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- Communiqué de presse -
Découvrez le contenu de l'accord entre l’UDB et Johanna Rolland (Nantes)
Les adhérents de l’UDB de Nantes ont travaillé, au cours du premier semestre 2019, sur des propositions pour les Nantaises et les Nantais. Ce travail démocratique a permis d’arriver, par le consensus et les échanges à un document basé sur 15 axes forts.
Par Pierre-Emmanuel Marais et Lydie Massard pour UDB le 15/12/19 21:00

Les adhérents de l’UDB de Nantes ont travaillé, au cours du premier semestre 2019, sur des propositions pour les Nantaises et les Nantais. Ce travail démocratique a permis d’arriver, par le consensus et les échanges, à un document basé sur 15 axes forts. Souhaitant un rassemblement à gauche pour Nantes, les adhérents de l’UDB ont souhaité que soient intégrées au mieux ces propositions dans le programme, soit d’EELV, soit de la maire sortante, Johanna Rolland.

Près de 6 mois de négociations avec les équipes de ces deux listes ont permis d’échanger sur les visions de la ville des uns et des autres et voir comment les propositions de la gauche autonomiste pourraient être prises en compte. Ce travail prend du temps, demande des rencontres régulières et des échanges écrits pour arriver à la proposition d’accord la plus aboutie et réaliste possible tant sur les idées que sur les moyens en terme d’élus pour les mettre en place.

A l’issue de ce processus, les adhérents de l’UDB ont jugé que l’accord proposé par Johanna Rolland était le plus ambitieux. Les propositions de la gauche autonomiste ont été largement reprises et s’inscriront dans un programme global porté par Johanna Rolland. Il est important de noter la qualité des échanges qui ont été sérieux et respectueux.

Le respect des engagements pris auprès de l’UDB en 2014 et le travail pendant la mandature précédente ont joué dans cette décision.

Rappelons que c’est dans le cadre d’un accord politique entièrement respecté et sa participation à la majorité, qu’entre 2014 et 2020 l’UDB a permis notamment et concrètement :

  • La création d’une délégation à l’égalité femmes-hommes avec comme conseillère municipale Sonia Meziane de l’UDB qui a accompagné la création d’un centre post-traumatique pour les femmes victimes de violences et leurs enfants

  • La mise en place dans 160 rues de plaques bilingues français-breton dans le centre-ville de Nantes

  • Mise en place de services de médiation en langue bretonne au Musée d’arts et visibilité de la langue bretonne sur le site internet de l’établissement

  • Soutien de la Ville de Nantes à la Redadeg

  • Visibilité accrue de la langue bretonne dans le Château des Ducs de Bretagne (nouvelle plaquette, …) et dans certaines communications du Voyage à Nantes (accueil de Nantes Tourisme, …)

Ce bilan, que vous trouverez via ce lien, comporte également toutes les actions menées par les élus UDB dans leur travail quotidien, avec des succès mais aussi des échecs (comme l’impossibilité de lancer un 3e site bilingue ou encore de finaliser l’adhésion de Nantes aux Destinations Bretagne en raison de blocages dépassant la Ville de Nantes).

C’est suite à ce bilan, issu d’un accord respecté par Johanna Rolland qu’un nouvel accord, plus ambitieux a été signé et, par souci de transparence, est rendu public. Vous en trouverez les pages scannées et signées par Johanna Rolland et Arno Mahé, responsable fédéral de l’UDB Loire-Atlantique ci-dessous.

Cet accord comprend :

  • Une étude d’opportunité sur un métro qui est, pour l’UDB, une piste à étudier pour une métropole qui comptera environ un million d’habitants en 2050

  • Un soutien à de nouvelles formes d’habitats et à la lutte contre les plate-formes type Air BnB afin de faire baisser la pression immobilière

  • La lutte contre la standardisation architecturale

  • La décentralisation métropolitaine pour que Nantes ne reproduise pas le centralisme français.

  • L’accompagnement du projet Kejadenn (espace multidisciplinaire en centre-ville à la rencontre des langues, des entreprises et de la culture bretonne).

  • Une signature du niveau 3 de la charte Ya d’ar brezhoneg d’ici à 2026

  • Trois nouvelles filières bilingues

  • La découverte et l’initiation aux cultures et langues de Bretagne sur le temps périscolaire

  • Un dialogue avec l’Université de Nantes pour que la filière breton ré-ouvre

  • Un débat en Conseil municipal pour demander à l’État un référendum décisionnel sur la réunification de la Bretagne

  • La valorisation de l’identité maritime de notre ville

  • Le développement de Territoires Zéro Chômeur

  • Le soutien aux politiques d’égalité femmes-hommes

  • Le développement massif du bio et la fin du plastique dans les cantines

  • Un soutien à la végétalisation des toits, aux AMAP

  • L’accompagnement de la création d’un nouveau centre NOSIG en centre-ville

Afin de mettre en place ces avancées il faut que des élus participent à les porter, aussi il est acté que :

  • Six candidats de l’UDB seront présents sur la liste de Johanna Rolland dont, au minimum, trois éligibles

  • Un élu UDB sera adjoint au maire

  • L’UDB sera représentée au conseil métropolitain

Au terme de ce processus de construction, de négociation, de consensus, l’UDB est donc pleinement engagée dans les élections municipales à Nantes.

Voir aussi sur le même sujet : municipales,UDB
Cet article a fait l'objet de 1367 lectures.
Vos 10 commentaires
Jack Le Guen Le Lundi 16 décembre 2019 00:05
Ce n'est pas vrai que les promesses de Madame Johanna Rolland ont été tenues, certaines oui, mais pas toutes, en particulier celle sur le Gwenn-ha-du qu'elle avait bien promis de pavoiser à la mairie
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Philippe LR Le Lundi 16 décembre 2019 11:12
Des noms de rue, est-ce vraiment la priorité à Nantes ? Est-ce que cela fait + consensus d'ailleurs à Nantes, que la réunification ? J'en doute.
Outre le fait que le PS ne fera pas 1/10ème de ce qui est annoncé ici, on a l'impression de promesses qui ne s'inscrivent pas dans la durée...un moindre changement de majorité pourra effacer ses noms de rue. Or en Démocratie, une majorité, ça se change. Nous voulons du dur, du solide, qui ne dépende pas du seul PS. Une Bretagne à 5 départements et rien d'autre.
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Ollivier DAOULAS Le Lundi 16 décembre 2019 14:14
Drôle d‘idée de l‘UDB de faire affaire avec une anti-bretonne convaincue ( il y a trois ans elle avait publiée une missive avec les compères Maille et Appéré en faveur de la suppression de la Bretagne par fusion-dissolution dans leur rêve technocratique dit Grand-ouest, en fait la seule chose qui la gêne est cette pétition des Cent- mille obtenue par l‘asso. Bretagne réunie)
Au moins l‘UDB aurait pu exiger le Gwenn ha du; même pas en rêve leur aurait répondue Md Rolland.
Comment l‘UDB peut il être si naïf.
Kenavo
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Brocélbreizh Le Lundi 16 décembre 2019 19:26
Vous devriez faire un papier pour expliquer que vous n’êtes pas autonomiste pour un rond et le citoyen saurait sur quel pied danser. Que les choses soient claires : à ce niveau et depuis tant d'années, cela ne peut être de la naïveté.
L'UDB, pourquoi diable ne pas vous définir simplement comme un parti Breton de gauche ?
Nous vivons dans l'un des états les plus centralisés d'Europe, Nantes est en dehors de la Bretagne administrative et vous osez vous allier avec des centralistes dès le début sous prétexte qu'ils sont de gauche ?
Naïveté ? Aucunement !
Social climbing plus surement.
N’hésitez pas à me censurer encore une fois puisque une censure de gauche vaut sans doute bien mieux qu'une censure de droite.
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jakez Lheritier Le Mardi 17 décembre 2019 17:51
Historiquement:dès 1977 un seul mandat UDB devait être fait dans une union de la gauche.Congrès de Guerlédan.
En 1983 l'UDB repartait contrairement à cette décision et entrainait le départ de près de 45 % des adhérents.St Nazaire!
Résultat des alliances UDB au coup par coup avec le PS,par ci par là,avec les Verts de même.ailleurs...
Pour 2020 le mot d'ordre aurait du être liste d'union bretonne d'abord.
Chacun de nous peut aussi commencer par agir dans les associations sociales,sportives,etc de sa commune .C'est assez facile et cela donne des résultats sans tenir compte des politiques.
Etre nous même,fiers de nous....!
Et les autres organisations bretonnes où en sont elles ?Que font elles ?
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sparfell Le Mardi 17 décembre 2019 23:34
Les autres organisations bretonnes essaient de se battre avec honneur et évitent de se compromettre avec un PS qui n'a jamais rien fait pour la Bretagne. De deux choses l'une : soit les membres de l'UBD, du moins ceux de son antenne nantaise, sont consternants de bêtise et ont trop regardé les Bisounours à la télé quand ils étaient plus jeunes, soit ils ont compris que la gamelle n'était pas si mauvaise à l'hôtellerie Rolland et ils aimeraient bien en recroquer pour six ans, quitte à se faire piétiner. Je pencherai personnellement pour la seconde hypothèse. Ce qui est triste, c'est que dans ce jeu de compromission servile et intéressée, la Bretagne, encore une fois, va perdre. Triste, vraiment.
Ur c'hi staget ne yafe ket pelloc'h eget e roll/ Un chien attaché ne va pas plus loin que sa laisse.
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Jean Louis Le Corre Le Mercredi 18 décembre 2019 16:22
100 % D'accord avec le commentaire de Sparfell,c'est plus que CONSTERNANT !!! Cet "accord " UDB avec une anti Bretonne notoire,qui a tout fait avec ses amis revisionistes jacobins sans vergogne! pour saboter la Réunification !!!
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boned ruz Le Jeudi 19 décembre 2019 23:09
Quel rapport entre la Bretagne et la gauche????????..... Quel rapport entre la Bretagne et la droite ????????.... Depuis quand colle -t'on une couleur politique aux aspirations d'un peuple???????????? Probablement depuis l'existence des groupes politiques ..... Chacun meilleur que l'autre dans son idéologie mortifère ..... Depuis quand la démocratie a t-elle une couleur de gauche??????? Union démocratique Bretonne : De quel droit prenez vous la démocratie pour emblème? De quel droit la gauche prend elle la vie sociale des gens pour emblème quand le prix à payer est l'uniformisation systématique et l'abandon de sa culture d'origine...Aujourd'hui, il n'y a plus de vie politique pour cause de manipulation; Il est bien plus question d'un renouvellement de société dont le choix principale est l'acculturation définitive ou la réapparition des peuples originaux. On peut aussi appeler cela le choix entre d'un côté, la diversité humaine ou l'humanité multiple et créatrice et de l'autre côté, les clones de l'uniformisation bien heureuse de castrer toute solution moderne à l'impasse ou nous a conduit la bêtise politique. La politique est complice de cette acculturation...Par son action ou par son silence.
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Rafig Le Vendredi 20 décembre 2019 13:23
Sauf si je me trompe, il n'y a pas une seule fois le mot Réunification dans cet "accord" avec le PS ...
et le mot Bretagne est en second plan dans la liste de propositions.
L'UDB croit encore exister avec cet accord et l'article fait apparaître le gouffre avec les revendications légitimes des bretons.
En ce qui me concerne, je pense que les plaques (de rues ou d'entrées de villes) sont des "bretonneries" pour que le pouvoir nous endorme sans nous redonner nos droits. Je pense même que les panneaux bilingues en 44 et 35 sont contre-productifs car être breton à Nantes ou Rennes n'entraine pas ce besoin de Brezhoneg pep lec'h.
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Burban xavier Le Jeudi 26 décembre 2019 17:37
Qui peut nous expliquer que le breton devrait seulement se cantonner à la ligne Loth c'est à dire Plouha Noyal Pontivy Elven Muzillac ? çà c'est le passé .
La langue bretonne doit etre enseignée sur tout le territoire de la Bretagne historique et réunifiée car une langue vivante c'est une langue qui se s'étend et dont l'audience s'accroit , l'avenir c'est le tissu urbain ....
il n'y a pas si longtemps à Nantes 1886 , un recensement faisait état de 12 000 locuteurs sur 106 000 habitants , je veux dire par là que l'enseignement doit considérer la demande localement c'est à dire le désir d'apprendre le breton et par extension de voir le breton affiché dans la rue .
Il faut se demander aussi pourquoi les Québécois veulent maintenir le français en Amérique du Nord alors que celui-ci ne cesse de reculer , les affaires obligent à Montréal l'anglais est parlé autant que le français désormais .
Un peuple existe par le biais de sa ou( ses langues ) ....
La limite administrative imposée actuellement n'est pas figée comme une aire linguistique ....
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