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- Chronique -
Marine Le Pen veut supprimer les régions
La présidente du Front national s'est prononcée ce matin sur BFM-TV et RMC pour la suppression des régions. Elle propose de réorganiser l'administration selon trois strates uniquement au nom de
Par Philippe Argouarch pour ABP le 3/01/17 15:38
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La présidente du Front national s'est prononcée ce matin sur BFM-TV et RMC pour la suppression des régions. Elle propose de réorganiser l'administration selon trois strates uniquement. Au nom de la simplification du "mille feuilles" administratif, elle veut conserver "les communes, les départements, la nation". La candidate plaide aussi pour la suppression des intercommunalités.

Nous avions déjà attiré l'attention des lecteurs sur le robespierrisme de Marine Le Pen ( voir notre article ). Un jacobinisme exacerbé bien au-delà de tous les autres leaders politiques français. Elle avait déjà comparé les régions administratives à des "baronnies" insinuant par là qu'elles étaient des reliques de l'ancien régime. "Car le département, c'est la République ; et la République, c'est la France", avait-elle déclaré en mars 2013 zappant en même temps royaume de France, duché de Bretagne, royaumes de Provence, duché de Savoie, Corse génoise et 1000 ans d'histoire. En 2013, elle s'était opposée alors à une fusion des deux départements alsaciens pour former une région Alsace lors d'un référendum - ce qui justement aurait été une simplification administrative.

Pour beaucoup de politologues, il y a deux camps opposés qui se livrent des batailles sournoises dans les coulisses de la politique. Marine Le Pen a juste mis les pieds dans le plat, profitant comme elle sait bien le faire, de l'effet d'annonce. Si tout le monde est d'accord sur le fait qu'il faut simplifier le mille feuilles territorial, il y a deux camps : ceux qui veulent supprimer les départements et ceux qui veulent supprimer les régions. Il s'agit de deux projets politiques différents dans le temps et dans l'espace territorial : il y a l'ancien : celui de la république de septembre 1792 qui a construit une nation autour d'un pouvoir républicain centralisé où la nation a remplacé le roi et il y a le nouveau : celui qui veut construire un état fédéral européenne multi-national autour du traité de Rome de 1957 et des peuples constitutifs de cet espace. Soyons réaliste, il y avait autant de différences entre les peuples qui constituaient cette république en 1792 qu'entre les peuples qui constituent l'Europe aujourd'hui. Ceci étant dit, il y a des arguments valides des deux côtés : contre l'Europe, des frontières passoires de l'espace Schengen, la réticence des états à uniformiser la fiscalité et la protection sociale, une énorme bureaucratie, le droit de véto des états, etc... Contre le projet France : la France ne fait plus le poids face à la Chine, les USA ou la Russie. Elle a causé trop de guerres dans le passé pour qu'on luis fasse confiance à nouveau en tant qu'État souverain -- alors que l'Europe nous a garanti paix et stabilité depuis 60 ans. En ce qui concerne la Bretagne, le projet européen est bien sûr bien plus intéressant car politiquement la Bretagne n'a jamais rien obtenu de la République. L'Europe aux cent drapeaux dont avait rêvé Yann Fouéré est dans le domaine du possible.

Par référendum, le 25 mai 2005, les électeurs s'étaient prononcés contre le projet européen mais la Bretagne avait voté pour. Qu'en sera-t-il lors de l'élection présidentielle de mai 2017 ?

Réagissant à ces propos dans un communiqué ce matin, Christian Troadec, le candidat régionaliste à la présidentielle, a déclaré "À ceux qui doutaient de l'importance d'une candidature régionaliste pour cette élection présidentielle, je dis : mobilisation générale. Mettons-nous en capacité de faire entendre la voix des régions avant de nous réveiller un petit matin avec aux manettes les opposants à toutes différences voulant nous faire marcher au même pas cadencé, de Brest à Strasbourg, de Bayonne à Lille".

Cet article a fait l'objet de 1482 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 30 commentaires
spered dieub Le Mardi 3 janvier 2017 17:46
La république est née le 21 septembre 1792 .Les départements ont été créés en 1790 donc on est encore sous la monarchie ,les républicains à ce moment là étaient encore très minoritaires .Le fait que Louis XVI a tenté de fuir à l'étranger a été une opportunité inespérée pour ces républicains ,ils ont eu bien entendu beau jeu de le jeter en pâture en l'accusant de trahison .l'idée de la départementalisation était déjà dans les cartons sous l'ancien régime ,donc le problème ce n'est pas la république en soi pas plus que la monarchie ,,mais le centralisme franco francilien ,dans la droite ligne de l'héritage absolutiste royal ,et en ce qui nous concerne le processus d'annexion et d'anéantissement de la Bretagne .
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Yann CHOUCQ Le Mardi 3 janvier 2017 18:10
Faut-il s'en étonner surtout lorsqu'elle explique qu'elle va garder le cumul des mandats pour les sénateurs parce qu'ils représentent les aspirations et les souhaits des "TERRITOIRES".
Chez nous, les territoires n'ont pas d'aspirations ou de besoins, mais plutôt les femmes et les hommes qui y vivent avec leurs cultures et leurs solidarités.
Marine LE PEN, comme les autres candidats prend en compte des territoires sur lesquels elle va gérer des "populations". Ceux qui vivent sur le territoire hexagonal continueront à être administrés comme des espèces et des troupeaux. Il paraît que c'est cela la République. Le problème c'est quant Bretagne les bretons constituent une espèce endémique qui n'entend pas rester "en voie d'extinction" mais qui veut vivre.
Nous n'aurons plus qu'à solliciter le refuge au conservatoire du Stang-Alar pour garder une chance de survie.
Au moins le propos a le mérite d'être clair sur notre sort à venir … ce que je n'espère pas !
Il me semblait qu'en démocratie on prenait l'avis des électeurs. Je rêve … avec elle comme avec les autres c'est la monarchie de l' Etat parisien qui va perdurer !!!
Votons donc contre l' Etat REGALIEN son AUTORITE et son ORDRE, si on trouve un candidat qui porte encore les principes fondamentaux de la démocratie, parce que les valeurs de la république merci.
Yann CHOUCQ
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 4 janvier 2017 11:51
Mon cher Philippe, comme j’écoute et regarde la saynète quasi quotidienne qui me fait régulièrement fulminer et rire à la fois (faut le faire !), d’un Bourdin hachoir d’interview, et de son duettiste du jour plus ou moins ou moins « revenant » dans tous les sens du terme, je recevais donc hier matin , toute fraîche, la salade tricolore de la nationaliste, aux origines _avec patronyme _ bretonnes.
Supprimer les « régions », pour les Français c’est soit se faire hara-kiri, soit mener leur France à l’abattoir ! Je pense sincèrement qu’une bonne part d’entre eux, sous psychotropes, est dans le premier processus. Une autre bonne part veut tout simplement sa mort.
Il y a une troisième part, "nous", un tiers état en somme, celui des Nations Historiques qui constituent cet "amalgame" hexagonal, qui dit haut et fort : Nous ne voulons, ni n’acceptons votre décadence, votre trahison, et surtout pas/plus vos impérities et calculs qui nous ont mené là ! Vous êtes des destructeurs !!! Vous n’êtes plus que cela, vous ne savez plus quoi faire de la France, de l’Europe, du Monde ! Vous ne savez plus gouverner !!! Ce qui ne veut pas dire qu’en Bretagne après tant de soumission politique nous ayons de quoi faire mieux, mais le bilan doit être fait !
Alors, à ces peuples amarrés, de dire s'ils veulent couler avec ce "titanic" nommé France.
Souvenez-vous petits Français. Il y en a déjà un qui porta ce nom de "FRANCE" construit à Saint-Nazaire, et qui fut débité, haché menu, en morceaux sans âmes sur les sables d’Asie, des Indes…Tout un symbole... Ces bijoux vendus, ces morceaux d’un géant dont un débris d’étrave qui durant des décennies fendit fièrement les flots, récupéré par des nostalgiques. Il a pourtant encore beaucoup et longtemps navigué ailleurs, quand quittant enfin « son quai de la mort » Au Havre il devint le « NORVÈGE » ! Tout un symbole encore, pour le changement .
Ne m’appelez plus jamais "France", chantait Sardou…
L’on peut supprimer ces "région". Oui, surtout les nouvelles! Mais avec les régions en plus de ce qui n’est qu’administratif, éliminer des personnels, pour raison et prétexte financière et économique, sans aucune autre garanti elle en veut plus! Enfin quoi ! Mais c’est du boulot d’équarrisseur, qui en même temps veut brimer les Peuples, aussi tuer leurs âmes …et leur Histoire.
Si les conditions de la régionalisation désespérante, minable, n’ont pas rendu évident aux Peuples de France les aptitudes haineuses de ces hommes et femmes à détruire ce qui reste de ce qui constitue la chair cette France mythifiée, alors ils ne se rendent absolument pas compte qu’ils s’autodétruisent dans l’aveuglement le plus total ? Et nous avec. Ceux-là peuvent-ils donc concevoir un AVENIR autre que celui accepté, supporté vaille que vaille, dans un suivisme abêtissant?
Je suggère à Martine Ar Penn, de proposer aux Peuples de France, un autre projet, complet : Au moins une Fédération des Nations de France (FNF) et d’en finir avec le FN (Front National)!
S’il lui reste ne serait-ce qu’une seule fibre de bretonne…Sinon pour l’intérêt de ce qui conserverait avec le nom , l’Histoire qu’elle affectionne tant !!!...
Avoir l'ambition, avec les Peuples fondateurs de cette France, d' une réalité française pour le futur! Une évolution révolutionnaire et non Le Phantasme Français éternel désuet, périmé!
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Léon-Paul Creton Le Mercredi 4 janvier 2017 15:02
Second essai : "Je ne suis pas un robot" ne m'a pas détecté. Ma frappe est peut-être un peu "mécanique"?
Mon cher Philippe, comme j’écoute et regarde la saynète quasi quotidienne qui me fait régulièrement fulminer et rire à la fois (faut le faire !), d’un Bourdin hachoir d’interview, et de son duettiste du jour plus ou moins ou moins « revenant » dans tous les sens du terme, je recevais donc hier matin , toute fraîche, la salade tricolore de la nationaliste, aux origines _avec patronyme _ bretonnes.
Supprimer les « régions », pour les Français c’est soit se faire hara-kiri, soit mener leur France à l’abattoir ! Je pense sincèrement qu’une bonne part d’entre eux, sous psychotropes, est dans le premier processus. Une autre bonne part veut tout simplement sa mort.
Il y a une troisième part, "nous", un tiers état en somme, celui des Nations Historiques qui constituent cet "amalgame" hexagonal, qui dit haut et fort : Nous ne voulons, ni n’acceptons votre décadence, votre trahison, et surtout pas/plus vos impérities et calculs qui nous ont mené là ! Vous êtes des destructeurs !!! Vous n’êtes plus que cela, vous ne savez plus quoi faire de la France, de l’Europe, du Monde ! Vous ne savez plus gouverner !!! Ce qui ne veut pas dire qu’en Bretagne après tant de soumission politique nous ayons de quoi faire mieux, mais le bilan doit être fait !
Alors, à ces peuples amarrés, de dire s'ils veulent couler avec ce "titanic" nommé France.
Souvenez-vous petits Français. Il y en a déjà un qui porta ce nom de "FRANCE" construit à Saint-Nazaire, et qui fut débité, haché menu, en morceaux sans âmes sur les sables d’Asie, des Indes…Tout un symbole... Ces bijoux vendus, ces morceaux d’un géant dont un débris d’étrave qui durant des décennies fendit fièrement les flots, récupéré par des nostalgiques. Il a pourtant encore beaucoup et longtemps navigué ailleurs, quand quittant enfin « son quai de la mort » Au Havre il devint le « NORVÈGE » ! Tout un symbole encore, pour le changement .
Ne m’appelez plus jamais "France", chantait Sardou…
L’on peut supprimer ces "région". Oui, surtout les nouvelles! Mais avec les régions en plus de ce qui n’est qu’administratif, éliminer des personnels, pour raison et prétexte financière et économique, sans aucune autre garanti elle en veut plus! Enfin quoi ! Mais c’est du boulot d’équarrisseur, qui en même temps veut brimer les Peuples, aussi tuer leurs âmes …et leur Histoire.
Si les conditions de la régionalisation désespérante, minable, n’ont pas rendu évident aux Peuples de France les aptitudes haineuses de ces hommes et femmes à détruire ce qui reste de ce qui constitue la chair cette France mythifiée, alors ils ne se rendent absolument pas compte qu’ils s’autodétruisent dans l’aveuglement le plus total ? Et nous avec. Ceux-là peuvent-ils donc concevoir un AVENIR autre que celui accepté, supporté vaille que vaille, dans un suivisme abêtissant?
Je suggère à Martine Ar Penn, de proposer aux Peuples de France, un autre projet, complet : Au moins une Fédération des Nations de France (FNF) et d’en finir avec le FN (Front National)!
S’il lui reste ne serait-ce qu’une seule fibre de bretonne…Sinon pour l’intérêt de ce qui conserverait avec le nom , l’Histoire qu’elle affectionne tant !!!...
Avoir l'ambition, avec les Peuples fondateurs de cette France, d' une réalité française pour le futur! Une évolution révolutionnaire et non Le Phantasme Français éternel désuet, périmé!
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yvon OLLIVIER Le Mercredi 4 janvier 2017 15:28
Nous sommes en pleine dérive souverainiste. C'est l'esprit du temps . IL suffit d'écouter nos responsables politiques. Le modèle français est en crise et nos édiles ne voient pas d'autre salut que le repli souverainiste, alors qu'il faudrait s'ouvrir aux territoires et à la diversité. Face à une telle dérive, la bonne question à se poser est peut-être la suivante : quelle sera la force de résistance de la Bretagne et des Bretons si le Pouvoir nouvellement élu prend des décisions contraires à leurs intérêts fondamentaux , comme la suppression des régions , la disparition dans le grand ouest ou la fin du réseau diwan ?
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Lucien Le Mahre Le Jeudi 5 janvier 2017 11:31
Pour pouvoir laisser tomber sans trop de bruit son option Francexit à présent ringardisée par les problèmes du Brexit, il fallait (comme Papa) que la présidente du FN mettre sur orbite un nouvel ovni suffisamment iconoclaste pour détourner l’attention médiatique, au moins le temps nécessaire.
Mais, choix opportuniste ou défaut d'imagination, la mystique nationaliste jacobine reste ficelée dans ses schémas étriqués et face à la mondialisation, retient sans rire le modèle administratif de 1790 : Commune/Département/Etat central/ (pour le retrait de l’UE, on fait arrière toutes !), là où une réflexion actualisée va vers : Communauté de com/Région/Etat central/Union européenne (rénovée).
Il faut certes alléger le mille-feuilles, mais il convient en même temps ne pas se tromper d’époque dans les choix retenus !
Nous verrons bien si le modèle 1790 arrivera à convaincre qu’il est à même de nous assurer en l’état et sous peu un avenir radieux, fort de ses néo-citoyens interchangeables dits « nationaux », dans l’idéal ni Corses, ni Bretons, ni Occitans d’une part et, disons le moins Européens possible d’autre part...
Mais, dans la ligne de ce qu'on vient de constater, il y a des fictions réductrices qui auront encore du mal à faire face aux réalités du temps et elles devront sans doute se contenter de retarder le processus d’évolution.
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Jacques Le Vendredi 6 janvier 2017 11:54
@ yvon OLLIVIER
"quelle sera la force de résistance de la Bretagne et des Bretons si le Pouvoir nouvellement élu prend des décisions contraires à leurs intérêts fondamentaux , comme la suppression des régions , la disparition dans le grand ouest ou la fin du réseau diwan ?"
A mon avis, vous connaissez déjà la réponse à votre question... !
Car je me doute bien que vous avez fait le constat de l'écart qui existe entre le Mouvement Breton actuel et tous les mouvements similaires en Europe, y compris en Corse...!
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spered dieub Le Vendredi 6 janvier 2017 19:59
Il fallait taper sur le fer tant qu'il était chaud .En lieu de la manif festive à Carhaix ,c'est à Rennes au conseil régional qu'il aurait fallu la faire .La foule aurait été sans doute moins dense qu'à Carhaix .Mais malgré tout ,compte tenu de la situation de l'époque, la pression populaire aurait pu imposer au conseil régional de dépasser ses compétences, entamant de fait l'épreuve de force avec le pouvoir central . L'institution bretonne se déclarant assemblée de Bretagne (idée de l'actuel ministre de la justice ,Urvois peu de temps après) Ensuite il aurait été plus facile de dégager la route de Nantes et créer un rapport de force plus favorable pour la réunification ,au moment de la réforme territoriale .Pourquoi cette rébellion a terminée le plus tranquillement du monde à Carhaix ce 30 novembre 2013 ?
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P Le Guern Le Vendredi 6 janvier 2017 20:00
Le "Mouvement Breton" actuel ? C'est quoi, c'est qui, et est-il comme son nom pourrait le laisser penser "en mouvement". S'il est en mouvement, c'est vers où, vers quoi.
Personnellement je ne trouve pas de réponse à ces questions et beaucoup de bretons sans doute sont comme moi.
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Léon-Paul Creton Le Vendredi 6 janvier 2017 20:40
"L'institution bretonne se déclarant assemblée de Bretagne (idée de l'actuel ministre de la justice ,Urvois peu de temps après) "
Spered dieub, politiquement cette assemblée est bien loin du compte, Elle n'est pas habitée par cette ambition!
Elle n'en a pas "l'Âme"!
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spered dieub Le Vendredi 6 janvier 2017 21:25
Pour Lucien ,le processus de mondialisation ,que presque tout un chacun croyait irréversible, a du plomb dans l'aile ,2016 marque une rupture dans ce sens .Est ce temporaire ? Certains experts affirment que ce retournement de tendance est durable .Ce ne sera pas sans conséquence sur la Bretagne qui de part sa vocation maritime est de fait ouverte sur le monde .
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boned ruz Le Vendredi 6 janvier 2017 22:55
Spered dieub
Les Bonnets rouges ont tenté de s'organiser après Karaez justement et c'est là que d'une colère commune se sont détachés des intérêts différents; plusieurs racines dont celles du patronat ( Lokarn probablement), les syndicats ( dont l'un des représentants à rejoint le ps pour apporter sans doute une sorte de caution régionaliste) et la plus grosse part qui a heureusement dépassé tout le monde et rendu le mouvement inclassable, disons simplement les amoureux de la Bretagne conscient de ce qu'il est nécessaire de faire pour sauver ce que l'on peut sauver. Les difficultés sont apparues quand il a été question de la Bretagne justement avant celle de l'économie. Et pourtant peut-on parler d'économie en Bretagne sans parler de son identité puisque tout le monde s'en sert dont bon nombre d'entreprise...Penn a-dreñv ha penn-a-raok splujet tout e-barzh "ar jacobinisme" amañ emañ an dalc'h! je veux dire par là que les médias et les groupes politiques ont finalement empêchés que se passe une évolution favorable à l'assemblée de Bretagne... en ce qui me concerne, j'ai entendu parler de l'assemblée de Bretagne à l'intérieur des Bonnets rouges, bien avant que ce qui a été annoncé par Urvoas ( Par ailleurs, il est plus facile de parler d'assemblée de Bretagne qu'en on est au pouvoir histoire de jacobiniser une telle institution, il ne faut pas oublier que le sieur Urvoas est professeur de droit et qu'il est sûrement au courant de ce que l'histoire de Bretagne pourrait, le cas échéant, être néfaste pour les jacobins ) dans le même temps se profilait l'assemblée des bonnets rouges ( mal expliquée c'est vrai!)... De plus, il y a eu une conférence sur la réunification à Nantes . Lors de cette conférence de presse, l'assemblée de Bretagne à été évoquée et j'ai pu poser la question aux députées présents pour savoir comment ils comptaient s'occuper des affaires de la Bretagne en étant inféodés aux partis "parisiens"... j'attends toujours la réponse... Je ne crois donc pas que ce mouvement diabolisé comme il l'a été aurait eu une action significative sur les décisions du conseil régional ( ils sont jacobins n'est-ce pas et où carriéristes, quelle que soit leur couleur politique )
A ma connaissance, Il reste deux choses concrètes suite aux mouvement des Bonnets rouges, la première est le mouvement de C. Troadec et l'autre chose une participation élective et en tant qu'élus au parlement de Bretagne...La première fait ce qu'elle peut pour convaincre et a le mérite de proposer une candidature régionaliste. La deuxième est séduisante; elle refait le monde diraient certains, sans doute, mais compte tenu de ce qui se passe en ce moment, je trouve ça plutôt moderne... c'est tellement moderne que Lokarn lui préfère la modernité économique avec comme problème majeur, la probable implication de la finance dans la réalité des guerres...Oups!
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spered dieub Le Samedi 7 janvier 2017 09:10
Merci pour votre réponse bien détaillée boned ruz ,mais elle ne répond pas à ma question énigmatique ..Pourquoi le mouvement des bonnets rouges est aller se saborder un 30 novembre 2013 à Karaez ?? .Car c'est ensuite que les actions, restant certes spectaculaires sont devenues sporadiques ,et le mouvement s'est disloqué .Certains ont t-ils commencer à craindre que celui ci se retourne contre eux ? Les instigateurs étaient essentiellement un certain milieu économique breton ,mot d'ordre du mois de juillet 2013 par rapport à l'écotaxe (Il va falloir livrer bataille ) .La revendication principale ayant aboutie ,alors on arrête les frais ,quitte à abandonner à la justice française des personnes qui se sont battues sur le terrain peu importe leurs opinions .Voilà qui ne va pas encourager les gens à s'investir dans d'éventuelles actions dans l'avenir ,ni servir la cause bretonne .
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spered dieub Le Samedi 7 janvier 2017 10:22
Revenons dans le sujet . Je me fait l'avocat du diable, donc ce que je vais écrire ne reflète pas mon opinion .Le FN prend le pouvoir .Malgré que c'est aux échéances régionales qu'il fait ses meilleurs scores ,et que la soupe est bonne pour ses élus ,il décide d'abolir les conseils régionaux .La Bretagne n'existe plus en temps que déjà peu d'entité politique ,mais les pays de Loire non plus .On peut imaginer que de part un inévitable inter départementalisme l'Ile et vilaine la Loire atlantique et surtout le Morbihan développeraient leurs relations .
Sachant que le FN ne resterait pas éternellement au pouvoir ,même peut être pas le temps d'une législature ,aux vu de mauvais résultats économiques ,et de tensions dans la société ,il y a fort à parier que à sa suite un courant fédéraliste arrive au pouvoir ,et revient sur la décision d'abolition des régions .Au vu de liens à nouveau rétablis la réunification de la Bretagne deviendrait plus facilement réalisable .
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Léon-Paul Creton Le Samedi 7 janvier 2017 10:35
« Ce ne sera pas sans conséquence sur la Bretagne qui de par sa vocation maritime est de fait ouverte sur le monde . »
1--Spered dieud, Je dois dire que cette "ouverture sur le monde" commence sérieusement à me sortir par les trous de nez, car le sens sous-entendu _peut-être pas par vous_ communément présent dans ce concept de propagande, à défaut de vouloir produire une analyse sérieuse et plus proche du réel, est destructeur pour la Bretagne !... Il ne semble concevoir qu’un accueil "évangélique", d’autres diraient "humanistes", sans volonté marquée d’activité lucrative et commerciale vers l’extérieur qui serait "en retour" bénéfique à la Bretagne et aux Bretons par un développement économique fort. Ce qui est Inenvisageable pour l’instant et dans les conditions de gouvernance !
La Bretagne a énormément besoin d’enrichissement et d’un niveau de puissance, d’autonomie, comme toutes les autres nations de France…En dehors de l’Ile de France qui exploite tout le reste de manière strictement coloniale ! Ce qui l’a placée au premier ou deuxième rang des « régions » d’Europe et les autres territoires français souvent très loin derrière, dans les dernières !
2--Ce qui nous amène à la soi-disant « vocation maritime » de la Bretagne. La situation géographique de cette nation bretonne a conduit pendant des siècles et des siècles, naturellement, une bonne partie des Hommes de ce territoire à vivre et à utiliser les ressources de la mer, et ce fut une vocation pour beaucoup. Mais aujourd’hui ces « vocations » ont pratiquement disparu, avec les métiers de « marins », de construction navale etc…au profit de celles de base militaire, de cultivateur de moules ou d’huîtres, et de l’illusion maritime des pratiques sportives éolonautiques !
Les différents systèmes d’état au cours de l’Histoire en France, n’ont jamais eu la « vocation maritime ». Ils n’ont pu qu’imaginer les conquêtes et asservissement des terres, des territoires environnants, et des Hommes. Contrairement à l’Angleterre qui elle aussi avait, et a encore aujourd’hui une « vocation maritime », et les marins qui vont avec, et qui ont assuré leur suprématie sur les océans du 16 ième au 20 ième siècle!
Alors « vocation maritime et ouverture sur le monde » sans autonomie ou indépendance ???
En planche à voile et Imoca, ou Jeanneau peut-être ???
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Léon-Paul Creton Le Samedi 7 janvier 2017 12:43
spered Dieub, on dirait que la conclusion de votre réflexion sur un FN au pouvoir, va de soi... Et donc, le vote qui en découle!...
Il y a trois quatre ans nous étions ici deux ou trois à éprouver un intérêt stratégique à cette...option. Ayant reconnu et admis que de Bretagne "rien de nouveau ne pouvait survenir" durant un temps indéfinissable... (:0)
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spered dieub Le Samedi 7 janvier 2017 15:29
Je le répète ,ce n'est pas mon opinion .Mais bien qu'éventuellement l'on puisse profiter de ce cas de figure ,c'est jouer avec le feu que de voter LE Pen pour des raisons stratégiques .Le FN est idéologiquement plus proche de Mélenchon actuellement qu'il ne l'est de son père fondateur ,sauf pour ce qui concerne la tendance Marion .voilà pourquoi ce mouvement est appelé tôt ou tard à imploser .A la limite le seul dénominateur qu'il leur reste de commun c'est le jacobinisme .J'utilise ce terme pour désigner le pourvoir franco parisien centralisateur et spoliateur ,car la définition historique n'est pas aussi simple .
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Jacques Le Samedi 7 janvier 2017 18:00
Intéressant toutes ces remarques, mais la question du fond reste le mouvement breton.
Contrairement à ce que P le Guern affirme, le mouvement breton existe bien et il est d'une dimension qui m'impressionne toujours. Les associations bretonnes sont légions : sur le patrimoine, les jeux traditionnels, les radios, le théâtre, la gastronomie, la musique, les écoles, les causeries, la philosophie, l'économie, la production de films, la productions de livres, la politique, etc, etc, etc.... des milliers, des milliers de personnes!
Et ces associations ont toutes en commun : un amour de la Bretagne, une capacité à s'ignorer entre elles et un refus pathologique de toutes inspirations démocratiques exprimées dans le cadre breton....!
Prenons l'exemple caricaturale des causeries : Elles sont souvent le fait de brittophones de naissance, mais combien de ces gens passent la porte d'une école pour venir au contact des nouvelles générations??? Comme si l'amour de la langue ne pouvait s'exprimer que sous la forme du mythe des derniers mohicans!
Idem pour tous ces élus brittophones qui sur le marché aiment avec délectation à pousser la petite phrase en breton, mais qui ne font strictement rien pour promouvoir la langue et tournent pratiquement de l’œil à l'annonce d'un projet Diwan!
On pourrait en dire autant de nos célèbres artistes, qui individuellement et à l'occasion ont la larme à l’œil mais sont bien silencieux collectivement le reste du temps!
Autre exemple, depuis la fin de la guerre seule la "gauche" est politiquement acceptable : au moins 80% du mouvement breton se dit de gauche et les autres se taisent! Et que constatons nous? A part le fantasme de Cheguevareg (Cuba en Bretagne), la lutte anti-fa contre les moulins à vent (Jospin aurait dit que la menace fasciste n'avait plus de réalité...), la collaboration avec le PS (en fermant les yeux sur leur jacobinisme aigu), on apprend que.... ce sont les Corses qui nous propose leur syndicat non jacobin...!
(Justement, le seul vrai échec des Bonnets Rouges est de n'avoir pas avoir réussi à constituer des syndicats bretons... l'on t-ils seulement imaginés???)
Le vrai point commun des gens impliques dans les activités bretonnes c'est bel et bien le refus pathologique de la Démocratie (exprimée au niveau de la Bretagne), non par conviction mais par frustration honteuse...!
Faite le test dans vos associations : Toute évocation relative à la situation de la Bretagne, les droits de l'homme, l’émancipation, le viol de la démocratie se traduit immédiatement soit au mieux par un silence gêné soit au pire par un commandement à ne pas faire de politique...!
Et si évocation politique il y a, cela ne peut ce faire qu'envers les idéologies niant la réalité des peuples et des nations : Socialisme internationaliste et Républicanisme!
Souvenons-nous de l'article sur le Bourkini breton par une professeur de Diwan alors même que les professeurs de cette école (extraordinaire par ailleurs) n'abordent que peu l'histoire de Bretagne (selon le point de vue breton) au nom de programmes scolaires officiels alors que rien ne leur interdit de le faire en parallèle. Ces professeurs dont l'implication militante est majeure participent paradoxalement à la violation d'un article premier du droit des enfants (on note immédiatement que le reproche est délicat à exprimer... malgré la nécessité de le faire)!
On le constate, les Bretons n'ont pas besoin que les Français les emprisonnent, ils s’emprisonnent eux-même!
C'est le sens de la question d'Yvon Ollivier mais il préfère poser subtilement la question que de faire officiellement le constat!
Sauf à réécrire l'histoire pour se justifier, ce phénomène est récent... : Principalement post 2 GM et aggravé depuis le virage Mitterandiste!
"PS", "UMP-LR", "FN", "Bretagne administrative B4 ou B5", "Grand-Ouest Républicain", là n'est pas le problème...!
Le problème est ce qui ce passe dans la tête des Bretons... qui fait que malgré tous leur sentiments et tout le travail militant, les Bretons sont les gardiens de leur propre prison..!
(Cas unique en Europe, il faut le rappeler...!)
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Didier Lebars Le Dimanche 8 janvier 2017 06:33
Pour du changement il faut du risque et des crises. On n'a rien sans risque. Le vote des habitants de Bretagne est un vote qui veut la continuité, rien à espérer de ce côté.
- Le FN au pouvoir c'est un risque.
- Le Grand Ouest était un risque. Il suffisait que ce grand ensemble ne se supporte pas pour qu'il provoque une scission.
Dans les conditions actuelles, il n'y aura jamais d'ouverture sur le monde ou d'ouverture maritime, c'est une blague. Qui est l'idiot d'investisseur qui ferait debarquer ses marchandises à Brest (après une escale à Rotterdam) et ensuite se taper toute la suite administrative. Hormis le brain washing, l'ouverture sur le monde est un échange (entrée et sortie !) commerciale avec l'extérieur, la Bretagne a sans surprise un taux très faible, plus faible que la moyenne France.
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Lucien Le Mahre Le Dimanche 8 janvier 2017 10:04
Dans un contexte d’internet, Spered Dieub, où le "village planétaire" est au courant à la minute de ce qui se passe à l’autre bout du monde et où les transports modernes mettent moins de temps à vous emmener en Chine que pour traverser un département en diligence en 1790, la mondialisation est objectivement le fruit d’une évolution incontournable pour encore un moment !
Et de ce point de vue, les propositions de Dame Le Pen, en plus d’être archaïques ou même pas, je dirais : "vieux jeu", sont d’une pathétique faiblesse, car : l’Europe, la France, la Bretagne dans la mondialisation, cela s’entend ! Mais la Nièvre, la Creuse ou l’Ile-et-Vilaine dans la mondialisation : on sent bien qu’il y a l quand même là un léger problème d’évaluation des niveaux de compétences …
Le discernement, le jugement, l’appréciation des réalités et la faculté d’imaginer des solutions ne sont pas, que l’on sache, des qualités annexes quand on prétend à la conduite d’un Etat et cela est valable pour tous !
Pour autant, le déploiement sauvage que connait la mondialisation actuelle - la laissant agir comme le renard dans le poulailler au détriment des pays mal préparés - peut il est vrai parfaitement subir des aléas, des revers et des reculs, non seulement en fonction du prix d’une énergie encore largement dépendante de matières limitées, mais aussi selon les défenses et régulations que nous aurons su établir pour participer au match à titre de concurrents et non de ramasseurs de balles.
« Nous », c’est-à-dire : France + Europe.
La Région, qui pourrait et devrait contribuer à son niveau à l’effort commun n’ayant actuellement, on le sait, qu’un pouvoir négligeable de ... ramasseur de balles, précisément.
On finit par se demander si le dogme jacobin, d’un souverainisme plus ou moins avoué selon les partis concernés, ne sont pas finalement à l’échelon hexagonal de la même logique dominatrice et impériale que la mondialisation sauvage à l’échelle planétaire … La « raison" du plus fort.
Quoi qu’il en soit, persuadés d’avoir le nez creux et la science infuse en matière de géopolitique alors qu’ils sont prisonniers d’un dogme, il leur parait plus essentiel et plus urgent de s’occuper à nous réduire ou nous rayer de la carte, au lieu d’essayer de faire face aux grands problèmes du temps avec des solutions qu’ils peinent à trouver.
Pour donner un point de vue succinct sur une autre question : les armes qui nous restent me semblent en particulier les Droits Humains Universels et les Chartes Européennes que seuls quelques uns exploitent courageusement, ces droits à l’existence devant être le plus possible diffusés par les langues et l’Histoire.
Et évidemment, croire en la valeur et la modernité de notre combat pour la démocratie et pour cela, quitter l'adolescence politique avec l’ombre tutélaire des grands partis hexagonaux faussement protecteurs pour voter breton à chaque fois que cela est possible.
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Léon-Paul Creton Le Dimanche 8 janvier 2017 11:32
"Je le répète, ce n'est pas mon opinion ."
Spered dieub, Je pense avoir bien compris que ce n’est pas votre opinion…
J’aurais pu trouver votre expression : "Mais […] c’est jouer avec le feu que de voter Le Pen pour des raisons stratégiques", tout à fait raisonnable, si l’état français n’avait pas tout fait durant des siècles pour éradiquer de l’hexagone le nom, la langue, la culture et jusqu’au souvenir de la Bretagne. Et s’il n’avait traité les hommes et les femmes de Bretagne comme ils l’ont fait, et encore le font !
J’aurais pu trouver cette expression tout à fait justifiée, si à quelques individualités près, "tous les hommes et femmes politiques de Bretagne" ne s’étaient pas mis, à un moment ou un autre au service d’un parti français de droite ou de gauche et de leurs conceptions politiques. Et renforcés ainsi les méfaits et objectifs cités plus haut à notre encontre.
Encore justifiée si le "mouvement breton" n’avait pas été ce que Jacques à juste titre dénonce dans son commentaire.
Toujours justifiée si au bout de ces trente années d’existence, je ne cessais pas encore de me poser la même question concernant Diwan sur les résultats éducatif, sur les formateurs (militants)de cette école, ainsi que pour les choix des partis politiques et associations diverses en Bretagne.
Question qui est pour moi de savoir si Diwan "fabrique" des Bretons, ce qu’ils deviennent, ou si au bout du compte il en sort davantage de futurs adhérents pour les partis de gauche français, mais brittophones vendant l’Unité et l’Humanité sur les marchés de Bretagne et à la sortie des lycées, ou distribuant des tracts aux élections parisiennes. En ce moment où je frappe ce commentaire, j’écoute une émission sur « "Public sénat" qui sans honte stigmatise la politique chinoise contre les Ouighours (musulmans). J’entends une institutrice (Ouighour) qui s’est réfugiée en Europe , et qui regrette ici d’avoir éduqué là-bas ses petits compatriotes en chinois, de ne pas leur avoir appris ce qu’étais sa/leur culture ancestrale. Oui elle peut geindre ! Et Public Sénat de montrer de tels reportages…Sans aucune honte ! Quel cynisme, quelle ironie !
Jacques, votre professeur de Diwan aurait certainement préféré que vous ajoutiez un « e » à professeure, et effectivement si nous avons la même personne en tête l’on peut se demander « de quelle nature est la formation des petits Bretons "o diwanañ ". Ce pourrait-être une formation qui convienne très bien à l’Académie ?… Peut-être pire que celle de l’Éducation Nationale ? Diwan est sans aucun doute un secteur qui devrait être étudié par KAD dans un avenir proche. Je crois que sur Diwan le Peuple breton est sous informé.
Qu’ils soient politiciens ou fonctionnaires je n’ai plus confiance, depuis longtemps, en ceux qui militent dans des syndicats français, et dont les moyens de subsistance dépendent de l’état et qui enseignent en se pliant aux exigences de programmes scolaires officiels, ou développent en permanence le discours politique et sociétal commun de l’état.
Comme je l’ai déjà écrit ici, les indiens aux USA ont envoyé de leurs enfants dans les universités américaines, pour en faire des avocats qui puissent faire valoir les droits de leurs peuples devant les tribunaux américains! Autre forme donc de militantisme et de combat.
Je ris donc, un peu désabusé, à cette expression de "jouer avec le feu", alors que la maison est en grande partie en cendre !!!...
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Jacques Le Dimanche 8 janvier 2017 18:02
@ Léon-Paul Creton
Désolé pour le "e", mais l'importance n'est pas dans ce détail.
Qu'on se comprenne bien : Diwan est une œuvre extraordinaire, elle parvient à scolariser environ 6000 enfants (même si seulement 120 parviennent au baccalauréat faute d'établissements pour en recevoir plus) et à obtenir des résultats scolaires remarquables en étant en permanence sur le fils du rasoir au niveau financier. Diwan, c'est un miracle permanent!
Mais 2 choses sont néanmoins choquantes :
La première c'est que derrière le mythe de "Diwan", le mouvement breton se fait l'économie de dénoncer et d'agir contre la haute violation des droits de l'homme qui interdit à un peuple la responsabilité de l'enseignement de ses enfants! Il n'y a aucun autre exemple en Europe ou une population comme la Bretagne se trouve interdite du droit d'enseigner et du droit de construire ses propres programmes scolaires! (Rappel de l'article 30 des Droits de l'Enfant que la France refuse et que le mouvement breton n'évoque jamais....!)
Le pire étant l'hypocrisie des écoles bilingues, dont beaucoup aiment à critiquer Diwan alors même qu'elles n'existeraient pas si Diwan n'avait pas existé, tout comme elles disparaîtraient rapidement si Diwan venait à disparaître!
La deuxième et le point que j'évoquais. Le fait que les programmes soient imposés par Paris (violation des droits de l'homme) ne dispensent pas les professeurs de compenser! En effet, sur l'exemple de l'enseignement de l'histoire, Paris se garde de bien d'interdire officiellement! Ce sont les professeurs bretons qui prennent d'eux-même l'initiative de ne pas enseigner (du moins dans une forme comparable à la pratique en Europe)!
Je me suis souvent posé la question sur le pourquoi de cette aberration et j'y vois 2 raisons :
La première réponse est évidente, les professeurs sont souvent aussi ignorant de leur histoire que leurs élèves...!
La deuxième, les professeurs étant majoritairement de gauche, le mythe socialiste du progrès fait que le passé ne peut être qu'une horreur... Enseigner le passé et y trouver des éléments positifs c'est remettre en cause le mythe socialiste! Mais comme cet argument n'est pas avouable, on le cache derrière le risque (?) de communautarisme!
Que ce soit la raison une ou deux, voir une troisième raison, la seule chose qui est sûre c'est que ne pas enseigner leur histoire à des enfants est une violation majeure des Droits de l'Homme et de l'Enfant!
Malgré cela, Diwan devrait être affirmée et déclarée par l'ensemble du mouvement breton comme l’embryon en développement du futur système scolaire breton devant à terme se substituer au système français qu'on appelle l’Éducation Nationale en respect des Droits de l'homme... sauf que le mouvement breton fidèle à sa propre négation est loin de présenter les choses ainsi!
Une fois encore, le problème de la Bretagne c'est avant tout l'attitude unique et pathologique des Bretons!
(facile à démontrer si la Bretagne était ouverte sur le monde comme on aime à le clamer...!)
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André Le Dimanche 8 janvier 2017 19:49
quand on voit le" journaliste" rester muet devant cette affirmation , je ne peux que penser que la "province" quelle qu'elle soit ne compte pas pour ces gens là
politiques et journalistes parisiens même bateau , dépêchons nous de les envoyer au large
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Jiler Le Lundi 9 janvier 2017 10:26
La venue de Madame Le Pen au pouvoir ne serait peut-être pas aussi catastrophique qu'on le pense : rappelez-vous que c'est sous la dictature de Franco que les Basques du Sud ont relevé la tête, et créé beaucoup de ce qui fait leur force aujourd'hui. Evidemment , ça nous fait faire la grimace !
Ca provoquerait peut-être un électrochoc à ce mouvement breton puissant mais endormi, scandaleusement endormi !
De même que le mouvement des Bonnets Rouges a créé un électrochoc dans la société bretonne , et rapproché des populations qui ne se connaissaient pas , le "mouvement breton" et les agriculteurs par exemple. Et c'est ainsi que des communes qui ne votaient pas beaucoup breton ont voté , jusqu'à 40%, pour la liste Oui la Bretagne ! ... Attendons les prochaines élections pour voir ce q'uest devenu cette tendance.
Toujours est-il que se faire oublier en ne faisant plus rien, n'est pas encourageant.
je reste malgré tout confiant dans l'avenir, car à chaque sursaut comme le mouvement des Bonnets Rouges , nous progressons.
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Léon-Paul Creton Le Lundi 9 janvier 2017 10:50
Entièrement d’accord avec vous Jacques, le « e » a professeur, ou à docteur, n’a aucune importance ! Pas davantage pour moi que pour vous. C’est effectivement « un détail »et la volonté d’en mettre absolument relève du passe-temps en face des problèmes à résoudre par ailleurs.
J'étais, je suis un farouche partisan, défenseur de la volonté qui a dû dominer à la création d’une école bretonne pour notre langue et notre culture en Bretagne. École qui du fait de sa spécificité bretonne, et de ce qu’est l’état français, ne pouvait qu’être un combat contre le centralisme autoritaire de cet l’état forcément, opposé à cette idée et malgré tout, à sa mise en place.
Le fait qu’elle se soit créée dans le giron de cet « état », syndicalement, structurellement, financièrement, et avec des obligations programmatiques m’a tout de suite « mis en garde », ou position d’observation/défense. Ce n’était pas, pour moi, la dynamique d’un peuple qui le décidait, le contrôlait et le développait, et de plus sans aucune proximité n’était d’aucune utilité pour mes propres enfants, qui d’ailleurs à leur âge n’étaient plus concernés par Diwan…
Et Il me semblait impossible, dans ces conditions, que cette structure avec ses salariés, échappa au développement à plus ou moins long terme à l’enlisement corporatiste et conservateur qui prévaut dans le système du fonctionnariat que génère l’état français.
D’où mes réflexions sur Diwan et l’apport à la Bretagne au bout de trente années passées. Ce que sont devenus ces enfants et ces adultes d’aujourd’hui. Et quels ferments injectent-ils dans notre société par ce qu’ils ont reçu à Diwan ? On ne peut être plus « pratique » que moi sur le sujet !
À travers ce que je viens d’exprimer rapidement Jacques, vous pouvez subodorer l’idée que je peux me faire de Diwan comme devenant l’Éducation Nationale de… la « Bretagne de demain ( ;0). Si le modèle qui le formate domine. Mais tout peut, et doit-être organisé à condition d’être libre de le faire !
Mais avec les preuves nécessaires à ce qui serait avancé je veux bien, très intéressé par le sujet, je souhaiterais qu’un large bilan soit exposé en toute clarté, au Peuple Breton.
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Lucien Le Mahre Le Lundi 9 janvier 2017 12:45
Comparaison n’est pas raison, mais pour se positionner par petites touches par rapport à des cas de figures éclairants, on peut lire ou relire utilement le « Portrait d’un colonisé, précédé d’un "Portrait du colonisateur », tant leurs comportement interagissent l’un sur l’autre ( malheureusement je n’arrive pas à remettre la main sur l’exemplaire que je croyais avoir conservé !).
Albert Memmi, juif tunisien de langue arabe mais éduqué à la française sous le « Protectorat", fouille le problème par rapport à la colonisation française et sera partisan du mouvement de libération de son pays. Mais, les choses n’étant pas toujours aussi simples et ses espoirs ne trouvant pas leur compte dans la nouvelle Tunisie indépendante d’après 1956, il dut se résoudre à se réfugier chez l’ex-colonisateur, en France.
Autre exemple, au hasard d’une lecture récente par l'agnostique que je suis : "les Chrétientés d’Orient, entre Djihad et Dhimmitude" par Bat Ye’or, chassée de son pays comme tous les juifs égyptiens et privée de sa nationalité lors de la crise du Canal de Suez en 1956, elle se réfugia elle aussi chez l’ex-colonisateur occidental et prit la nationalité britannique avant d’enseigner en Suisse, puis de rejoindre Israël.
Pour s‘aider à comprendre certains mécanismes récurrents à travers les cultures et les siècles, voici ce qu’elle dit sur le statut de "Dhimmi", c’est-à-dire en quelque sorte "d’indigénat" des groupes ou peuples dits "du Livre » soumis au diktat et à l’impôt du vainqueur sous la domination arabo-islamique après la Conquête du Moyen-Orient, de l'Afrique du Nord et de l’Espagne, ces vastes régions étant alors essentiellement chrétiennes (l’Egypte ou la Syrie à 90%) mais aussi juives, etc... ainsi que, une fois les Turcs islamisés et durant 4 siècles, on l’oublie parfois, les nations européennes des Balkans : Serbes Croates, Albanais Grecs, Bulgares, Roumains etc…
« Sur le plan collectif, la condition de Dhimmi s’accompagne de la destruction de la culture et de l’histoire du groupe. Cette situation résulte de l’usurpation ou la récupération du passé dhimmi par le groupe conquérant, héritier légitime des territoires qu’il a conquis. Le silence sur le passé dhimmi n’est pas fortuit : il exprime l’abolition de son Histoire.
La « néantisation" d’une collectivité transfère au groupe dominateur son héritage culturel - civilisation, sciences et arts.
L’impérialisme culturel accompagne l’impérialisme territorial ; la culture, monopolisée par le pouvoir, devient un instrument supplémentaire de domination et d’aliénation. La culture, du reste, est le monopole de l’Umma ( la communauté islamique suzeraine) les langues des dhimmis sont proscrites, reléguées dans la liturgie».
N’allons pas non plus trop loin dans l’analogie, car la République n’est ni le Califat, ni la Sublime Porte, et le 21ème siècle n’est pas le 12ème ou le 19ème, mais les stratégies de domination ont souvent des logiques communes.
Il y a heureusement une résistance culturelle admirable en Bretagne, mais elle reste insuffisante tant qu'elle n'est pas relayée par le politique, un politique actuellement largement acquis à une domination toujours en mal de démocratie. Nous ne bénéficions de l’égalité complète que si nous voulons abandonner à d'autres la gestion de notre nationalité première, de notre culture et de notre territoire historique.
C’était le cas des dhimmis chrétiens ou juifs qui se convertissaient à l’Islam ...
Mais il m'avait pourtant semblé que depuis deux siècles, des Droits universels étaient intervenus dans le jeu en faveur des personnes et des peuples, bien que, contrairement aux Amérindiens cités par Jean-Paul Creton, on ne trouve pas chez nous pléthore de juristes pour les exploiter afin de nous rendre justice.
Il y a pourtant peu d'aussi belles causes à défendre !
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spered dieub Le Lundi 9 janvier 2017 15:35
Extrémistes de tous poils unissez vous !!! Peut être un début de collusion que j'ai eu prédis entre Marine et Jean Luc ...Patrick Buisson se chargera des pourparlers ...
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Jacques Le Lundi 9 janvier 2017 18:26
@ Léon-Paul Creton
Que Diwan devienne l' "Éducation Nationale" de Bretagne... j'espère que NON! L'école publique de Bretagne OUI!
Oui, un bilan sur ce que sont devenu les élèves de Diwan est souvent évoqué, même par des professeurs!
Malheureusement, la problématique sur l'enseignement de l'histoire apporte une forme de réponse!
Le fait que les programmes scolaires sont rédigés à Paris apporte un complément de réponse!
La Bretagne est clairement et tristement une exception en Europe!
Diwan est l'école qui apporte aux enfants de Bretagne l'enseignement le plus proche du respect des Droits de l'Homme tout en restant néanmoins éloigné des textes et des standards européens!
Il est temps que l’hypocrisie du mouvement breton cesse!
Mais ce n'est pas le chemin qu'il semble vouloir prendre!
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Léon-Paul Creton Le Mardi 10 janvier 2017 11:16
Lucien Le Mahre, mais vous avez raison tout de même de comparer et d’en faire une piqûre de rappel. Si l’Homme est capable de tous les modernismes, même les plus stupides, ceux-ci sont loin de porter exclusivement des progrès. Les « regrès » sont souvent plus nombreux. Quant aux droits, qu’ils soient de l’Homme ou/et universels, ils relèvent bien plus souvent de l’alibi politique et se dévalorisent vitesse grand V! Quelques mots aux frontons d’édifices de pierre prétentieux et d’imitation architecturale grecque et romaine.
Moins que pléthore de juristes me conviendrait, car se serait déjà beaucoup face au néant. Oui la Bretagne c’est une belle cause. Il faudrait que les Bretons par les dommages infligés par le pays autoproclamé comme fondateur des Droits de l’Homme, en prennent conscience !
spered dieub, vous vouliez vous faire l’avocat du « Diable », je vais m’y essayer à mon tour ! Et sans m’excuser bien entendu, ni chercher à ce que d’autre m’excusent ! Qu’ils conservent donc leurs indignations et anathèmes.
Les nations de France ne peuvent se tromper en faisant le constat, et en affirmant que tous les partis de France sont extrémistes! La Bretagne, depuis des siècles, n’en subit-elle pas les effets désastreux et destructeurs organisés, pérennisés, intellectuellement confortés par les uns et les autres? Et le FN pour nous, qu’aurions-nous « encore » à perdre serait-il davantage, serait-il pire que ceux de Mélenchon, Fillon, Laurent, Holland, Chevènement, Dupont Aignan, etc. Je ne parierais pas là-dessus ! Mais je suppose qu’aux jeux du cirque, il devait bien y avoir des parieurs ?
Donc tous les électeurs du FN sont extrémistes car les autres partis, disent et redisent qu’il n’est pas « républicain » et que ses électeurs en conséquence, les 20 % des inscrits, ne le sont donc pas non plus, et ne sont que des extrémistes à intelligence limitée! Comment et pourquoi n’ont-ils pas alors « interdit » ce parti? Pourtant les interdits à la pelle, ils connaissent ! Ils ne l’ont pas fait parce qu’ils s’en servent, il est pratique, utile, gage de réussite lors des élections ! Et puis que se passerait-il ensuite ? L’on ne met pas aussi facilement hors-la-loi ce parti, et implicitement ses 20% du corps électoral français. Donc comme on ne peut pas le faire, au moins en tirer profit, n’est-ce-pas ? Le discours et les actes politiques français n’ont plus de sens, et les politiciens qui le pratiquent sont incohérents !
Il faut donc toujours arriver en finale contre le FN !!!
L’on peut alors dire que des partis « républicains » accepteraient (souhaitent surtout) des non républicains hors-leurs-lois considérés comme tels, et s’y trouvant eux-mêmes du même coup, pour légitimer leurs élections dites « démocratiques et républicaines » dont le Grand Satan national extrémiste serait la martingale faisant emporter le jackpot ! Élections doublement légitimées par le réflex républicain » conditionné et le « Peuple Réflex Républicain » pavlovien. Je dois dire que trouve tout cela, sacrément, de bas étage !!!
Je me marre tellement que je grossis à peine le trait!
NB : 20%, peut-être plus que moins ! Et ceci dit et écrit je préfère qu’un authentique Breton remporte l’élection ! Mais ceci c’est une autre histoire.
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Lucien Le Mahre Le Mardi 10 janvier 2017 14:30
J’espère ne pas lasser, mais je ne peux m’empêcher de livrer cette note supplémentaire concernant les notables, toujours extraite de l’étude des groupes et nations en situation de dhimmitude citée précédemment et qui, sans vouloir faire du copier/coller intégral, me parait tout de même devoir être examinée de près, à la lueur de nos récurrentes déconvenues :
« Les « notables » assumaient une fonction qui ne manquait pas d’ambiguïté. Intermédiaires entre les masses dhimmi qu’ils administraient et le pouvoir musulman qui les utilisait, ils devenaient, par les privilèges attachés à leur fonction, les agents de l’oppression et son soutien. Mieux ils servaient l’Empire, plus ils s’enrichissaient et consolidaient leur emprise sur leur communauté. »
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