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- Communiqué de presse -
Réaction de Bernadette Malgorn à l'issue du second tour de la présidentielle 2012
Les Français ont fait le choix de porter M. François Hollande à la présidence de République. Dans la tourmente économique mondiale et européenne, Nicolas Sarkozy réalise un score honorable.
Par Bernadette Malgorn pour Bernadette Malgorn le 6/05/12 21:47

Les Français ont fait le choix de porter M. François Hollande à la présidence de République. Dans la tourmente économique mondiale et européenne, Nicolas Sarkozy réalise un score honorable. Dans son message aux Français, il a montré qu'il était un grand homme d’État et je tiens à saluer son action pour conduire la France durant ces cinq années difficiles.


Aujourd'hui, les socialistes détiennent tous les pouvoirs du plus haut niveau de l’État, comme au Sénat, dans les régions, les départements et les grandes métropoles. J'appelle les Bretonnes et les Bretons, qui ont le souci de l'équilibre, à défendre les valeurs de liberté et de responsabilité de la droite et du centre et à rassembler leurs forces pour les échéances législatives et préparer la reconquête, déclare Bernadette Malgorn, leader de l'opposition au Conseil régional de Bretagne.

Bernadette Malgorn est conseillère régionale, Présidente des élus de la droite et du centre \"groupe Droite et Centre de Bretagne\" au Conseil régional de Bretagne
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Vos 3 commentaires
Reun Allain Le Mardi 8 mai 2012 23:04
François Hollande aura fait un score des plus élevés en Bretagne et pas dans n’importe quelle Bretagne. C’est étrangement et probablement pas par hasard que c’est une Bretagne réunifiée qui se retrouve dans un vote homogène. Mais de quel vote parle t-on réellement? Celui d’une adhésion au nouveau président ou celui d’un rejet de son prédécesseur. A part les votes militants , la majorité des gens sondés ne semblent pas croire à un quelconque miracle. Il n’y a pas évidemment qu’une seule vérité pour résumer tous les ressentiments des électeurs mais il est clair que Nicolas Sarkosy ne se soit pas rendu particulièrement sympathique aux Bretons et ils le lui ont fait savoir.
Il y eut d’abord cette campagne électorale désastreuse de 2007 lorsqu’il déclara « Je me fous des Bretons. Je vais être au milieu de dix connards en train de regarder une carte ! “ si on en croit le livre de Yasmina Reza citant ainsi Nicolas Sarkozy, furieux dans les derniers jours de sa campagne. Ceci n’ayant jamais été démenti, il n’y eut pas lieu de remettre en cause l’authenticité de cette déclaration. La chose aurait été pardonnée et oubliée s’il n’y avait pas eu une altercation avec un des marins présent lors de sa visite au Guilvinec en 2008. Ce dernier ayant par la suite fait amende honorable, une parole d’apaisement en direction des Bretons en général auraient arrangé les relations « diplomatiques » entre les Bretons et le président des Français. Il n’avait pas compris qu’un conflit avait un seul individu identifié comme Breton est interprété comme une agression contre toute la communauté bretonne.
Il a confondu la notion de « communautarisme » tel qu’on applique ce terme pour définir le phénomène des banlieues avec ce qui est notre conscience collective bretonne. Confondre ces deux notions fut une erreur de jugement mais elle est hélas partagée par la plupart des intellectuels forgés au mythe de la « république une et indivisible ». De ce seul point de vue, Nicolas Sarkozy ne fut pas plus coupable que certains dirigeants du FDG qui s’affichèrent au titre de ses opposants les plus farouches.
Fils d'un Hongrois aisé , Pál Nagy-Bócsay Sárközy né à Budapest, en 1928, dans une famille de l'aristocratie hongroise, l’ex président est à sa façon aussi un immigré de seconde génération qui été élevé dans un monde parisien hyper protégé. Habitant d’un autre ghetto en banlieue parisienne il ne lui aura jamais été donné l’occasion de comprendre la subtilités des peuples de l’ouest de l’Europe et en particulier celle des Bretons. Il est étonnant que personne dans son entourage politique n’ait eu le souci de l’en affranchir.
Aux affronts super médiatisés, se sont ajoutés d’autres sans doute moins visibles mais sûrement plus déterminants. Il n’aura échappé à personne que la Bretagne fut une des région les moins visitées par le président comme par les membres de son gouvernement. Peut être dix fois plus de voyages dans le sud de la France qu’en Bretagne. Il était clair que le regard de Nicolas Sarkozy se portait plus volontiers vers la Méditerranée que vers l’Océan Atlantique. Il aurait eu une occasion de laisser son nom dans l’histoire en lançant sa réforme des collectivités territoriales. Au lieu de cela lorsqu’il s’exprimé le 8 mars 2011 devant les Bretons au sujet de la réunification, il a fait semblant d’ignorer que la loi telle qu’elle existe, nécessite l’accord de la région administrative qui est quittée. Prétendre en l’état que les Bretons avaient « leur destin en main » était une contre-vérité évidente qu’il ne pouvait ignorer. Ce faisant, on se demande comment il ne pouvait pas se rendre compte qu’il prenait les Bretons pour des demeurés. On a aussi du mal à comprendre comment son conseiller en communication Frank Delouvrier originaire de Loire-Atlantique n’ait pas été en mesure d’assurer le service pour lequel il était payé.
L’autre affront fut de n’avoir jamais appelé des Bretons à des fonctions ministérielles et cependant ce n’est pas par défaut de compétences. Certes il avait imaginé faire entrer dans son gouvernement des personnalités comme Louis Le Pensec ou Jean Yves Le Drian mais comme ils sont socialistes, cela tenait plus du gadget ou du piège bassement politicien.
La roue tourne, pour durer il faudra au successeur respecter les Bretons en qualité de véritable collectivité humaine émancipée avec une histoire qui lui est propre et non pas comme des sujets quelconques d’une province mineure. La Bretagne est sans doute un nain politique mais elle pèse d’un poids des plus significatifs en matière économique, culturelle et intellectuelle. Le meilleur moyen de perdre est d’ignorer cette réalité.
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Arzh-bihan Le Mercredi 9 mai 2012 23:30
Votre commentaire a vraiment belle allure et je crois moi aussi humblement que le " grand homme d’État " a souvent eu la vue basse ...
En revanche, en dépit de leurs calculs politiques, de leurs présences médiatiques et des résultats qu'ils en attendent individuellement, nous verrons rapidement si les membres de l'entourage sans doute bien plus breton du compagnon de la nouvelle "première dame" française, permettra à la Bretagne de voir se réaliser de grandes avancées pour ce qui en est de ses principales revendications ...
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Waroch Le Jeudi 17 mai 2012 22:57
Bretons, besoin d'un contre pouvoir contre le gouvernement ayrault ? Votez PB, UDB, Breizhistance ou MBP ! Que se soit EELV, FdG UMP ou autre, ils ont leur centrale a Paris et agissent comme tel, on a rien a attendre d'eux ! Alors que Malgorn nous appelle a voter pour un parti qui " se fout des bretons", les bretons ne seront pas dupe !
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