Depuis un an et demi l’UDB alerte sur la crise du logement, en Ouest Cornouaille et plus largement en Bretagne. Dans un article en date du 15 novembre dans Le Télégramme, des élus bigoudens sont amenés à se prononcer sur le statut de résident principal que nous proposons. Nous souhaitons apporter quelques précisions suite à […]
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Depuis un an et demi l’UDB alerte sur la crise du logement, en Ouest Cornouaille et plus largement en Bretagne. Dans un article en date du 15 novembre dans Le Télégramme, des élus bigoudens sont amenés à se prononcer sur le statut de résident principal que nous proposons. Nous souhaitons apporter quelques précisions suite à leurs propos. « Je suis contre l’instauration d’une sorte de passeport » (Jean-Paul Stanzel, Penmarc’h). Il n’a pas dû lire notre proposition, puisque le statut de résident n’empêchera pas l’installation, mais l’achat sur une courte période ; il sera toujours possible de louer et il n’y aura donc pas de poste frontière. « Il ne faut pas créer des castes entre les habitants » (Christian Loussouarn, Combrit Sainte-Marine). Il y a actuellement de fait deux “castes” : celle de ceux qui peuvent s’acheter une maison à Combrit et celle de ceux qui ne peuvent pas, le statut de résident permettra aux seconds de devenir propriétaires. « Je suis inquiet lorsque l’on commence à catégoriser les gens » (Eric Jousseaume, Île-Tudy). Catégoriser des gens en fonction de leur lieu de résidence (et non de leur origine) existe déjà de fait, on peut avoir des tarifs préférentiels (piscine, médiathèque, transport îles-continent, etc) parce que l’on habite quelque part, parce que nos impôts paient une structure publique par exemple. Il n’y a là rien de nouveau ni de choquant. En réalité, beaucoup d’élus ont peur de prendre position en faveur du statut de résident principal, soit parce qu’il y a beaucoup de résidents secondaires dans leur commune et qu’ils ne veulent pas se les mettre à dos (c’est donc politique, voire clientéliste), soit parce qu’ils pensent que ça serait une distinction en fonction de l’origine. Encore une fois ce n’est pas le cas, et d’ailleurs nos concitoyens et concitoyennes le comprennent largement d’où la popularité de la proposition. Il est temps que les élus locaux poussent les parlementaires à prendre de nouvelles mesures législatives pour permettre de réguler l’accès au logement, car artificialiser de nouvelles terres ne sera plus possible. Maxime Touzé, responsable de la section UDB Kornôg Kerne – Ouest Cornouaille Voir aussi :
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