- Dépêche -
La marine britannique patrouillera les zones de pêche du Royaume-Uni en cas de No deal
Selon un article paru dans The Guardian du 5 février 2020, le Royaume Uni va renforcer ses patrouilles maritimes pour empêcher des conflits éventuels dans ses zones de pêche.
Par La rédaction pour ABP le 6/02/20 2:08

Selon un article paru dans The Guardian du 5 février 2020, le Royaume Uni envisage des patrouilles maritimes pour prévenir des conflits éventuels dans ses zones de pêche exclusives.

Dans les années 1970 déjà, la pêche au cabillaud avait entraîné de graves incidents entre pêcheurs britanniques et islandais et le gouvernement de sa majesté voudrait éviter tout conflit.

les zones de pêche

Si le ministère de l'Environnement a affirmé qu'il voulait "une relation de coopération amicale avec l'Union Européenne", il se prépare toutefois, au cas où les négociations avec Bruxelles échoueraient.

Pour le moment la Grande Bretagne refuse de promettre l'accès à ses zones de pêche exclusives. Des zones de pêche où les chalutiers européens pêchent chaque année plus de 700.000 tonnes de poissons et crustacés. Beaucoup de chalutiers bretons vont pêcher dans ces zones, de la mer Celtique jusqu'au large de l'Ecosse.

Dans le cas d'un No-deal ou départ sans accord, les gardes-côtes du Royaume Uni patrouilleront cette zone maritime vaste de 80.000 miles nautiques carrés soit 274 392 km2, une zone plus vaste que la Grande-Bretagne elle-même.

Selon The Guardian, la Grande Bretagne envisagerait que dès le début de l'année 2021 les bateaux de l'Union Européenne lui demandent une autorisation de pêche dans les eaux britanniques au cas par cas. Ceux-ci seront obligés de respecter la réglementation britannique concernant la protection de l'environnement.

Pour rappel les états membres de l’Union européenne pêchent beaucoup plus de poissons dans les eaux du Royaume-Uni que les marins britanniques eux-mêmes.

Cet article a fait l'objet de 3881 lectures.
Vos 2 commentaires
Lucien Le Mahre Le Jeudi 6 février 2020 17:57
Heureusement, nos voisins insulaires ne consomment et ne transforment qu'une petite quantité de ce qu'ils pêchent dans leurs eaux poissonneuses. Les Ecossais par exemple sont les plus gros producteurs de langoustines d'Europe, mais (ne sachant pas ce qu'ils perdent !) ils n'en consomment pas eux-mêmes.
Le reste : c'est-dire l'essentiel de leurs prises, ils le font transformer sur le continent, dans le nord de la France en particulier et le vendent sur le vaste et solvable marché européen. Autant dire que s'ils veulent continuer à vendre chez nous, il ne faudra pas faire trop de misères à nos pêcheurs !
Ceci étant, le sort de la pêche étant programmé dans le cadre des négociations générales, il faudra quand même ouvrir l'oeil afin que la France ou l'UE ne sacrifient pas ce secteur pour obtenir des avantages sur un autre terrain économique, industriel ou autre.
Ce ne serait pas une première !
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Laer-noz Le Vendredi 7 février 2020 09:39
Lorsque l’on regarde la carte des délimitations des eaux territoriale, l’on peut se dire que la Bretagne et les Bretons (ne serait-ce seulement et que dans le domaine de la pêche) ont toujours eu un immense intérêt à une large, "très large autonomie" !
Lucien Le Mahre , effectivement ce ne serait pas une première ! Si les ports « bretons » ont perdu une grande part de leurs flottes de pêche, et d’autres se sont totalement vidés des leurs, c’est en raison pour une grande part de choix politiques et industriels téléguidés et télécommandés de paris et de Bruxelles !
Et cela du fait d’accords passés dans les années 60/70/80 lors des discussions sur l’entrée des britanniques, des espagnols, portugais et des pays nordiques dans l’Union Européenne. Mais aussi avec la Mauritanie, le Maroc ou l’Amérique du Sud concernant la langouste, pour d’autres intérêts hexagonaux.
…et l’UDB chantait Mao et le Che Guevara !...se tenant avec PS et PC par le petit doigt en dansant à la confection, au tassement « d’ul leur nevez e Vreizh » à la mode de Paris, pas de chez nous !
La misère à nos pêcheurs, et conserveries, "chez nous" nous l'avons subie et laissée s'installer, être installée durablement, définitivement !
À moins que dans un autre cycle d'existence politique tout ira très bien madame la marquise?
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