Depuis que nous avons déposé un recours auprès du tribunal administratif de Rennes, début décembre, le dossier de l'ex-Clemenceau n'en finit pas de rebondir et son éventuel départ pour un démantèlement au Royaume-Uni d'être reporté.
La semaine passée, nous apprenions qu'il était nécessaire de draguer le chenal d'arrivée à Hartlepool pour accueillir la coque Q790. Aujourd'hui, le capitaine du port de Hartlepool dit vouloir poursuivre le dragage de ce chenal. Cela signifie-t-il que le travail n'est pas achevé ou la profondeur encore insuffisante pour recevoir un navire de la taille du Clemenceau ?
En tout cas, cela témoigne, une fois de plus, de la légèreté avec laquelle cette affaire est traitée !
Maintenant c'est la présence sur la 'vieille coque' d'algues indésirables et de crépidules qui est révélée au public.
Décidément, l'odyssée du Clem n'en finit pas de 'faire des vagues' !
Ces anomalies techniques et écologiques sont avérées après que les autorités françaises aient délivré, mi-décembre, toutes les autorisations de transfert frontalier. Cela prouve, entre autres, le bien-fondé du dépôt de notre recours et renforce nos arguments.
D'où la demande par notre avocat, dans le cadre de l'action en justice, de désignation d'un expert judiciaire indépendant.
Ces rebondissements ne cachent-ils pas d'autres difficultés et d'autres problèmes plus importants ?
Quoiqu'il en soit, notre vigilance reste de mise.
Les co-présidents, Roger Abiven et Alain Le Suavet