- Communiqué de presse -
L'Union démocratique bretonne refuse le démantèlement du service public audiovisuel et réclame la création d'une véritable chaine de télévision régionale publique.
Après la décision prise par Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur les chaines publiques, la suite logique est arrivée sans surprise avec l'annonce d'un projet de confier les décrochages régionaux de France 3 à la presse quotidienne régionale. Même si elles ont fait l'objet d'un démenti de l'Elysée,
Par Nil Caouissin pour UDB le 30/01/08 11:17

Après la décision prise par Nicolas Sarkozy de supprimer la publicité sur les chaines publiques, la suite logique est arrivée sans surprise avec l'annonce d'un projet de confier les décrochages régionaux de France 3 à la presse quotidienne régionale. Même si elles ont fait l'objet d'un démenti de l'Elysée, les révélations du site Internet « MediaPart » ont de quoi inquiéter.

Ce projet, s'il venait à aboutir, serait une « privatisation » déguisée de l'information régionale sur France 3, donc une nouvelle phase du démantèlement du service public audiovisuel. Confier les rédactions régionales de France 3 à la presse quotidienne régionale, qui n'a pas d'obligations de service public, serait une atteinte à la pluralité de l'information en région. Par ailleurs l'intégration de collectivités territoriales dans le capital de sociétés d'économie mixte, au côté d'organes de presse, poserait le problème de l'indépendance des médias vis à vis du pouvoir politique.

L'Union démocratique bretonne rappelle une de ses principales revendications, à savoir la création d'un véritable service public audiovisuel régional, financé par une part de la redevance audiovisuelle dont la responsabilité serait transférée à la Région. Dans le schéma préconisé par l'UDB le cahier des charges de la chaîne serait logiquement sous la responsabilité de la Région (puisqu'il s'agit d'argent public) mais l'autorité administrative chargée du contrôle de la chaîne serait une autorité audiovisuelle indépendante du pouvoir politique (à la différence du CSA dont les 9 membres sont nommés par l'Elysée et les deux présidents des assemblées), composée de représentants des différents métiers de l'audiovisuel et des associations de téléspectateurs.

Cette mesure, à l'instar de ce qui peut se faire ailleurs en Europe (comme au Pays de Galles ou dans toutes les régions d'Allemagne ou d'Espagne), serait bel et bien un progrès, notamment en matière de liberté et de pluralité de l'information. C'est aussi la condition sine qua non du développement de la langue et de la culture bretonnes et de la diversité culturelle.

Pour l'Union démocratique bretonne, La porte-parole Mona Bras

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Voir aussi sur le même sujet : télévision,udb
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