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Loig Chesnais-Girard avec Eluned Morgan, Première Ministre du Pays-de-Galles. À droite Stéphane Perrin vice président Région Bretagne.
- Communiqué de presse -
Loïg Chesnais-Girard renforce les liens interceltiques
Ce déplacement témoigne de la volonté de la région Bretagne de s’inscrire activement dans un réseau européen de coopérations interceltiques. Par la culture, l’éducation, les innovations énergétiques et les échanges économiques, la région réaffirme son identité tout en se projetant vers un avenir durable et solidaire.
Par ChatGPT pour ABP le 26/11/24 9:37

Loïg Chesnais-Girard renforce les liens celtiques en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande

Du 11 au 14 novembre 2024, Loïg Chesnais-Girard, président de la Région Bretagne, a effectué un déplacement officiel en Écosse, au Pays de Galles et en Irlande. Ce voyage avait pour but de consolider les coopérations dans divers domaines tels que la culture, l'éducation, l'énergie et les échanges économiques.

Un partenariat historique avec le Pays de Galles

Le déplacement a marqué les 20 ans de coopération entre la région Bretagne et le Pays de Galles, scellés par un premier accord en 2004 sous le mandat de Jean-Yves Le Drian. Parmi les réalisations récentes :

  • Un dispositif de financement conjoint innovant, permettant à des projets bretons et gallois d’être soutenus simultanément. Par exemple, les universités de Rennes et de Cardiff collaborent sur des projets en cybersécurité.
  • Un plan d’action pour la mobilité des jeunes relancé en mars 2024, impliquant des lycées bretons et gallois.
  • Des échanges culturels, tels que les concerts communs entre l'Orchestre National de Bretagne et le BBC National Orchestra of Wales.

Énergies renouvelables en Écosse

En Écosse, Loïg Chesnais-Girard a présidé le groupe de contact avec le Royaume-Uni dans le cadre du Comité des Régions. Lors de sa rencontre avec le Premier ministre écossais John Swinney, il a discuté de la création d’un cluster Atlantique pour développer l’éolien offshore flottant, une filière stratégique pour les deux nations.

Un partenariat renforcé avec l’Irlande

La coopération avec l’Irlande, jeune mais dynamique depuis un accord signé en 2023, s'est également intensifiée :

  • Le Brexit a renforcé la connexion maritime entre Roscoff et Cork, facilitée par Brittany Ferries.
  • Des partenariats entre universités bretonnes et irlandaises visent à favoriser les mobilités étudiantes et à développer des recherches communes dans des domaines tels que la nutrition, la cybersécurité et le développement durable.
  • Une collaboration sur les mégalithes, patrimoine commun des deux territoires, est à l’étude. Il n'aura échappé à personne que les pays qui partagent en héritage une langue celtique partagent aussi une concentration impressionnante de sites mégalithiques.

Distinction du président irlandais Michael D. Higgins

Lors de sa visite à Dublin, Loïg Chesnais-Girard a assisté à la remise du Collier de l’Hermine au président irlandais Michael D. Higgins par Lena Louarn, chancelière de l’ordre. Ce prestigieux collier, œuvre de l’atelier Toulhoat, conféré par l'Institut Culturel de Bretagne - Skol Uhel ar Vro, récompense les personnalités œuvrant pour la culture bretonne et celtique. Michael D. Higgins, également poète, est reconnu pour son action en faveur des langues et cultures celtes. En 2021, il avait déclaré au président Macron lors de la censure par le Conseil Constitutionnel d'une partie de la loi Molac: « La langue irlandaise est un élément fondamental de notre culture, tout comme le breton est une partie importante de la culture française. »

Une Bretagne tournée vers l’avenir

Ce déplacement témoigne de la volonté de la région Bretagne de s’inscrire activement dans un réseau européen de coopérations interceltiques. Par la culture, l’éducation, les innovations énergétiques et les échanges économiques, la région réaffirme son identité tout en se projetant vers un avenir durable et solidaire.

Document PDF Le communiqué. Source :Région Bretagne
Voir aussi sur le même sujet : interceltisme,collier de l\'hermine
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Vos 30 commentaires
Rafig 44 e Breizh Le Mardi 26 novembre 2024 13:04
"la région réaffirme son identité " B4
Est-ce qu'il y avait des représentants du département breton de Loire-Atlantique ?
Nantes est jumelée avec Cardiff ... et on parle de Rennes (par substitution) !
Sans la Loire-atlantique toutes ces initiatives ne sont que des coups d'épée dans l'eau.
La B4 ne représente pas la Bretagne mais un morceau fabriqué par le pouvoir français donc soumis à la France. Aucune décision pour le rayonnement de la Bretagne (la seule à 5 départements) ne sera prise car la Loire-atlantique en est exclus selon la volonté de la France.
Et au niveau de nos partenaires celtes, combien affichent la Bretagne historique ou se contentent d'être conformistes avec les découpages officiels ?
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Anne Merrien Le Mardi 26 novembre 2024 14:27
La B4 n'a pas été fabriquée seulement par la France : les politiciens nantais, puis rennais, puis bretons dans leur quasi unanimité, y sont pour beaucoup.
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De Rafig Naoned à Anne MerrienLe Vendredi 29 novembre 2024 13:10
Non le seul responsable c'est l'État français qui depuis 1789 n'a de cesse de détruire toutes les "autres nationalismes". 1789 : suppressions des Parlements provinciaux. (sans vote du peuple) Disparition des provinces (sans vote du peuple) 1789-90 : création des départements (sans vote du peuple) Une seule nationalité : citoyen français pour tous. (sans vote du peuple) Depuis 1941 1956 1972 1983 2014-15. création de régions administratives qui ne correspondent pas aux limites des provinces. (sans vote du peuple) Donc c'est bien l'idéologie nationaliste française qui s'impose et remodèle son territoire sans tenir compte des peuples (supprimés) ni des citoyens.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Vendredi 29 novembre 2024 23:14
L'Etat central consulte les élus locaux. L'ouest est une idée nantaise. Rennes se verrait bien aussi au centre d'une grande région. Même Brest se veut pro-grand-ouest, pour se donner des airs de vraie métropole. Si les élus bretons voulaient la Réunification, ce serait chose faite depuis longtemps. Trop facile d'incriminer l'Etat central. Les élus évidemment ne souhaitent pas que les électeurs puissent donner leur avis. D'où la perdition de la pétition des 100 000.
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Anne Merrien Le Mardi 26 novembre 2024 17:00
Il s'agit du Comité des Régions du Conseil de l'Europe ?
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Penn Kaled Le Mardi 26 novembre 2024 18:11
Mat tre comme quoi tout n'est pas négatif au conseil régional,mais pourquoi continue t-il de s'interdire des relations avec l'Angleterre ??? Si au niveau culturel c'est évidemment moins important qu'avec les pays celtiques quoi que, par contre au niveau économique c'est potentiellement d'une autre importance.Alors avez vous des explications, la vieille rancune vu que les Bretons furent chassés par les saxons ? pas uniquement par eux d'ailleurs ni la seule cause. Le mauvais souvenir des tuniques rouges qui ont effectivement causés des ravages et des exactions en Bretagne durant les guerres franco anglo bretonne. Ne pas déplaire aux autres pays celtiques, malgré que actuellement les gouvernement actuellement les gouvernements irlandais et anglais sont le plus souvent copains comme cochons plutôt que ennemis. Avez vous d'autres explications ????
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De Anne Merrien à Penn KaledLe Mercredi 27 novembre 2024 10:07
La B4 fait pâle figure à côté du pays de Galles, de l'Ecosse, de l'Irlande, alors à côté de l'Angleterre !
(1)
De Rafig Naoned à Penn KaledLe Vendredi 29 novembre 2024 13:03
C'est parce que la "bretagne" (B4) n'est qu'une région qui est autorisée, par l'État français, à rencontrer d'autres régions d'Europe. Lorsque la Bretagne était un état elle tutoyait les autres nations d'Europe. C'est cela lorsque l'on est dégradé et que l'on jour en 3e division. Mais rassurez-vous, de ces discutions, il nen sortira rien du tout par ce que la République française n'en tiendra pas compte.
(1)
Naon-e-dad Le Mercredi 27 novembre 2024 11:19
Il serait intéressant, juste pour sécuriser le lecteur ou légitimer ce genre d'article automatique , de:
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. connaître la requête qui a été soumise à ChatGPT.
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. savoir si des indications particulières sur le territoire d'exploration de données ont été fournies (par exemple, priorité au communiqué de presse de la région Bretagne)
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En clair, s'agit-il seulement d'une synthèse automatique du communiqué de presse placé en pièce jointe ou chatGPT est-il allé balayer la toile?
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De manière très générale - je parle en tant que lecteur - , la réponse à ce genre de question permet de contextualiser, l'information proposée, et de la fiabiliser (ou non) .
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Comme l'on dit en communication, il est important de savoir d'où parle l'acteur (qu'il s'agisse d'un humain ou d'un automate) qui s'exprime. Quel est son environnement de référence, où l'acteur se situe-t-il?
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Mat eo ar mekanik. Talvoudus eo. Mes n'eo ket lemm e spered, pe kentoc'h n'eus spered ebet e-barzh ur mekanik, forzh peseurt bennak e vefe. Setu perak e vefe talvoudus, d'am meno, diskouez, d'an nebeutañ ar goulenn a zo bet kaset d'an urzhiater (d'ar meziant ChatGPT). Ha lennerien all o defe un ali diwar-benn-se?
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De P. Argouarch à Naon-e-dadLe Mercredi 27 novembre 2024 20:46
j'utilise principalement chatGPT pour les communiqués suites à quelques erreurs de sa part.. Je lui envoie le communiqué et lui demande de faire un article pour ABP basé sur le communiqué. Ca lui prend une seconde, donc le temps gagné est conséquent pour un travail gratuit et tout a fait acceptable.
(1)
Anne Merrien Le Mercredi 27 novembre 2024 16:57
Le Brexit aurait pu éloigner la Bretagne du pays de Galles ou de l'Ecosse. Apparemment, ce n'est pas le cas. Et l'Irlande s'est rapprochée.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mercredi 27 novembre 2024 21:36
S'il n'y avait pas eu le Brexit, l'Irlande, l'Ecosse et le pays de Galles ne se seraient pas tant que ça intéressés à la B4. Pourvu qu'on ne finisse pas par les décourager de s'intéresser aux 4/5 de nous.
(0)
De Penn Kaled à Anne MerrienLe Jeudi 28 novembre 2024 08:39
Demat Anne, dans mes suggestions au sujet des relations anglo brittones j'ai toujours insisté pour y associer la Loire Atlantique.Je ne suis pas particulièrement fan des anglais, ni anti d'ailleurs, seulement si ces relations aboutissaient, cela créerait de fait des fondamentaux favorable à une émancipation de la Bretagne. N'oublions pas que ce pays a été un soutien à l'indépendance jusqu'à son crépuscule.Par ailleurs d'après Jean Clément Martin je viens d'apprendre que lors de la révolution en 1793 la France craignait que l'Angleterre ne mette la main sur la Bretagne, c'est à dire deux siècles et demi après l'annexion Le mouvement breton en général malgré ses divisions défend du mieux qu'il le peut notre langue et notre culture, par contre j'ai le sentiment qu'il abandonne le terrain économique alors que c'est le nerf de la guerre, par contre grâce à l 'UDB il reste un peu présent sur le terrain social. Il manque une vision stratégique pour imaginer comment une nouvelle configuration géopolitique tourné vers notre espace atlantique, en établissant des relations avec Londres entre autres, pourrait complètement changer la donne dans le sens historique ou les mêmes cause produisent les mêmes effets.Maintenant si effectivement B4 a un budget dérisoire par rapport par exemple au Pays de Galles, de superficie correspondant aux trois départements de l'ouest de la Bretagne pour ce qui concerne le PIB nous avons rien à leur envier. Même si ce n'est pas comparable, si l'Irlande avait attendu la réunification pour accéder à l'indépendance, je crains qu'elle attendrait toujours, alors qu'il y a une forte probabilité de cette réunification à l'avenir, l'attractivité de part la bonne santé économique de la république y sera un plus .
(4)
De Benedicto à Anne MerrienLe Jeudi 28 novembre 2024 22:09
On se rend compte surtout que l'UE, c'est du flan, une usine à produire des normes, des postes et des indemnités. L'UE ce sont les dirigeants pro-Poutine qui se multiplient comme des petits pains. Sommes-nous plus proches de la Slovaquie que du Royaume-Uni ?
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jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Jeudi 28 novembre 2024 09:26
B4 = Bretagne amputée de la Loire Atlantique.
Trignac, les forges,le rugby,etc et Pontypridd ,la Rhonda Cynon Taf qui entretiennent des liaisons depuis une vingtaine d'années n'ont pas été associés à cette délégation.??????
Ex en 2024 échanges scolaires ,rugby à XV
Il est important que nous de Loire Atlantique, avec notre force économique,maritime etc soyons constamment dans ce genre de structuration.
Même si nous devions payés nos déplacements, il faut que nous en faisions parti.
Quelles sont les positions des organisations bretonnes sur notre remarque?
(3)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer
Erispoe 2025 Le Samedi 30 novembre 2024 13:13
La plupart des commentaires ne concernent que la question du périmètre de la Bretagne avec le fameux "44", morne entité administrative dont les limites méridionales et orientales ne correspondent d'ailleurs pas aux limites de la Bretagne en 1789.
Finalement avec un Grand-Ouest nous nous épargnerions de toute cette réthorique, et reviendrions peut-être à ce qui compte vraiment : nos relations avec le monde et nos choix en la matière, la langue, l'économie.
(8) 
De Penn Kaled à Erispoe 2025Le Samedi 30 novembre 2024 19:45
Etes vous sérieux avec un tel pseudo ? ou bien s'agit t-il d'une provocation ? Quel intérêt ce genre d'appellation grand ouest territoire géographiquement incohérent, si encore vous auriez parlé d'Armorique malgré qu'elle ne correspond pas à cette zone géographique, la basse Normandie par contre en faisait partie. Justement par chance la réunification de cette province a contribué à évité que l'on deviennent des ouistitis.
(0)
De Anne Merrien à Erispoe 2025Le Samedi 30 novembre 2024 22:21
Puisse le grand ouest ne jamais advenir ! Encore plus humiliant que la B4 et les PDL.
(0)
Anne Merrien Le Dimanche 1 décembre 2024 12:33
Votre commentaire illustre que la promotion de la langue bretonne ne coïncide pas avec le combat pour la Réunification. Je suis favorable aux deux, mais j'ai pu constaté que ces deux revendications étaient concurrentes.
(1) 
Ted Benoît Le Mercredi 4 décembre 2024 07:26
@Anne Merrien
"L'Etat central consulte les élus locaux. L'ouest est une idée nantaise."
Faux.
L'Etat central s'impose puis corrige à la marge pour éviter des récréminations préjudiciables à son dessin.
Le quart-nord ouest, c'est d'abord un découpage séparant le Morbihan en plus de Nantes.
Ou un 44 séparé mais avec pour préfecture Angers
Quand Paris s'est rendu compte que ça allait trop loin pour les Nantais de les séparer de la Bretagne puis de les assujettir à Angers, il a donné le change en promettant à Nantes un Gros Ouest.
Alors ce n'est pas pour dédouaner les élus locaux qui ont évidemment une part de responsabilité énorme, mais à aucun moment les impulsions et feuilles de route ne sont issus de Nantes, Rennes ou Brest mais de Paris.
Ce qui, d'ailleurs, ne fait que ressortir l'assujettissement des ces villes qui n'en tirent que la misérable gloire qu'elles méritent, notamment avec la dégradation à vitesse grand V de leurs qualités de vie.
(2)  Envoyer un mail à Ted Benoît
De Anne Merrien à Ted Benoît Le Mercredi 4 décembre 2024 11:48
Les régions économiques de 1919 créées par les chambres de commerce avaient un avant-goût de grand ouest. L'économie n'ayant pas de frontières, bâtir par la suite des régions politiques sur ce critère fluctuant n'était pas une bonne idée. Je ne vois pas trop actuellement quels politiciens bretons seraient vraiment favorables à la Réunification. Voter des vœux alors que la loi permet de faire de vraies demandes, c'est user de faux-semblants. Quand une mesure est impopulaire, on dit que c'est la faute de l'Europe (comme pour la dernière réforme territoriale). De même, si la Bretagne reste amputée, on dit que c'est la faute de l'Etat. On nous console comme ça. Cela assure surtout une paix royale à nos élus. Même la perdition de la pétition des 100 000, on nous dit que c'est la faute de l'Etat ! Du grand n'importe quoi.
(0)
De Benedicto à Ted Benoît Le Mercredi 4 décembre 2024 17:00
Ce n'est absolument pas "Faux"... depuis le XIXème siècle (car absolument rien a changé sur ce sujet), quelque soit les couleurs politiques, élus et milieux économiques nantais veulent une région centrée sur leur ville, en général englobant l'intégralité de la Bretagne et les régions limitrophes (sans tout ou partie de la Normandie), soit uniquement une partie de la Bretagne (56, Sud-29) et les régions/départements limitrophes (et souvent la Touraine, le 79 voire les Charentes également). Les élus et milieux économiques rennais proposant eux plutôt une Bretagne à 5 départements voire englobant la Mayenne, et plus rarement le Maine-et-Loire et la Manche. Le Finistère réclamait B5 stricto-sensu, les Côtes du Nord calqués sur le 35, le Morbihan oscillant entre B5 ou une région élargie à la Vendée, Mayenne et Maine-et-Loire (mais pas au-delà). L'Etat n'a donc pas eu beaucoup besoin de forcer avec des élus aussi peu bretons, et a opté pour une solution médiane, qui n'a certes pas satisfait tout le monde mais qui n'a ulcéré personne (et notamment la Vendée, le Maine-et-Loire et les grandes villes). Les premières régions ont été crées en 1938 par décret. Nantes capitale d'une région "Pays-de-la-Loire" a 5 départements, Rennes capitale d'une région "Bretagne" a 4 départements, Basse-Normandie etc.. 1956 n'est qu'un copier-coller des régions crées par le décret de 1938, décret qui n'a pas pu réellement entrer en application du fait de la Guerre, de l'occupation, des nouvelles frontières de la France et de la ligne de démarcation, coupant par exemple l'Indre-et-Loire et la Charente en deux. Mon opinions sur ce sujet et que la logique départementaliste empêchera systématiquement une B5 stricto-sensu. Non pas à Paris, mais déjà localement. Département = réunification impossible. Vouloir rattacher le 44 à la Région Bretagne (alors que l'on ne voit absolument pas comment la Vendée ou la Mayenne pourrait rejoindre le Centre ou l'Aquitaine plutôt qu'un "Ouest" régional...) avant d'éventuellement supprimer les départements plus tard est un raisonnement scolaire et naif. Cela n'arrivera jamais, j'en suis convaincu à 99,99 %. C'est depuis que les départements existent que la Bretagne est désunie et absolument incapable de raisonner Bretagne, bretons.
(6)
De Anne Merrien à Ted Benoît Le Jeudi 5 décembre 2024 19:12
"des élus aussi peu bretons" : CQFD
(0)
Breizh, 0 departamant Le Mercredi 4 décembre 2024 17:48
Au lieu de se féliciter des relations institutionnelles directes entre la Bretagne et le Pays-de-Galles en particulier, nous n'avons qu'une suite de litanies injustifiées pour dénigrer la Région Bretagne, son Président etc
Toujours venant des mêmes bien sûr !
Les lisez-vous remettre en cause leurs élus qui sont incapables de remettre en cause leur jumelage permanent (et pour le coup, un vrai jumelage, comme une maison !) avec la Vendée ou l'Anjou ?
(5) 
De Anne Merrien à Breizh, 0 departamantLe Vendredi 6 décembre 2024 21:41
La plupart des élus du 44 ne veut pas de la Réunification, c'est évident. Mais LCG ou d'autres en B4 se gardent bien de le dire. Ils s'alignent même sur le mythe du référendum organisable par l'Etat pour assurer une paix royale à leurs chers collègues du 44. Personne en B4 ne s'est scandalisé que la pétition des 100 000 n'ait pas été inscrite dans l'ordre du jour du CD 44. Comment voulez-vous que les électeurs du 44 votent pour des élus pro-Réunification si on leur dit que de toute façon, la clé du verrou est à Paris ?
(0)
Anne Merrien Le Jeudi 5 décembre 2024 18:08
Le pays de Galles a récupéré le comté de Gwent, alors que la B4 reste la Bretagne croupion. Les Gallois peuvent regarder la télé en gallois, les Bretons non. Quelle image les Gallois peuvent-ils avoir de nous ?
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De Croesoswallt à Anne MerrienLe Jeudi 12 décembre 2024 20:48
Avez-vous des liens ou références sur ce sujet ? Je ne vois rien de bien clair concernant le Monmouthshire, rien de comparable avec le 44 et la Bretagne. Il semble plutôt que la situation juridique des comtés des "marches" gallois-anglais (les gallois relevant traditionnellement du droit de la couronne anglaise contrairement à l'Ecosse), étaient jusqu'aux dévolutions des années 90 complexes et assez floues. En fait le Pays de Galles avait peu d'existence en tant que tel administrativement, juridiquement récemment, c'était plus d'ordre culturel et cérémonial (avec le sport notamment). Il n'était d'ailleurs pas rare que des clubs actuellement anglais jouent la Coupe du Pays de Galles de football (tandis que les clubs gallois pros jouent le championnat anglais, le championnat gallois de football (uniquement amateur) n'existe que depuis les années 1990 ! celui de l'Ecosse, professionnel depuis le XIXème siècle). Ce flou administratif est peut-être d'ailleurs une des raisons de l'attachement fort des gallois à la langue qui est leur refuge, leur repère. La toponymie du secteur du Monmouthshire est très fortement galloise, très clairement, il y en a par ailleurs pas mal aussi du côté d'Oswestry (Shropshire, Angleterre). La dévolution a permis de définir clairement la frontière du Pays de Galles, qui n'était pas claire jusque là (contrairement à l'Ecosse).
(1)
Ted Benoît Le Samedi 7 décembre 2024 06:32
@Benedicto
Toutes ses assertions sur des choix de tels ou tels départements bretons voulant telles ou telles régions françaises ne se basent que sur de vagues rapports de bureaucrates parisiens, sorties par de vagues historiens (dont beaucoup ont pour ligne de mettre en avant que toujours, les élus nantais ne voulaient pas de Bretagne, alors que le contraire peut tout autant se démontrer).
L'avant-dernier haut-fonctionnaire en date qui a dessiné les régions de programme a donné sa méthodologie pour inclure la Vendée dans les PdL. Études remontant au XIXe pour savoir la tendance des potentats locaux ? La volonté économique ? Politique ? Non, les communications téléphoniques !
Lors de la dernière réforme, le président des PdL, le vendéen Auxiette avait proposé de rattacher sa région au Centre ou aux Poitou-Charentes plutôt que de voir le 44 revenir en Bretagne.
Que les élus bretons soient soumis ou vaguement corrompu passivement, les Nantais en particulier à qui on a promis le quart nord-ouest depuis bientôt 100 ans, c'est une chose.
Mais leur médiocrité effective, soit leurs réels pouvoirs dans la République jacobine, n'est qu'un détail.
La volonté derrière le découpage régional est Paris et sa volonté de détruire, entre autres, la Bretagne.
Ce qui ne devrait pas vous étonner face à votre défiance centrale des départements, dont le rôle était à leurs origines d'en finir avec les Provinces, avant de constater la limite de cet échelon.
Cependant, le département n'est qu'un outil et a au moins l'avantage d'une échelle humaine physique. Et il n'est en rien un problème à la réunification de la Bretagne.
Le problème, c'est la République française.
(0)  Envoyer un mail à Ted Benoît
De Benedicto à Ted BenoîtLe Mardi 10 décembre 2024 18:34
C'est faux, ce sont des voeux et des choix opérés par les Conseils départementaux ou Chambres de Commerces en particulier au début du XXème siècle puis au début des années 1950.
(0)
Anne Merrien Le Jeudi 12 décembre 2024 13:28
Le verrou est à Paris (à l'Assemblée nationale), mais la clé est en Bretagne : une simple demande suffit (et surtout pas de "vœux").
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