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- Communiqué de presse -
Phase 2 du projet de Bretagne à Grande Vitesse « Aucun renoncement ne peut être toléré »
François Cuillandre et Bernard Poignant réagissent à l'annonce faite par le Gouvernement, par la voix de Benoît Apparu au Sénat le 28 septembre, de renoncer à la phase 2 du projet «Bretagne à Grande vitesse» dans le cadre du schéma national d'infrastructures de transport. Cette phase devait permettre de passer sous la barre des 3 heures après 2014
Bernard Poignant Par Quimper Communauté le 5/10/10 16:03

François Cuillandre, maire de Brest, président de Brest Métropole Océane et du Pays de Brest et Bernard Poignant, maire de Quimper, président de Quimper Communauté et du Pays de Cornouaille, réagissent à l'annonce faite par le Gouvernement, par la voix de Benoît Apparu au Sénat le 28 septembre dernier, de renoncer à la phase 2 du projet « Bretagne à Grande vitesse » dans le cadre du schéma national d'infrastructures de transport. Cette phase devait permettre de passer sous la barre des 3 heures après 2014.

Ils réaffirment leur attachement commun à la réalisation du projet « Bretagne à Grande Vitesse » consistant à mettre Brest et Quimper, de manière concomitante, à 3 heures de Paris. Le projet « Bretagne à Grande Vitesse » ne consiste pas à rapprocher la seule agglomération de Rennes, mais de travailler également sur les lignes infra-régionales de Bretagne, nécessaires au développement de l'ensemble de la région.

Le projet « BGV » est un projet « d'union sacrée » défendu par tous les élus bretons quelque soit leur tendance politique. Ce consensus est fondé sur l'indispensable désenclavement de la Bretagne, son rattachement aux grands réseaux européens et sur l'assurance que les études puis les travaux soient menés de manière simultanée au nord et au sud de la Bretagne.

2014 n'est qu'une étape. Ce n'est pas le terme du projet. C'est la raison pour laquelle les études pour réaliser les lignes grande vitesse après 2014 sont indispensables. Il ne saurait y avoir un frein à ce calendrier.

Ils estiment que l'annonce faite par le gouvernement devant les sénateurs confirme hélas que ce projet ne fait pas partie de ses priorités alors que le projet de liaison Sud-Ouest fait l'objet d'avancées constantes. Bien qu'il soit, pour une grande part, cofinancé par les collectivités bretonnes, les deux maires constatent que ce projet fait, encore une fois, l'objet d'un déficit de la solidarité nationale.

Des engagements ont été pris par l'État pour commencer les études sur la partie Nord et Sud de la Bretagne pour 2014. Les engagements doivent être tenus et aucun renoncement ne peut être toléré.

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