Il est réconfortant, lorsque l'on fait, sans esprit partisan, depuis de nombreuses années, des propositions constructives pour améliorer l'expression de la Démocratie ou pour alléger les finances publiques, d'avoir un écho et qui plus est une prise de position forte émanant d'un parlementaire.
Ce que le député breton Marc Le Fur vient de faire de manière courageuse.
Certes il aurait pu agir, dès la fin de 2004, lorsque l'association Blanc c'est exprimé l'a informé comme tous ses collègues, de sa proposition, de « suppression du Conseil Economique et Social National. »
Aujourd'hui, mieux vaut tard que jamais, c'est chose faite et l'on ne peut que s'en féliciter.
Il a fallu, pour le décider à agir, qu'il ait matière à s'offusquer de ce que le C.E.S.E. ait refusé le débat sur le mariage ouvert aux couples de même sexe pour tous, porté par une pétition citoyenne : (voir le site)
Pour information le budget du Conseil, Economique, Social et Environnemental «National» était en 2010 de… 37,7 millions d'¤uros!
Du fait de l'existence indispensable et appréciée de cette institution… dans les Régions, le C.E.S.E. national ne trouve aujourd'hui sa justification que dans la volonté de « reclasser » des élus en mal de mandat et de subventionner indirectement les organisations syndicales représentées. «La plupart des membres reversent leur indemnité à l'organisation qui les ont désignés au Conseil.»
(Source : (voir le site)
Nul doute que cette proposition de loi va recevoir, quelle que soit sa motivation, un accueil enthousiaste de la part du gouvernement et de ses collègues des deux chambres qui cherchent par tous les moyens les économies à réaliser pour ne pas pénaliser plus encore les contribuables.
Cette proposition de loi, si elle est menée jusqu'à son terme, mariera les intérêts conjugués des contribuables et des finances publiques.
Comme quoi on peut réaliser le consensus national.