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Le retour du Clemenceau à Brest
Dépêche de Marc Le Toullec
Publié le 16/02/06 18:56 -- mis à jour le 00/00/00 00:00

Le président Chirac vient d'ordonner le retour du Clemenceau en France. Le Conseil d'Etat à jugé que le porte-avions représente un déchet dangereux. Donc retour au berceau pour ce porte-avions qui a été mis en service à Brest en 1961. Mis à la retraite à près 36 ans de service, le feuilleton du Clemenceau a connu de nombreux rebondissements. En juillet 2002 il est désarmé à Toulon. Le 13 octobre 2003, il quitte son port d'attache et est remorqué pour être désamianté en Espagne. Coup de théâtre ! Au lieu de prendre la direction de la péninsule Ibérique, Le Clemenceau change de cap et prend la direction de la Turquie. La société espagnole en charge des travaux avait décidé de rapatrier le navire à Aliaga en Turquie. Le 23 octobre, la Marine Nationale rompt son contrat avec l'Espagne, estimant que le désamiantage doit s'effectuer dans un pays de l'Union Européenne. Le Tigre s'en retourne à Toulon ! Il y restera jusque la fin 2005. Le 30 décembre de cette même année, sur décision de justice Le Clemenceau appareille pour l'Inde. Le 12 janvier 2006 il est stoppé par les autorités égyptiennes et lui refuse l'accès au Canal de Suez. Et pourtant, ce n'est pas la première fois que le navire emprunte le Canal ! Dans la foulée, l'Inde lui interdit ses eaux territoriales en attendant la décision de la Cour Suprême Indienne. Le 23 janvier, le porte-avions s'engage dans le Canal de Suez en direction de Alang en Inde. Il sera bloqué dans les eaux territoriales indiennes. On connaît la suite, le 16 février, Jacques Chirac ordonne le rapatriement du navire sur Brest. Cette péripétie à un coût. On estime à environ 15 millions d'Euros de dépenses pour les aventures du Clemenceau, imputées au contribuable. Le Maire de Brest, François Cuillandre réagit (lire dépêche ABP). Par ailleurs il estime qu'aucune entreprise ne peut effectuer sur la région cet important travail de désamiantage. Pourtant, le DG de la société Brest Récupération pense le contraire. Il serait intéressé par le traitement du navire. Sachant bien entendu les problèmes de traçabilité de l'amiante que le Ministère de la Défense à reconnu dimanche dernier avec 30 tonnes de produits amiantés évaporés dans la nature ! Dans l'heure les Brestois et les anciens du Clemenceau attendent le retour du vieux navire en rade de Brest, d'ici 3 mois. ABP/MLT

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