ! Quel verbiage !!!
Si ce que vous dîtes est vrai, alors développer le au lieu de dire des sous-entendus. Des noms !!!
Que voulez-vous ? Recréez un nouvelle graphie du breton sous pretexte que l\'ancienne n\'est pas à votre goût. Cela s\'apparente plutôt au combat de Don Quichotte!!! Si ce que vous dites est vrai à savoir que vous êtes une multitude à vouloir tout réformer, comment se fait-il que l\'on vous entend pas ? Faite signer une pétition et organiser des rencontres. A vous lire, je ne pense pas que vous soyez si nombreux ????
Dans la vie, il est bon de se rendre à l\'évidence et arrêter les querelles du passé...
Quant à Azincourt, personnellement je n\'en ai rien à faire car à cette époque il s\'agissait d\'un combat opposant la France et les Anglais, la Bretagne n\'étant pas encore dans la France, donc le choix de cette bataille n\'est pas opportun.
la seule fois ou j\\\'ai entendu parler le breton c\\\'est dans un commerce :deux femmes voulaient continuer leur conversation sans que je puisse comprendre...ma belle-mére native du morbihan, qui n\\\'a parlé que le breton jusqu\\\'a 12 ans ne comprend pas le breton d\\\'aujourd\\\'hui..
si je prends la peine d\\\'intervenir c\\\'est pour vous dire à tous la Bretagne est un est trésor mais un trésor qui se partage, n\\\'excluez pas tous ceux qui l\\\'aiment et qui ne veulent pas \\\"se prendre la tête\\\".Le breton est une langue qu\\\'il faut protéger comme toutes les langues minoritaires, mais il ne faut pas s\\\'en servir comme un moyen d\\\'exclusion quand je lis toutes les interventions j\\\'ai l\\\'impression que le Breton est devenu est un bien de consommation qui doit trouver des marchés.Je salue tous les intervenants avec beaucoup de respect je suis juste décue.
Belle remarque. Sachez que vous n'avez pas à être déçue. Effectivement la Bretagne est un beau pays mais qui souffre d'un manque de reconnaissance pas simplement de la France mais surtout de ses propres habitants, les Bretons. Le problème est qu'il existe parmi eux, certains qui ayant intégré à la lettre le catéchisme républicain crient au scandale quand on leur parle de la vrai Bretagne et assenent des contre-verités tellement grosses que cela les decridilise.Je parle bien sûr du pays pas de la sous-territoire que l,on appelle Bretagne.
Je ne peux que vous encouragez à continuer vos recherches sur la Bretagne et à réfléchir. Au bout d'un certain temps vous comprendrez pourquoi ce site à été créé.
Comme l'a écrit il a de cela quelques années un breton (de Nantes, tiens) mr Morvan Lebesque : qu,est-ce qu,être breton, suis- je même breton... Sincèrement je le crois. Sur mes papiers d'etat civil, cela n'est pas mentionné ( je cite de mémoire) donc je dois assumer cette qualité d'être breton en pensée, voire même pire en conscience. Si je perd cette conscience, la Bretagne cesse d'être en moi. Si tous les bretons la perdent, la Bretagne cesse d'être. À cette heure des enfants naissent en Bretagne. Sauront-ils bretons? Nul ne le sait. À chacun l'âge venu, la découverte et l'ignorance.
Beau texte, n'est-ce pas? Courage
@Ar Vran, votre pensée aime à buter sur des frontières que vous vous imposez, vous seriez à votre aise en Corée du Nord où les canaux hertziens s'arrêtent à la frontière. Je maintiens mon image des soldats engoncés dans leur armure, elle vous sied à merveille. Ce nationalisme étriqué mène à l'impasse.
Quand à donner des noms, on peut se rapeller que pointer nominément tout écart de conduite chez les seigneurs et les gens d'autorité de la Breizh brittophone officielle mène au bannissement voire à la misère économique. Pep tra zo mad war an douar santel, amen ! C'hoazh a zo pa ouezer eo bet skarzet ar mesaj ma c'houlennen ennañ da spered dieub resisañ ar pez e-noa hanter ziskuilhet...
Petra reoc'h c'hwi ewid ar yezh ? N'eo ket toud kontañ gwallvidennoù d'ar seizh avel war an ugent. Bihan ha striz ar bed ganeoc'h meus aon, dister ur seurt.
Demat deoc'h breizhoned.
Deiz mad d'ar gwir vretoned, rezon ha furnez enno !
Je vous comprend de moins en moins. Vous êtes bizarre ???
Pour votre information, vous avez fait une mauvaise pioche, me dire que je suis prisonnier de frontières, c'est le monde à l'envers. si vous saviez où j'habite et mes amis, vous seriez pour le moins étonné.
Donc de grace, pas de jugement à l'emporte pièce!
Je constate simplement que vous n'avez pas répondu à mes questions et que cela ne vous plait pas. A mon avis, votre azincourt vous va plutôt à merveille!!!
J'arrête là car je n'ai pas envie de passer mon temps dans des querelles d'ego sterile.
Da viken comme on dit
pelec'h 'ta emañ ho prezhoneg, c'hwi a gav mad ober gallegachou flour...
Ensuite, je n\'ai ici jamais proné l\'action violente qui semble tellement vous effrayer (courage quand tu nous tiens, attention vous pourriez vous blesser!). Non ! Uniquement la volonté de faire aboutir de légitimes revendications par l\'investissement personnel et intégral ! Meriter le respect de ses adversaires, tout simplement, pas craindre comme vous d\'être mouillé par la pluie. Et ma radicalité réside surtout dans la croyance en ce principe et pas dans l\'usage d\'une arme automatique (quelle drole d\'idée, cela ne tourne pas rond chez vous ?). Mais le moindre discours un tant soit peu volontariste semble tellement vous faire peur !
En résumé, mon admiration va aux militants, aux vrais. Et au peuple Breton, aux qualités de combativité, de \"bretteurs\" (le mot vient de Breton, vous le savez sans doute), qui lui ont été de tout temps reconnues par ses pires adversaires. Met allas, gant tud eveldoc\'h, e ya ar ouenn da goll ! N\'ayez pas peur d\'être viril, nom d\'un chien ! vous verrez, cela est loin d\'être contre-productif ! Déjà, vous aurez moins peur de vos maîtres, ce sera toujours cela de gagné !