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Les deux langues sur le MÊME panneau ?  Ceci depuis la signature par la Ville de la Charte Ya d'ar brezhoneg en octobre 2007.
Les deux langues sur le MÊME panneau ? Ceci depuis la signature par la Ville de la Charte Ya d'ar brezhoneg en octobre 2007.
- Dépêche -
En Occitanie la guerre à un panneau bilingue d'agglomération est ouverte

À Villeneuve-lès-Maguelone près de Montpellier (Hérault), plus exactement à Vilanóva-de-Magalona. Des habitants menés par Robert Hadjadj, 71 ans, ont obtenu du tribunal administratif de Montpellier la déclaration d'illégalité des panneaux en occitan d'entrée et de sortie du village. Le juge s'est basé sur le code de la route. Ce n'est pas la langue occitane que le tribunal interdit mais

Maryvonne Cadiou pour ABP le 23/10/10 16:07

À Villeneuve-lès-Maguelone près de Montpellier (Hérault), plus exactement à Vilanóva-de-Magalona.

À défaut d'un voyage éclair là-bas, voici des photos de chez nous !


Des habitants menés par Robert Hadjadj, 71 ans, ont obtenu du tribunal administratif de Montpellier la déclaration d'illégalité des panneaux en occitan d'entrée et de sortie du village. Le juge s'est basé sur le code de la route. Ce n'est pas la langue occitane que le tribunal administratif interdit, mais le caractère illégal de l'implantation.


Les panneaux peuvent « prêter à confusion dans l'esprit des conducteurs dont la vue est perturbée par cette double indication. Ils sont en situation d'insécurité » déclare ce protestataire ; il ajoute même « il y a un accent sur le O qui n'existe pas dans la langue française » !


Pourtant le maire du village, Noël Ségura, à l'origine de ces nouveaux panneaux en occitan, tient bon. Il rappelle que « le département de l'Aveyron vient de s'engager à doubler toutes les indications de ville ». Il poursuit « Je ne vois pas pourquoi Villeneuve-lès-Maguelone se priverait de cette possibilité. Ici les gens parlent l'occitan. Il est enseigné à l'école et au collège ».


Le maire ne veut pas lâcher ses panneaux et pose devant pour La Dépêche (Toulouse). (voir le site)


La mairie va faire appel. Le maire veut bien juste déplacer les panneaux en occitan mais certainement pas les enlever.



Si Vilanóva-de-Magalona perdait en appel, il est probable que le cas ferait jurisprudence et nous risquons en Bretagne un réveil de tous les grincheux anti panneaux bilingues, ce qui promet du travail dans les tribunaux... La “croisade” pourrait même être menée par la fille d'un dirigeant du parti d'extrême droite français... si un contexte électoral la favorise...


Que dire alors des panneaux bilingues de Loire-Atlantique ? Double peine puisqu'ils ne sont pas en territoire administratif breton ? L'affaire peut aller très loin...


Dans le pire des cas du scénario catastrophe à envisager – tout en ne le souhaitant pas, bien sûr – certains s'en tireront peut-être par le fait que le nom en breton de la ville est d'une autre couleur ou en italique... (voir photos).


Un commentaire assez judicieux mais utopique de l'expéditeur de cette info par courriel « Si les informations sont exactes en ce qui concerne les lois françaises, il suffirait de supprimer la version française pour que le panneau soit légal... ».


Source : liste de discussion : "etnismo" : etnismo [at] googlegroups.com de IKEL, Internacia Komitato por Etnaj Liberecoj (IKEL) : Comité International pour les Libertés Ethniques.

Maryvonne Cadiou

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Vos 16 commentaires
  François Martin
  le Samedi 23 octobre 2010 19:17
A la fin de l'article de La Dépêche dont vous donnez le lien, il est indiqué que l'indication d'entrée en agglomération (selon le tribunal administratif) "ne peut être doublée par un second dispositif sur les mêmes supports pour ne pas engendrer le doute dans l'esprit des conducteurs."
Si ce n'était que ça, il suffirait de mettre les deux langues sur un seul et même dispositif (panneau) qui n'engendrerait alors aucun doute, comme ça se fait par exemple :
- en Finlande http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/2/27/Helsinki_%28Ortstafel%29.jpg
- en Autriche http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/34/Oberwart_-_Fels%C5%91%C5%91r.JPG
- en Irlande (Nord) http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/3/3b/Bilingual_welcome_sign_Newry.jpg
Outre la blague de l'expéditeur de cette info, avoir en France une langue autre que le français seule sur un panneau d'entrée en agglomération ne serait tout bien entendu pas légal au regard de notre constitution..
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  J-Luc Le Floc'h
  le Dimanche 24 octobre 2010 21:06
J-Luc Le Floc'h Dimanche 24 octobre 2010
Si d'aventure (ou de mésaventure, plutôt) l'argument évoqué était retenu, alors il faudrait aussi supprimer les panneaux ou affichages multilingues (en anglais, en allemand, en italien, en espagnol, …etc..) dans les lieux publics, les distributeurs de billets - sans parler des sites internet officiels ou commerciaux - , les trains, les aéroports, ainsi que les annonces sonores (les aéroports encore, le métro parisien, …), etc...
Au secours ! Sikour din ! Le roi Ubu n'est pas mort ! N'eo ket aet d'ar maro ar roue Ubu !
Ne dites pas à ma mère que la France est le pays où subsiste un crétinisme inexportable, elle croit que c'est le « pays des Lumières » !
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  TOSCANO Reinat
  le Dimanche 24 octobre 2010 21:07
A partir du site de ces impérialistes francophones, on peut aller à l'adresse d'un site ami (ami pour eux, pas pour moi...): http://www.voxlatina.com/vox_dsp2.php3?art=1495&dossier=5, où est affichée clairement la nécessité de défendre "un droit fondamental de tous les peuples : celui de vivre… et (notamment) de consommer dans sa propre langue, ou en tout cas dans la langue de son choix."
Bien sûr, ces gens-là considèrent que seul le français peut être la langue chosie par un français...
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  Maryvonne Cadiou
  le Dimanche 24 octobre 2010 21:34
Monsieur Toscano, si j'ai mis votre commentaire en ligne c'est pour ajouter : le site que vous signalez n'est plus à jour depuis plus d'un an. Il est remplacé ou continué par le http://www.lejmed.fr/ qui est bien plus modéré et semble positif, centré sur la monde méditerranéen.
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  Enric Théron
  le Lundi 25 octobre 2010 03:33
Bonjorn a totes amis de Bretagne,
Je suis Villeneuvois et fais partie des gens qui sont à l'origine de la demande de mise en place de la signalisation bilingue. Les personnes dont vous parlez ne représentent qu'elles-mêmes. Une association fantôme de trois personnes qui n'ont de cesse, sous l'appellation de “comité de salut public” (ces pèlerins se sont arrêtés à 1793) de manifester leur haine de la diversité linguistique. Pour eux, seul le français est la langue de la république. C'est à pleurer de bêtise.
Pourtant notre pays a une langue une histoire et une culture. Et il y a beaucoup d'autres gens venant dans notre région qui s’intéressent à la langue.
Hier pour faire bonne mesure nous avons inauguré de nouveaux panneaux dans un village proche. Le combat pour nos langues continue de plus belle.
Merci à vous de le relayer.
Enric
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  odile Fourniol
  le Lundi 25 octobre 2010 13:34
L’occitan, "qu’es aquo" ?
Patois et Occitan
Patois : mot infâmant, inventé à la Cour du Roi de France pour mépriser puis faire disparaître tous les parlers différents de la langue officielle : le Français.
On a fait croire à nos ancêtres que le patois était un parler vulgaire, sans culture, qu’il ne fallait surtout pas transmettre aux enfants.
A l’école où le Français était obligatoire, combien de punitions ont été infligées aux malheureux qui « lâchaient une expression interdite »……
L’histoire de la bobine (méthode différente du "sabot" en BZH).
L’élève qui s’exprimait en Occitan recevait une bobine dont il devait se débarrasser au plus tôt sous peine d’être puni le soir.
Donc , dès qu’il entendait un autre élève placer un mot « interdit » dans la conversation, il s’empressait de la lui donner.
Et ainsi de suite tout au long de la journée.
Et c’était le « pauvret » qui était en possession de cette maudite bobine qui, le soir, écopait de la punition……
Voici comment l’Occitan fut dévalorisé et ce, durant plusieurs générations.
Il arrivait au père de parler quelque peu Occitan…… et c’était la mère -soucieuse de la bonne éducation de sa progéniture- qui l’interpellait :
- « Ne parle pas patois devant les enfants! »
De nos jours, combien de personnes âgées qui connaissent pourtant bien le parler Occitan refusent de le faire lorsqu’on les en prie… C’est que ces préjugés sont encore bien ancrés.
Et pourtant quelle richesse nous avons là…
Alors que j’avais une dizaine d’années, j’ai supplié ma grand-mère ardéchoise de 99 ans aujourd’hui, de parler « patois »

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  Yann Dalton
  le Lundi 25 octobre 2010 16:04
Les panneaux bilingues en Loire-Atlantique peuvent bien disparaitre, comme dans toute la Haute-Bretagne. Si ce genre de polémique permet de rouvrir le débat, alors pourquoi pas! On pourrait enfin sortir de l'opposition entre les opposants au breton et les nationalistes qui en veulent partout, y compris là où il n'est pas parlé...
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  J-Luc Le Floc'h
  le Lundi 25 octobre 2010 22:45
Pour Yann D. :
La Loire-Atlantique ne pratique pas la signalisation bilingue.
Ce sont certaines communes – et encore est-ce limité aux panneaux d’entrée de ville – qui le font. Sur ce département, il paraît clair que ce sont les communes proches du rivages (pays de Guérande/Gwenrann) qui procèdent ainsi. Cette contrée – très proche de Vannes/Gwened par voie maritime- était bretonnante jusqu’au début du XX° siècle et même bien au-delà selon certains témoignages…Il s’agit donc d’un marquage territorial et historique, en même temps que d’une volonté de se positionner contre un découpage administratif « régional » arbitraire.
Pour les communes de l’agglomération nantaise (Nantes/Naoned, Saint-Herblain/Sant Hervlan, Orvault/Orvez, …) située hors du territoire traditionnel de la langue, quoiqu’elles accueillent aujourd’hui comme hier une nombreuse population bretonnante ou sympathisante, la problématique du découpage administratif reste vraie. S’y ajoute aussi - du moins, je le pense - un signe plus subtil et plus spécifiquement urbain d’adaptation et d’ouverture à la modernité qui s’annonce.
L’opposition que vous évoquez a pu, en revanche, avoir lieu dans la partie orientale du Morbihan où l’ancrage des populations de langue bretonne s’est trouvé contrarié par la longue période des raids vikings…Il existe sur le sujet une abondante littérature de vulgarisation ou spécialisée.
Enfin, le terme « nationalistes » ne convient pas pour la Bretagne. Ce vocable est apparu dans la problématique bretonne - dans les années soixante-dix ? si je me souviens- lorsque les journalistes « parisiens » (Le Figaro, Libération, Le Monde, etc…), - ils ne connaiss[ai]ent pas, ou alors de trop loin, la question bretonne - ont emprunté un vocabulaire jusqu’alors réservé à la Corse ou au Pays-Basque.
Setu ar pezh am boa c’hoant d’ho lârout… Voilà ce que j’avais envie de vous dire…

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  Yann Kristoc'h Chorlay
  le Mardi 26 octobre 2010 12:31
Ce matin j'écoutais une radio très jacobine de la région parisienne sur une émission de la défense de la langue française. Les invités, des gens qui considèrent sans le moindre doute que seule la langue française doit subsister en France, saluaient l'exemple de la nation israélienne qui, lors de son indépendance en 1948, avait su "inventer" l'hébreu moderne à partir de l'hébreu ancien.
Ces mêmes personnes citaient également avec admiration l'exemple de la nation norvégienne qui, elle aussi, lors de son indépendance en 1905 avait su "transformer" le dialecte danois d'Oslo et le parler des paysans en une véritable langue distincte du danois et du suédois.
À la différence de ces deux exemples, le breton n'est pas une langue inventée mais bien l'une des plus anciennes langues d'Europe. Certes elle a été "unifiée" mais c'est le cas de presque toutes les langues européennes (allemand, français, italien, slovaque, hongrois, etc...). Donc, d'une certaine façon, les anti langue bretonne nous soutiennent. La différence, à leur yeux, semble être la force de volonté des Bretons à se respecter eux-mêmes.
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  Michel Prigent
  le Mardi 26 octobre 2010 14:57

Je suis toujours pris d'un fou-rire lorsque j'entends quelqu'un, surtout un Français traiter des Basques, Corses, Bretons de "nationalistes". Cet attribut venant de la part d'un citoyen du pays qui, à la révolution, a inventé l'entité "État-Nation" (il fallait bien trouver un substitut au "Royaume" ou à l'Empire") et l'a sacralisé, c'est "l'hôpital qui se fout de la charité".
Cette calamiteuse invention française va contaminer toute l'Europe, comme on me l'a enseigné au lycée sous le chapitre "Europe des Nations" : guerre de 1860 pour l'Unité italienne, de 1870 pour l'Unité allemande... et on peut attribuer à ce concept mortifère l'intégralité de toutes les guerres des XIXe et XXe siècles (stalinisme, national-socialisme...), qui feront bien plus de victimes que durant toute l'histoire antérieure de l'humanité.
La Nation Française, c'est l'Histoire d'une oligarchie qui s'est constituée un territoire par la force des armes (sic Rocard, qui trouve ça "admirable"). La Nation française, c'est les Pays de Loire à l'échelle de la France. N'est-ce pas Noëlle Lenoir, 1ère femme membre du Conseil Constitutionnel, ministre des Affaires européennes... qui disait sur radio-BFM début janvier 2009 : "Les Nations ont tué l'Europe"... d'ailleurs elles continuent à le faire ! Alors, les "nationalistes" bretons... combien de morts en comparaison ?
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  Klaod an Duigou
  le Mercredi 27 octobre 2010 10:53
Un dossier de ce type a déjà été jugé par le Tribunal Administratif de Rennes en 2008:
http://fr.wikisource.org/wiki/Tribunal_Administratif_de_Rennes_06.03.2008
Par aileurs, dans la partie traditionnellement bretonnante de la Bretagne, il n'existe généralement pas, contrairement à ce que semblent croire certains, de forme de langue française pour les noms de lieux, mais bien des noms de lieux de langue bretonne à la transcription désuète et/ou fautive:
par exemple,
"Lanvénégen", forme officielle, n'est pas plus compréhensible que "Lannejenn" pour un monolingue francophone.
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  Caroline Le Douarin
  le Mercredi 27 octobre 2010 12:36
Et le grand classique Croissant, qui n'est pas une viennoiserie comme pourraient le croire les non bretonnants ! Notre Kroaz Hent, la croisée des chemins – le carrefour – traduit ainsi (ignorance, ou autre raison ?) phonétiquement. Exemple : un hameau « le Croissant de Plougoulm » dans le Léon près de Saint-Pol ! Il y en a d'autres ! Il serait normal de revenir aux vrais noms bretons dans des cas comme celui-ci...
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  Bertrand Hugo
  le Mercredi 27 octobre 2010 23:02
En réponse à Yann Kristoc'h Chorlay : Il n'existe pas une langue norvégienne, mais une multitude de dialectes, notamment certains plus proches du danois ou du suédois, et deux langues écrites officielles.
Lors de leur indépendance en 1905 suite à quatre siècles et demi de domination danoise puis un siècle de domination suédoise, s'est posée la question de la langue :
- Le Bokmål, norvégien fortement danisé, ou plutôt danois norvégiennisé et essentiellement utilisé dans les grandes villes.
- Le Nynorsk, langue écrite créée par Ivar Aasen en milieu du XIXe siècle à partir des dialectes de l'ouest, ceux ayant été moins danisés et restés plus proches de langue originelle à l'islandais, norvégien et féroien : le norois.
Cette démarche s'inscrivait complètement dans le mouvement de romantisme nationaliste qui avait traversé la Norvège durant ce siècle.
Aujourd'hui en Norvège il est tout à fait normal de parler son propre dialecte et d'écrire une des deux langues écrites, voire d'écrire de manière dialectale hors de tout contexte officiel. Chaque commune choisit l'une des deux langues officielles, et chacun parle son dialecte comme il le souhaite. On entend d'ailleurs plusieurs dialectes parlés à la télévision ou à la radio, et même si le dialecte d'Oslo prédomine dans les médias, il existe un profond respect de la différence dialectale qui est perçue comme une richesse culturelle.
Il faut ajouter à cela que dans le nord de la Norvège le peuple samé, appelés aussi vulgairement lapons, ont aussi leur propre parlement et leur langue, celle-ci n'étant pas indo-européenne, qui a un statut officiel du même niveau que le norvégien.
La politique linguistique française se trouve quelque peu aux antipodes du modèle norvégien.
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  Hazo Nétanel
  le Jeudi 28 octobre 2010 15:17

En réponse à Yann Kristoc'h Chorlay,
Tout d'abord les fameux jacobins devraient se plonger dans les livres d'histoire, puisqu'en effet ce n'est pas en 1948 lors de la renaissance de l'état juif que l'hébreu fut "inventé" à partir de l'hébreu ancien mais bien avant, voir le plus célèbre hébraïste d'entre eux, Eliezer Ben Yehouda.
Secondement, l'hébreu n'a rien d'une langue inventée(!!!!)il y a un livre célèbre qui se nomme la Bible qui est écrit en hébreu, cette fameuse langue inventée...
Pour être plus sérieux , l'hébreu fut parlé et écrit sans discontinué et de façon magistrale(Rachi, grand rabbin de Troyes, le Maharal de Prague par exemple) par les plus grands rabbins, de la fin de l'empire romain jusqu'à aujourd'hui.
Mieux encore, l'hébreu était enseigné depuis la nuit des temps dans ce qu'on appelle le Heder, école primaire (Charlemagne n'a rien inventé) ce qui fait que du haut ou du bas de l'échelle sociale, le peuple juif n'a jamais abandonné l'hébreu.
Anecdote parlante, sur les actes de mariage ou autres des communautés juives alsacienne, les signatures et autres appositions au bas de l'acte étaient en hébreu, seule langue que le peuple écrivait et maîtrisait.
Kenavo ar wezh all
שלום ובשנה הבאה בירושלים הבנויה
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  Yann Kristoc'h C
  le Jeudi 28 octobre 2010 15:37
@ Bertrand Hugo :
Merci pour cette information, très intéressante.
Vous avez compris que mon but n'était que de rapporter l'échange tel que entendu sur cette radio.
Pour comprendre comprendre le "modèle français", je vous copie un extrait d'un document du Comité français du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues, ci-dessous :
Le 25 juin 1992, le jour même où le Comité des ministres du Conseil de l’Europe adoptait la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires, la France a modifié sa Constitution pour y ajouter le fameux amendement à l’article 2 ainsi libellé : « la langue de la République est le français ».
Le 12 juin 1992, à l'Assemblée nationale, le rapporteur du projet de loi, M.Lamassoure fournissait l'explication suivante : « pour des raisons pratiques, l'Europe de demain ne reconnaîtra sans doute que deux ou trois langues officielles... Il est donc utile de rappeler en ce moment que le français est la langue de la République : nous prenons date pour les négociations à venir et nous nous dotons d'un atout pour faire de notre langue l'une des langues officielles de l'Union européenne, à jamais ».
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  Koupa Reun
  le Lundi 4 novembre 2013 15:34
DANS CE CAS précis, il semble que le problème vienne d'un "nouvel arrivé" en Occitanie et qui a du mal à s'intégrer (c'est mal parti) ensuite la masse des moutons suit
POUR Caroline Le Douarin: l'Office de la langue bretonne a rendu aux 40 communes de l'OUEST cornouaille un travail sur la normalisation des noms de lieux, ce travail n'a été validé que par 7 communes les autres maires subissent le syndrome de Landrevarzeg suite aux articles fumeux d'une journaliste du Télégramme Catherine Tymen qui a tout stoppé!
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