Dévissage de plaques « Olivier-Guichard »
Bretagne Réunie appelle à la clémence du tribunal
Dans son vœu du 22 juin 2001 en faveur de la réunification de la Bretagne, le Conseil Général de la Loire-Atlantique considérait que « dans notre République, il est dangereux que les Pouvoirs Publics restent indéfiniment sourds, indifférents ou en décalage avec les aspirations des citoyens, au risque d'encourager d'infimes minorités » .
Or depuis 2001 les gouvernements successifs restent complètement sourds à une revendication soutenue par les deux-tiers des habitants de Loire-Atlantique. Quand la démocratie est en panne, faut-il s'étonner que des jeunes tentent de secouer un système politique bloqué?
Bretagne Réunie, qui mène le combat pour la réunification au grand jour, dans le respect de la légalité républicaine, souligne que l'action reprochée aux trois jeunes militants était symbolique. De plus ce dévissage de plaques de rue opéré à La Baule et Assérac (Loire-Atlantique) n'entraîne aucune dégradation.
Par conséquent Bretagne Réunie demande aux magistrats du tribunal de Saint-Nazaire d'user de la clémence lors du procès du 23 novembre en prenant aussi en compte la responsabilité des pouvoirs publics qui tardent à trouver une issue démocratique à la question de la réunification, alors que la loi permet la modification d'une limite régionale.
Le président
Jean-Yves Bourriau