Un Breton se trouve seul contre tous actuellement à Paris, mais la presse bretonne, à part l'Agence Bretagne Presse, ne s'intéresse guère au procès Kerviel (JK)/Société Générale (SG) qui devient de plus en plus celui de la banque.
On apprend dans La Tribune par exemple, dans un article titré : " Kerviel coupable, forcément coupable " de possibles tractations en 2007/2008, au niveau politique à Bercy pour condamner Kerviel de façon à pouvoir renflouer la Société Générale (voir le site) pour l'article par Laura Fort.
La presse nationale traduit assez mal les audiences, c'est pourquoi nous (comité de soutien) avons délégué sur place 2 envoyés spéciaux ; et on se rend compte petit à petit que la Société Générale a été plus que légère (légère est le mot gentil et compatissant de la Présidente) dans ses contrôles, de plus son « contrôleur direct », le N+1, vient d'avouer qu'il avait des « excuses » : il ne connaissait ni ne contrôlait rien, bien qu'étant polytechnicien, car il n'avait reçu aucune formation en la matière.
C'est la litanie qu'on nous débite depuis le début : " JK était trop malin pour nous et puis tellement gentil qu'on croyait tout ce qu'il nous disait ". (La réputation des Bigoudens serait-elle connue à Paris ?)
Le comité de soutien remercie les Goristes qui, en 2008, avaient déjà tout compris :
Nous ne résistons pas à la tentation de placer un couplet avant-gardiste.
...à la télé on nous rabâche le grand sérieux de nos banquiers
Et voilà qu'un simple potache fut à deux doigts de les ruiner
Est-ce qu'on nous prend pour des idiots ?
Est-ce qu'on nous raconte des fables ?
A-t-on confié notre pognon à une bande d'incapables ?
Reun Coupa, président du comité de soutien à Jérôme Kerviel