-- Economie --
Publié le 2/09/15 22:34 -- mis à jour le 00/00/00 00:00
Communiqué de presse de la FDSEA (Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles) et des Jeunes Agriculteurs du Finistère, 2 septembre 2015
Stéphane Le Foll fait l'éloge de la contractualisation pour sortir les éleveurs de porcs d'un vaste marasme économique. Un prix, un volume, une durée, pour apporter sécurité et prévisibilité. Tout cela est bien séduisant…
Pour autant, les pouvoirs publics d'aujourd'hui veulent resservir aux éleveurs de porcs la même soupe que celle imposée il y a de nombreuses années aux producteurs de volaille, puis aux laitiers en 2009 : la contractualisation individuelle !
Le lait, autant que le porc, a fait l'objet d'une table ronde sur le prix cet été, preuve de l'échec d'une seule politique contractuelle sans réforme structurelle. Pour Thierry Merret, président de la FDSEA du Finistère, « la contractualisation peut être une partie de la solution, à la seule et unique condition d'avoir au préalable renforcé le poids des producteurs au sein des filières ».
Fleury & Michon emboîte le pas aux pouvoirs publics en tentant d'entrer en opération séduction avec sa nouvelle politique contractuelle. Ce n'est pourtant pas la multiplication des cahiers des charges imposés aux éleveurs qui fait la qualité, et donc le prix. À moins que les contrats individuels, imposés aux éleveurs avec moult cahiers des charges, ne servent de levier aux transformateurs pour pallier leurs manques d'investissements, qui les empêchent de conquérir de nouveaux marchés ?
Pour Olivier Billon et Charles Donval, co-présidents de la section porc de la FDSEA du Finistère : « Collectivement, la filière porcine française doit établir son propre référentiel, de l'amont à l'aval, à l'instar du QS allemand. La qualité ne doit pas être l'apanage du maillon production ! ». Contractualisation individuelle et explosion du MPB poursuivent un seul et même objectif : diviser pour mieux saigner !
Dans une tribune publiée le 2 septembre, (voir le site) de wikiagri, Thierry Merret met en garde : « la contractualisation doit être choisie, et non subie ».
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Bruno LE Maire c'était lors de la crise laitière de 2009 et l'Apli entre autre avait déjà mis en garde vis à vis de cette contractualisation ,pas facile d'avoir raison trop tôt !! Mais sauf miracle ,la crise laitière est à venir elle va être terrible et durer au moins quatorze mois ,le temps que les néo zélandais soient eux mêmes au bord du gouffre
ET DEMANDEZ A L'EUROPE de vous indemniser puisque le problème vient en grande partie de l'Embargo Russe, suite à l'Embargo Ukrainien.
Vive la politique Européenne et bientôt TAFTA USA !