J.-M. Le Pen : “J'ai un petit contentieux avec les Bretons”
Le 13 novembre 2011, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front National était l'invité de Méridien Zéro, l'émission en français de Radio Bandiera Nera, la webradio du squatt italien néo-fasciste
Par F. Lécuyer pour ABP le 19/11/11 23:17
Le 13 novembre 2011, Jean-Marie Le Pen, président d'honneur du Front National était l'invité de Méridien Zéro, l'émission en français de Radio Bandiera Nera, la webradio du squatt italien néo-fasciste CasaPound.
Extrait de l'entretien
Méridien Zéro : « Est-ce que vous pensez qu'un homme blanc digne de sa lignée peut se métisser ? »
Jean-Marie Le Pen : « Ça c'est une affaire personnelle, c'est une affaire de conviction, de conception personnelle. Moi j'aime mieux que mes filles se marient à des Bretons ou à des Français ou à des Européens mais a priori c'est elles qui décident ce n'est pas moi, c'est leur liberté, ce n'est pas la mienne. »
Méridien Zéro : « Vous n'avez pas un compte à régler avec les Bretons vous ? »
Jean-Marie Le Pen : « Non ! Je n'ai pas de compte à régler, au contraire... Oh, je pourrais en avoir, j'ai un petit contentieux tout de même... (...) je n'ai pas encore avalé le fait qu'en 2007 je n'ai pas eu la signature d'un seul maire breton. »
Méridien Zéro : « Alors comment ça s'explique ça ? »
Jean-Marie Le Pen : « Ah bonne question. Alors je crois que la Bretagne quand elle était pauvre et que la mer était cruelle, les Bretons étaient des machos, des durs et je crois que Ouest France, les curés progressistes, les progrès sociaux les ont amollis. Et puis la guerre de 14 ! Il est mort 250.000 Bretons qui ont manqué certainement »
PHILIPPE BRILLANT Le Dimanche 20 novembre 2011 01:09
C’est vrai que c’est indigne qu’il n’y est pas eu un maire breton pour soutenir sa candidature en 2007. Mais je vois deux explications a ca, la première la plus pardonnable encore que ca se discute, mais c’est que JM le Pen est « pupille de la nation » et a ce titre il est encore plus français que les français, de plus avec son glorieux passé militaire, cela renforce cette impression ; mais moi je préfère avoir affaire avec un breton francisé a 100% plutôt qu’a un breton épousant les thèses du mondialiste comme du style « on est ouvert sur le monde entier » soit déjà ouvert sur ton propre peuple avant qu’il disparaisse par l’afflux de civilisation extra européennes. EX : Kosovo. La seconde explication, c’est que les bretons ont cessés de se battre, oui biensur il y a des revendications ici et la pour la langue mais moi je parle du vrai combat celui de la liberté, celui qui redonnerai fierté aux enfants et qui diraient « VIVE LES BRETONS ET VIVRE LA NATION BRETONNE » voila un combat digne de ce nom. Mais ceci ne se produira jamais, à moins d’un « électrochoc » dans la population, car les bretons se sont vendu aux plus offrants comme ce fut le cas dans le passe lors des révoltes bretonnes et oui les bretons ont vendu leurs âmes (ce qu’ils avaient de plus chère) a paris la ou est le pouvoir et le pouvoir parisien paye grassement et qui sont les intermédiaires de cette haute trahison envers le peuple de Bretagne, quatre lettres suffisent « UMPS et tous les satellites qui gravitent autour, les pseudo ecolos, extrême gauche etc… ». Tant que les bretons se contenteront des miettes (oui des miettes car les fiefs locaux que forment l’UMPS en Bretagne gardent la major partie) venant de paris, nous ne pourront bientôt plus subsister en tant que culture et identité bretonne et nous serons appelé à disparaître en tant que peuple …
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Yves Pellen Le Dimanche 20 novembre 2011 12:15
Parmi les défenseurs de la culture bretonne et dans tous les médias dominants dès qu'il est question de défendre l'identité bretonne, il est de bon ton, voir nécessaire et surtout préalable, de vomir Jean-Marie Le Pen et d'invoquer le fameux 'métissage' (la fierté culturelle étant forcément suspecte). Cette attitude lamentable montre une servilité idéologique de l'emsav actuelle vis à vis de l'état français et de ce qu'il véhicule. Jean-Marie Le Pen ne défend certes pas la culture bretonne mais ne la renie pas non plus. Il est français avant d'etre breton.
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PADRIG A.B. Le Dimanche 20 novembre 2011 14:54
chez Le Pen il y a que la Carcasse qui est bretonne... son âme ne l'est pas !!! C'est le Bertrand Du Guesclin des temps Modernes... On pourrait lui chanter " An Alarc'h " n'est-ce pas ? Lui aussi, les Dorures de Paris l'ont Aveuglé !!!!
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jean-phil Ducable Le Dimanche 20 novembre 2011 16:47
Eh oui! français avant d'être breton. C'est d'ailleurs la réponse que font la majorité des bretons, posez la question dans votre entourage. Le noeud du problème se trouve ici; en cas de danger, ils sauveraient donc leur voisine avant leur propre mère!
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Pierre Le Lostec Le Dimanche 20 novembre 2011 17:24
Jean-Maï Le Pen continue à dire tout haut ce que beaucoup pensent tout bas. En effet, les trois-quarts des parents préfèrent que leur fille aille avec un homme de leur peuple. Il a raison aussi de distinguer les Bretons des Français. Il a raison de ne pas en vouloir aux Bretons. Il a raison de dire que les Bretons sont ramollis. Nos anciens se battaient dés qu'on attaquait leur liberté religieuse et étaient durs à la tâche et à la peine. En fait, les nouvelles générations bretonnes n'ont rien à voir avec leurs ancêtres : ceux-ci étaient durs, pieux, parlaient breton, votaient à droite et se battaient alors que maintenant le breton de base est un geignard, athée, francophone, vote à gauche et réclame des choses à la République. La seule constante est peut-être le conservatisme : les anciens voulaient conserver leur mode de vie ancien et leur foi et les Bretons d'aujourd'hui vote socialiste pour conserver des allocations et subventions, ce n'est évidemment pas par progressisme qu'ils le font. Là où Jean-Maï a tort c'est de dire que nos anciens éteint macho. Je ne le crois pas une seconde.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 20 novembre 2011 17:40
Padrig Sans rentrer dans ce sujet je vous conseille le site tud chentil une étude de Frederic Morvan remet en question l'histoire au sujet de DU GUESCLIN ce n'est pas si simple au niveau breton car il a refusé d'intervenir quand Jean de Monfort a débarqué à Dinard en fait il était bel et bien mercenaire du roi de France mais refusait de voir la Bretagne annexée tout comme Jeanne de Penthièvre tellement de bonne foi qu'elle s'est aperçue de la félonie il est vrai un peu tard, c'est une autre approche de la guerre succession de Bretagne .Ces positions son également compréhensibles par le fait que les bretons n'avaient pas que des bons souvenirs des saxons pas plus que des francs et germains en général j'ai d'ailleurs souvent entendu l'expression tamm teuton !!! ..les anglais .qui de plus ont fait des exactions en Bretagne lors de la période de la guerre de succession tout comme DU GUESCLIN en Espagne voilà pourquoi ce n'était malgré tout qu'un tyran
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Efflam le Gonidec Le Dimanche 20 novembre 2011 19:17
Le Pen soutient la Bretagne comme la corde soutient le pendu... Gilles Servat a raison : ,pas-blanche-hermine,41338.html le guide borgne du FN est d'origine bretonne, mais la Bretagne n'en a fourni que la matière brute, qu'ailleurs on a transformée. Le Pen est au mieux un traître, au pire il n'est pas un breton. Il veut être français, qu'il le reste... il a choisi sa patrie ! La mienne n'a pas besoin de ses moulinets pour défendre son identité, sa culture, sa langue. La Bretagne est toujours une société de solidarités et une société très homogène. Les français paient cash des décennies de laisser-aller, c'est leur problème. Et c'est encore leur problème lorsqu'ils se noient dans la crise économique, ce n'est pas à la Bretagne de sacrifier son avenir et son identité pour les en tirer. Vive la Bretagne libre !
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Yves Pellen Le Dimanche 20 novembre 2011 22:07
Le Pen est un breton devenu français, en quoi cela choque les deux intervenants qui, sur ce forum, juge l'âme de Jean-Marie Le Pen (qui sont-ils pour cela?... Dieu, Satan...) et distribuent des brevets de bretonnitude ou de traîtrise à la cause bretonne... Regardez un peu objectivement le monde évoluer et arrêtez les postures moralistes.
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Boris COCARDON Le Dimanche 20 novembre 2011 23:07
"Les Bretons " amollis " apprécieront..." L'honnêteté intellectuelle aurait été de reprendre M. Le Pen sur d'autres propos que celui-là, car qui, dans le mouvement breton, n'a jamais pensé une telle chose ? L' acculturation généralisée de la société bretonne n'est-elle pas le principal symptôme de cet amollissement ??? Le contentieux Le Pen - Bretagne ne date pas d'hier et est atavique. Il y a dans la carrière politique de cet homme des propos bien plus anti-bretons que cette sortie. Bref, pourquoi ne pas trouver autre chose ?...
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Mikael Le Lundi 21 novembre 2011 00:17
Le Pen n'est pas Breton, sinon ça se saurait, et quand on passe sa vie à St-Cloud, qu'est-ce qu'on connaît de la Bretagne ? C'est un bon petit franchouillard bleu blanc rouge. Le pays où flotte Gwenn-ha-Du, pour lui, c'est l'étranger...
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Yves Pellen Le Lundi 21 novembre 2011 08:09
L'oppulence amollit les peuples, les irlandais en sont un bon exemple, il n'y pas grand chose à redire là-dessus. Le reflexe de Pavlov dès qu'il s'agit de Le Pen marche à pleins tubes.
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Ar Vran Le Lundi 21 novembre 2011 09:52
Même si je n\'approuve pas le personnage et son idéologie, il est quand même intéressant de noter que M. Le Pen semble toujours faire la distinction entre les Français et les Bretons ! En outre, je suis également tout à fait d\'accord avec lui quand il dit que les Bretons actuels sont ramollis. Cela change de leurs ancêtres. Quand je lis le programme présidentiel de sa fille (retour au Franc, sortie de la France de l\'Europe, non reconnaissance des spécificités de la Bretagne,...), cela promet !!! Et dire qu\'il y aura des Bretons qui voteront pour elle! A moins de se dire que si d\'aventure elle était élue, peut être que les Bretons se réveilleraient et verraient enfin que le fait de penser en Français leur est nocif. A ce moment là, ce sera à eux de prendre en main leur destin et laisser les Français dans leur marasme nationaliste. Bien sûr cela s\'applique uniquement dans le cas où les Bretons actuels ne sont pas encore totalement décervelés. Rêverais-je ?
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Hugues Le Lundi 21 novembre 2011 10:42
La preuve qu'il ne dit pas que des betises Jean-Marie Le Pen. (son analyse de la mentalité des Bretons, amollis) et puis sa position sur le mariage de ses filles est empreinte de tolerance, surprenant non? Il est de bon ton d'execrer JMLP mais quand on voit le reste du personnel politique français(DSK, Sarkozy etc...), on se dit qu'il vaut 100 fois mieux.
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Léon-Paul Creton Le Lundi 21 novembre 2011 12:30
L'on pourrait regarder Jean Marie Le Pen comme la réussite idéale _ considérée comme telle à une époque…et même encore aujourd’hui_ de ce que l'éducation, la propagande, et l'enseignement scolaire pouvait faire d'un colonisé quel qu'il soit. Alors qu'il n'était pas de "bon ton" de parler de JMLP, un article m'avait permis de faire un commentaire sur lui. L’ABP doit l’avoir encore dans ses archives Dans ce commentaire _ si nous-mêmes, nous étions capables de nous libérer du conditionnement « national » plus ou moins fort suivant les individus et parcours_ je disais qu’il fallait considérer JMLP comme une victime bretonne. Et que la responsabilité de ses idées et comportements étaient celle de l’état jacobin Français ! Il ne faut pas oublier non plus que comme pupille de la nation, son « éducation » a été prise en charge par l’état et je crois qu’il est passé, je pense… par des établissements militaires, prytanées. Ce que devient l’élève ne serait que de sa responsabilité ? Ses maîtres et formateurs n’en auraient aucune ? L’état français non plus ? Reste pour lui cependant, la responsabilité de son « libre arbitre » !…Quand il le peut, suivant l'emprise de la force plus ou moins grande de...l'envoûtement
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Kevin Le Lundi 21 novembre 2011 21:30
Il est de bon ton chez les moralistes de crier sa haine de JM Le Pen. On le qualifie de traitre, pas breton, etc. Mais les mêmes moralistes sont-ils certains d'être aussi "breton" qu'ils le disent pour se permettre d'exclure les uns et les autres?
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Claude Guillemain Le Mardi 22 novembre 2011 00:48
A l'étranger, quand on ose affirmer son identité bretonne dans les salons français où l'on cause, il ne se passe pas une heure sans qu'un quidam ne vous balance au visage "Ah, vous êtes breton?! Vous votez Le Pen!". Difficile d'échapper aux clichés. Dans ces cas-là vous répondez " Non, Le Pen est français".
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SPERED DIEUB Le Mardi 22 novembre 2011 12:02
D'accord avec vous Claude d'autant que le mouvement breton actuel continue à porter un fardeau lié aux évènements de la seconde guerre mondiale inutile de l'alourdir avec des détails!! ou des durafour crématoire !!.Maintenant il arrive que les pires tyrans de la planète ont eu fait des constats logiques mais c'est justement du fait que la logique est poussée à l'extrême qu'il y a eu autant de délires et de folies meurtrières . Alors pas besoin de remuer le couteau dans la plaie surtout que d'autres continuent à s'en charger .Souvent on compare le mouvement breton avec ceux d'Ecosse du pays basque Catalogne et autres qui rencontrent des succès mais on oublie souvent qu'ils n'ont pas ce genre de boulets au pied et c'est une des raisons de la différence .
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Pierre-Yves Pétillon Le Mardi 22 novembre 2011 14:37
Il est amusant de voir que les propos de ce personnages succitent autant de commentaires ici... (d'autant que son rôle politique est déclinant) Cet homme qui a certe des origines familiales bretonnes (ça n'exscuse pas tout !) est le prototype du natiomaliste français. Il a été soudard de Marianne, député et président d'un parti nationaliste, jacobin et autoritaire français (J'allais oublié résistant aussi, normal de mettre ça en avant quand on se présente à une élection après guerre...). Que dire d'autre sur son engagement pour la Bretagne ??? Et celui de ses rejettons ??? A si tout ce petit monde vient passer des séjours dans le berceau familliale à la Trinité sur mer, aurait-il été de même si le dit berceau était un trou perdu aux confins du kreiz Breizh... Une chance pour lui c'est un penn ti (pas trop humide j'espère) en bord de mer... l'honneur est sauf ! Quant aux bretons ramollis, depuis quand le sont-ils ??? La dernière grande révolte populaire contre le pouvoir central français datant de 1675, depuis il y a bien quelques soubresauts 2 à 3 fois par siècle mais bon pas de quoi émoustiller les tenants du pouvoir central là bas à Paris. Alors oui nous sommes tous des ramollis, un peu comme nos voisins et néanmoins amis français qui mis à part un ancien résistant (et déporté) de plus de 90 ans n'arrivent pas à s'indigner... Quant aux irlandais, ce n'est pas moi qui leur jetera la pierre s'ils profitent un peu des biens faits de la société de consommation après les siècles d'asservisement qu'ils ont enduré ! Il est plus facile de se battre et de se mobiliser lorsque l'on a plus rien à perdre, que la misère nous tient, que le seul espoir peu être une mort rapide... Par contre, s'il faut lacher sa tv (même si elle n'est pas en breton !), son boulot, sa maison (ça les bretons on y tient !), son sofa même un peu usé, sa connection Internet pour répondre sur ABP (memes nemet e galleg siwazh !)... Alors là c'est un sacré sacrifice que l'on nous demande !
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Lefloch Jean Le Mardi 22 novembre 2011 17:28
Il est également amusant de voir que dès qu'il s'agit d'affirmer l'identité bretonne il faut obligatoirement cracher sur Le Pen pour avoir un 'sauf-conduit'. L'affirmation identitaire bretonne est conditionnelle de la bienpensance française... Je n'ai jamais entendu Le Pen cracher sur la Bretagne, il s'en prend dans cette interview à des maires bretons.
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Pierre-Yves Pétillon Le Mardi 22 novembre 2011 18:47
Da Yann Ar Floch/@ Jean Le Floch Morse n'am eus klevet anezhañ komz diwar difenn ar brezhoneg, na diwar adstagadenn Bro Naoned, na diwar emrenerezh Breizh keneubeut ! Je n'ai jamais entendu cet homopolticus français parlé de la défense du breton (ni des autres langues minorisées), ni de réunification de la Bretagne et encore moins de dévolution pour la Bretagne !
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Joseph Victor Le Mardi 22 novembre 2011 19:26
"Le reflexe de Pavlov dès qu'il s'agit de Le Pen marche à pleins tubes" nous dit Y.P. Dans les deux sens, alors. Dès que cette pauvre "victime" (on aura tout lu !) est mise en cause ou contestée, ou critiquée, il se trouve une flopée d'intervenants pour voler à son secours. Comme on le voit sur ce forum... Pour ma part, je n'insisterai pas, sauf pour me réjouir que l'extrême droite fasse en Bretagne ses plus mauvais scores. Et que les maires bretons refusent de donner aux Le Pen leur signature. J'espère que cela va se vérifier à la prochaine présidentielle et durer encore longtemps.
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a bas les poncifs bretons Le Mardi 22 novembre 2011 21:39
A joseph victor : pourquoi le FN f ait il des scores aussi bas ? assez d'interpretation de la Bretagne ouverte : c'est beaucoup plus prosaïque : pendant longtemps la Bretagne n'a été terre que d'emigration , tres peu d'etrangers. maintenant que ça s'inverse , vous allez voir les scores du FN monter, c'est mecanique. les Bretons ne sont ni pires ni meilleurs que les autres Français.
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Lefloch Jean Le Mardi 22 novembre 2011 23:15
A P-Y Pétillon: Le Pen ne défend pas la réunification de la Bretagne ni la défense de la langue bretonne, vous avez parfaitement raison. Relisez ce que j'ai écrit sans 'oeillères idéologiques', je ne dis pas le contraire. Etonnant dès qu'il s'agit de Le Pen de tomber si vite dans l'irrationnel le contresens et la mauvaise foi. Pensez vous que les autres candidats à l'élection présidentielle et leurs partis défendent la réunification de la Bretagne ? ...
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Jean Landais Le Mardi 22 novembre 2011 23:24
Le Pen, père et fille, outre leurs idées passablement réactionnaires, pour en rester à la Bretagne, ont dénoncé la signalisation bilingue français-breton comme symbole de la dérive multiculturaliste de la France éternelle..... Que dire de plus ??
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Lefloch Jean Le Mardi 22 novembre 2011 23:44
L'argument très puissant de Pétillon: 'A si tout ce petit monde vient passer des séjours dans le berceau familliale à la Trinité sur mer, aurait-il été de même si le dit berceau était un trou perdu aux confins du kreiz Breizh... Une chance pour lui c'est un penn ti (pas trop humide j'espère) en bord de mer...' Autrement dit: s'il avait été d'Argoat il aurait pas été d'Arvor... ça sent fortement la bêtise voir la jalousie...
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Pierre-Yves Pétillon Le Mercredi 23 novembre 2011 10:03
@ Jean Le floch "Pensez vous que les autres candidats à l'élection présidentielle et leurs partis défendent la réunification de la Bretagne ?" Nann just awalac'h, aze-mañ ar gudennn.../Non justement, là est le pb... Donc sur ce point précis, il n'est ni pire ni meilleur que les autres. Merci aussi de souligner mon argumentation très puissante ! (sic) Si l'on ne peut même plus rire sur ce forum... J'aurais préféré vous lire sur les propos de bretons ramolis... Met siwazh... En tout cas cet article aura fait fureur (j'assume ce mauvais jeu de mots !) trugarez dit Fabien !
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Jean Lefloch Le Mercredi 23 novembre 2011 10:38
Ramolissement : ce n'est pas Le Pen qui le dit... France : Consommation d’alcool et drogue, l’Ouest en tête La France compte un nombre "particulièrement élevé"..... DR France 3.fr 06 07 2005 La Bretagne compte un nombre plus élevé qu’ailleurs de jeunes consommateurs d’alcool, de tabac et de drogues. Selon une étude de l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies publiée mercredi, l’ouest se distingue particulièrement dans ces domaines. La Bretagne compte un nombre "particulièrement élevé" de jeunes alliant consommation d’alcool, de tabac, de cannabis et "sur-expérimentations" de produits hallucinogènes et à inhaler. La région Bretagne se distingue avec un taux de 15% d’ivresses régulières, soit plus du double de la moyenne nationale (7%). Mais ce sont les Pays-de-la-Loire qui comptent les plus gros buveurs réguliers d’alcool (20%). Le Nord, le Pas-de-Calais et l’Ile-de-France comptent moins de jeunes buveurs réguliers (8% à 10%), le niveau le plus faible du pays étant situé en Picardie (4%). S’agissant du cannabis, il existe peu de spécificités locales, les usages étant assez homogènes sur l’ensemble du territoire avec une tendance plus marquée chez les garçons (40%) que chez les filles (27%). S’agissant des champignons hallucinogènes et des produits à inhaler, la Bretagne présente un niveau "d’expérimentateurs" jugé plus élevé que dans le reste du pays. Dans le Nord et le Pas-de-Calais les jeunes sont aussi "sur-expérimentateurs" de substances illicites comme l’ecstasy, les amphétamines, les champignons hallucinogènes ou l’héroïne. Le tabac, pour lequel les habitudes de consommation des filles et des garçons sont très peu différenciées, voit sa consommation quotidienne s’étaler entre 34% et 48%, selon les régions. Le tabagisme est plus répandu dans le Grand Ouest, en particulier en Bretagne où 48% des jeunes consomment du tabac contre 39% en moyenne. L’Alsace, l’Ile-de-France et Rhône-Alpes sont les moins concernées (34% à 35%). En matière de médicaments psychotropes, prescrits ou non, il existe une grande uniformité géographique, mais la tendance à cet usage est plus marquée chez les filles, constate l’OFDT.
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 23 novembre 2011 10:58
@ mon cher J.Victor qui n’a pas et ne pourra sans doute jamais, tout lire… Il y a l’humain qui élabore ses idées, pense ses actes et …à l’occasion agit ! Puis il y a une autre espèce d’humanoïde qui agit ou réagit, par réflexes vides de réflexion préalable, ceux-ci ayant été observés par le père Pavlov _et certainement par d’autres, depuis tant de millénaires que le « chien » est notre ami _ lorsque l’on agite le chiffon approprié sous le nez de l’obj… Pardon !... Du sujet de l’expérience. L’Homme de gauche « SE » classe bien évidemment dans la première catégorie, indiscutablement ! Sauf !...Si vous trouvez le chiffon « de qualité » qui le fait choir dans la deuxième catégorie, le temps d’une « petite réaction » d’homme bien élevé qui manifeste alors sa désapprobation de dépositaire autoproclamé de la bonne et seule façon de penser …et de vivre. Celle de « gôôôche ». La preuve le vrai Peuple Breton est de gauche! Mon Dieu _ des autres_ merci de m’avoir accordé « la chance de ne pas avoir eu de parents communistes » ni autres doubles conditionnés de droite ou de gauche ! Sans ces « béquilles » la vie est moins pleine de « certitudes », c’est vrai ! Mais je suis libre…Enfin je le crois. Oui ! Mr Victor je récidive pourtant, en affirmant que JM Le Pen est une victime bretonne des pratiques et agissements divers de la France. Comme moi-même en suis une ! Comme vous l’êtes vous-mêmes ! Comme tous les Bretons ou autres colonisés le sont, conscients ou non. Mais je considère de plus que le sont deux fois victimes, ceux et celles qui baignent par conditionnement accepté ou insidieusement inoculé, dans une idéologie annexe au formatage de base de l’Éducation Nationale Française. À remarquer que le « zinc » de cet établissement est tenu par bien des Bretons _ victimes victimisantes_ en France et en Bretagne, qui transmettent de génération en générations, l’enseignement dans les Ashrams de la République. Oui Mr J.Victor, je suis un peu provocateur ! Et en agitant ici le « chiffon LE PEN », votre réaction, nous a rassuré, vous appartenez aussi « à l’autre espèce d’humanoïde », celle qui fonctionne aux réflexes…Et réflexions conditionnées ! Cela restera entre nous ! ( ;0))))
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Jean Lefloch Le Mercredi 23 novembre 2011 11:39
La jeunesse bretonne est en tête de la consommation de stupéfiants en France (drogues 'douces' et 'dures'). C'est un véritable fléau social ( en zone urbaine comme rurale). Ce n'est pas Le Pen qui le dit mais les chiffres officiels. J'appelle ça un ramolissement.
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Yann-Ber TILLENON Le Mercredi 23 novembre 2011 20:28
Je pense que la réponse est toute simple. Jean-Marie Le Pen n’a pas eu une seule signature parce que les représentants d’un peuple colonisé, soumis, aliéné, « sodominé » depuis des générations, écoutent fidèlement les ordres de Paris, de leur maître c’est tout. Dans une société médiatique, il suffit de quelques bonnes émissions de « téléparision » en faveur de JMLP, DSK, « Ravachol » ou n’importe qui pour n’importe quoi et tout le monde signe. Terminé !... Ce sont ceux qui tiennent les médias qui décident de ce que vous devez penser ou signer !...
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Michel prigent Le Jeudi 24 novembre 2011 05:19
On voit là la toute puissance de "persuasion" des 2 propriétaires de la démocratie française, l'UMP et le PS qui tiennent la main des 45 000 (dont 36 000 maires) signataires potentiels cautionant l'investiture des présidentiables. La publication des listes des signataires n'est qu'une ficelle de plus introduite dans le code électoral dèjà très anti-démocratique (absence de proportionnelle) pour fliquer les indiciplinés. Que l'on soit ou non d'accord avec le FN, il serait anormal que Mme Le Pen n'obtienne pas ses 500 signatures;
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SPERED DIEUB Le Vendredi 24 février 2012 21:46
JBB Je suis d'accord le principe du droit de s'exprimer seulement en France il vaut mieux exprimer toutes sortes idées xénophobes tant que cela reste dans le cadre de l'une et indivisible il n'y a pas trop de soucis à se faire, mais ceux qui franchissent cette barrière subissent un délit d'opinion insidieux qui les éjectent dans la marginalité qui prédispose certains à l'extrémisme et c'est un des problèmes du mouvement breton et une des explications de ses dérives durant la période 1933 à 1945