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- Communiqué de presse -
Y'A Bon Bwana Auxiette ! ou la mythologie coloniale des Pays de la Loire®

Ha ! Ha ! Il commence à nous faire rire le sieur Auxiette ! Dans un entretien diffusé ce week-end sur France 3 Ouest, planté devant un attirail de propagande Pays de la Loire®, à l'image d'un sportif qu'on interviewerait devant un mur de sponsors, le président PdL® a déclaré

Jonathan Guillaume pour 44=Breizh le 25/02/09 17:13

Ha ! Ha ! Il commence à nous faire rire le sieur Auxiette ! Dans un entretien diffusé ce week-end sur France 3 Ouest, planté devant un attirail de propagande Pays de la Loire®, à l'image d'un sportif qu'on interviewerait devant un mur de sponsors, le président PdL® a déclaré à propos de la Réunification de la Bretagne : « Ce serait une forme d'annexion des temps modernes, une forme de colonisation que je ne pourrais accepter... » (voir le site)

Des propos complètement déplacés et ahurissants pour un élu, qui nous font sourire, mais qui témoignent avant tout d'une peur irrationnelle face à la perspective d'une perte d'intérêts personnels et privilégiés.

En effet ce sont bien les Bretons qui depuis la création de la région PdL® demandent à ce que la région Bretagne intègre l'ensemble du territoire breton ! Jacques refuserait même à certains de ceux-ci de pouvoir s'exprimer en faveur de l'unité territoriale « le débat n'est pas de dépecer la région Pays de la Loire® comme certains s'en accordent la légitimité, quand je dis certains je parle d'élus mais aussi de chefs d'entreprises ! », oui, M. Auxiette la revendication de réunification traverse l'ensemble de la société bretonne, dont des patrons et des élus, mais aussi des partis politiques, des associations culturelles, sociales, environnementales... ; des syndicats, des jeunes, des vieux, des ménagères de moins de cinquante ans, etc. à l'image des 10.000 manifestants du 20 septembre à Nantes.

Bref, Auxiette s'embourbe, sent la fin des PdL proche, et réagit telle la bête dans ses derniers retranchements. Alors que les militants de la réunification ne cessent de se défendre des motivations « ethnicistes » qu'il leur prête souvent dans la presse, J. Auxiette en expert, même si on sent dans la formulation que ça lui fait mal aux dents, nous dit que « oui c'est vrai Nantes et une partie de la Loire-Atlantique ont eu historiquement une histoire commune avec la Bretagne ». Mais M. Auxiette, notre revendication de l'unité se projette avant tout dans notre désir de vivre ensemble et de construire un projet politique commun, maintes fois répétés, et non sur une hypothétique et restrictive homogénéité ethnique, linguistique ou culturelle que vous semblez formuler comme seul argument pouvant témoigner de l'unité des Bretons.


En réalité les propos d'Auxiette nous amènent à nous poser la question d'une attitude aussi irrationnelle. Il ne semble pas que cela soit motivé par une simple rivalité parlementaire, rappelons qu'en Bretagne le président PS du CG 44 et la président PS de la région Bretagne sont favorables à la réunification, et que ce projet à été principalement soutenu par la gauche française plus que par la droite jusqu'à ces dernières années.

Cette attitude illustre nécessairement la peur de perdre un poste et une notoriété, gagnés à l'arraché, notamment lorsqu'il oppose à la réunification le déficit démographique et économique porté à l'image des PdL, comme s'il ignorait que celle-ci entraînerait forcément une réorganisation des territoires composant les PdL vers d'autres régions administratives (« La Loire-Atlantique, c'est 1,2 million d'habitants sur les 3,5 millions que comptent les PdL®, ça compte démographiquement et économiquement »). Cependant ces propos, et surtout cette omission, amènent indirectement à se poser la question de « l'identité des Pays de la Loire », qui de facto disparaîtrait avec la disparition de son incarnation administrative.

Dès sa création en 1972, les administrateurs ont cherché à donné une âme à l'établissement public, c'est ce que déclarait le premier préfet de région PdL Camous en janvier 1974 : « La plupart des régions de France ne sont pas dotées à leur naissance de cette conscience collective, éveillée et active qui fait des collectivités adultes (...) c'est ce que maintenant nous devons ambitionner et conquérir ».

En réalité ceci était le début de la politique identitaire "ligérienne" dont l'adjectif n'avait pas encore été inventé. C'est ce projet un peu fou, formidablement jubilatoire et motivant pour un homme politique – créer de toute pièce une conscience collective, une identité artificielle, construite à partir d'une administration nouvelle – qui a amené un ministre de l’Équipement et de l'Aménagement, personnalité du gouvernement d'alors, Olivier Guichard, à prendre les rênes des Pays de la Loire® en tant que président.

Pourtant à l'époque les régions nouvellement constituées ne sont que des établissements publics sans réel pouvoir politique. De plus Guichard a été maire dix ans durant d'une commune de Gironde et n'a aucun rapport avec ce nouveau territoire. C'est donc bien l'expérimentation sociale générée par les potentialités de cette nouvelle structure politique (en plus d'une obstruction au mouvement d'émancipation nationale en Bretagne) qui marque la venue de Guichard et le début de la création identitaire des PdL®.

Depuis, cet objectif et cette politique n'ont cessé d'animer les dirigeants successifs de la région, jusqu'à Jacques Auxiette ancien opposant au Conseil régional d'Olivier Guichard. Comprenons-le : Jacques Auxiette est conseiller régional depuis 1979, bien avant la régionalisation de 1982 et avant l’élection du CR au suffrage universel à partir de 1986. Il dépend politiquement de cette structure politique depuis trente ans, il y a siégé dès les premières années et a participé depuis cette époque à la politique identitaire initiée par Guichard et Camous. En ce sens et malgré l'opposition politique il y a une véritable mission sainte qui semble être transmise de président PdL à président PdL, la création identitaire des PdL (notamment au détriment de l'identité bretonne du 44, qui, dès le début a été un frein à ce projet) et la pérennisation de cette politique.

Lui-même se place comme « un héritier » d'Olivier Guichard et un continuateur de sa conception régionale (voir le numéro de janvier-février de Place Publique et l'émission « Ça vous regarde » du 24 janvier sur France 3 Ouest). D'ailleurs la surprenante initiative prise par J. Auxiette d'édifier deux bustes monumentaux d'Olivier Guichard, un au palais de région et un un autre à Fontevraud, sur les fonds publics et sans appel d'offre, témoigne autant de l'affiliation d'avec le créateur dont il veut témoigner que de la construction collective d'un mythe fondateur. C'est notamment ce qu'explique Goulven Boudic, chercheur de l'Université de Nantes et consultant pour France 3, et qui témoigne cependant pourtant d'une très grande tiédeur quant au problème de la réunification de la Bretagne.

Dans la pratique actuelle on retrouve toujours cette politique de création identitaire, fondement de l'existence même de la région, basée sur une communication-propagande toujours en opposition avec la contestation du territoire PdL et visant principalement les jeunes générations. Le nouveau slogan de la région « l'esprit grand ouvert » s'opposant et cristallisant la « fermeture d'esprit » dont ferait preuve une population nantaise voulant vivre au sein d'un territoire administré breton ou la campagne « diversivie » voulant présenter les distensions au sein du territoire comme la caractérisation et la justification même de « l'âme » des PdL et qui insinuerait qu'en étant pour le redécoupage de la région on serait contre la « diversité », sont autant d'exemple d'une propagande régionale toujours placée dans la justification et dans la construction d'une « conscience collective à conquérir ». Ajoutons qu'à chaque fois ces campagnes se chiffrent en centaines de milliers d'euros payés par le contribuable, et qui font paraître ridicule les quelques milliers d'euro réclamé par la région pour la contestation de cette communication-propagande par les barbouilleurs volontaires. Enfin, on retrouve aujourd'hui la même volonté d'intégrer la conscience des jeunes générations qui a caractérisé la propagande "paysdelaloirienne" depuis le début avec des campagnes de fidélisation et l'investissement fort dans des structures comme le Conseil régional des Jeunes. A l'issue des débats participatifs sur les assises régionales du développement durable 2008-2009, et alors même que toutes questions sur l'avenir de la région et la réunification y étaient interdites, on retrouve des conclusions préconisant « de faire entrer dans les écoles le journal des Pays de la Loire® et d'y ajouter des rubriques pour favoriser dès le plus jeune âge une identité ligérienne ».

Nous le voyons pour les dirigeants PdL, affirmer et faire exister la région est une lutte, un vrai combat politique, c'est même la valeur régionale suprême dépassant les clivages politiques, créer les citoyens et la société à partir de l'administration plutôt que d'adapter les outils politiques à la population. Valeur, et même mission à laquelle J. Auxiette participe depuis maintenant trente ans au sein de la région PdL, structure administrative dont la durée et l'existence s'interpénètrent avec l'ensemble de sa carrière politique.

C'est aussi cette implication personnelle avec l'existence de la région qui permet de comprendre que J. Auxiette n'arrive à se projeter objectivement dans le débat sur la réorganisation territoriale, dans lequel tout le monde reconnaît la nécessité de « redécouper les régions de l'Ouest ». On le voit, sans parler de songer à l'opportunité pour les territoires que pourrait constituer la Réunification de la Bretagne (créations des régions Vendée-Poitou-Charentes et Val de Loire), il ne se projette pas non plus dans une région Grand Ouest, pour lui il y aura forcément « dépeçage des PdL ».

En comprenant tout cela on saisit sans doute les raisons amenant à une telle démesure dans les propos de M. Auxiette. On se rend aussi compte que jusqu'à la réunification effective de la Bretagne il y a un réel combat à mener contre la politique coloniale des Pays de la Loire®.

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44=Breizh est un collectif de jeunes militants pour la Réunification de la Bretagne et contre la propagande assimilatrice de la Région Pays de la Loire.
44=Breizh, c’est parce que la propagande « Pays de la Loire » qui inonde notre vie quotidienne, nos lycées, nos lieux de formation, mérite une réponse.
44=Breizh, c’est parce la politique d’acculturation « ligérienne » est inadmissible.
44=Breizh, c’est parce que depuis trop longtemps le peuple breton réclame son unité territoriale, avec beaucoup de promesses et d’espoirs, mais jamais d’actes.
Constitué depuis début 2008, le collectif 44=Breizh vise à regrouper la jeunesse bretonne qui dit non à la partition et à la région « PdL ». Malgré 37 ans de « PdL » et de séparation, nous, jeunes de 15 à 30 ans, réclamons fortement
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Vos 8 commentaires
Bernard LE NAIL Le Mardi 31 août 2010 23:27
Bravo pour ce texte remarquable ! Il est sûr que Monsieur Auxiette a perdu complètemnt le sens de la démocratie. Je l'associerais volontiers en cela à un autre des rares défenseurs de la région des prétendus "Pays de Loire" (dont il faut rappeler en permanence qu'elle ne compte que deux départements traversés par la Loire alors que dix autres départements français que ce fleuve traverse, n'en font pas partie !), le sénateur de la Mayenne, Jean Arthuis. Cet homme qui s'est déconsidéré en abandonnant le Modem de François Bayrou et tous les idéaux qui avaient pu être les siens dans le passé pour passer avec armes et bagages dans le camp de Nicolas Sarkozy, a révélé sa nature profonde en publiant, il y a quelques mois, dans le quotidien Ouest-France, un plaidoyer ahurissant pour le sénat tel qu'il fonctionne, c'est à dire avec une scandaleuse gabégie de l'argent public. Quelle tristesse ! Là aussi, la démocratie est bafouée quotidiennement.
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Mathieu Fillaudeau Le Mardi 31 août 2010 23:27
éternelle bataille de clocher, toujours les mêmes remise en causes, pour des régions plus forte regroupez les, pour des pays d'europe plus forts regroupez les!! Je pense que tous ces mouvements ne sont pas sans intérêt pour certain politique qui se placeront durant ce remaniement. La force des politique c'est de diriger des gens sans vision, et faire plaisir aux lobbies identitaires. Personellement je cite cette petite phrase assassine de Brassens "les imbéciles heureux qui sont nées quelque part", ça résume bien tout ce spectacle dont on est une fois de plus mis de coté; aucune consultation. Les frontières changent pas les gens ni les paysages. Dans 2000 ans, il y aura peut-être des régions regroupé par affinité de culture, d'échange commerciaux, comme il y à 2000 ans en fait... Les fonds pour réorganiser tout cela ne serait-elle pas plus profitable si elle étaient allouée à des taches plus novatrice voire révolutionnaire!! n'y pensons pas, réorganisons; beaucoup de fumée pour cacher les réels problèmes de notre société. Quand il faudra émigrer parce que notre climat sera pire qu'en Ethiopie, ce genre de préocupation aura l'air bien dérisoire.
Que chacun se pose des questions et prenne le temps de se forger une opinion voilà le vrai enjeu des décennnies à venir. La vrai irresponsabilité c'est de déléguer à outrance en pensant que la sous-traitance est incorruptible. M. Balladur à due beaucoup réfléchir pour trouver une idée pareil, des neurones pas frais pour des propositions pas fraiches.
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Herve Le Borgne Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je propose pour Monsieur Auxiette le titre de général en chef, pour la Loire Atlantique, du mouvement neo-petainiste.
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PY Pétillon Le Mardi 31 août 2010 23:27
Je me méfis des bêtes bléssées, la polémique enfle en France (Picardie et autres). Je crains que cette "réforme", un terme que l'on apprécie beaucoup en France mais que l'on applique jamais, finisse en par être noyée. C'est du velours pour les AUxiette, Ayrault, Mélanchon, De Villiers et autres. Le PS est pittoyable mais plus à ça près... Nos partis breton manque de gueule, ça c'est con... Et les bretons sont pour le moment incapables de prendre leur destin en main, le seront-ils un jour ? Un sondage aujourd'hui (26/02) dit que 51% des français sont pour l'indépendance de la Gwadloup, alors que même ses habitants n'en sont pas encore à la réclamer... Et nous on est là à attendre que l'on nous rende ce que l'on nous a pris... Ca laisse rêveur ! Moi j'ai choisi, je n'attend rien des français ni de leur commissions qui réfléchissent à savoir comment se répartir le gateau. Ni omp unan (comme disent les irlandais) ha Breizh dieub !
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Gisele Rello Le Mardi 31 août 2010 23:27
Et pas que les jeunes, tu as aussi la ménagère du plus de 50 ans qui souhaite cette réunification. Nantes appartient de droit, de par son histoire, à la Bretagne !
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Fortant Jacky Le Mardi 31 août 2010 23:27
Y a quand même mieux comme sujet en ce moment surtout que depuis 37 vous pensez plus à vos avantages qu'à celui des autres départements des PDL. J'espère que le but de votre asso n'est pas de faire une France divisé en région identitaire car ça n'a jamais été une chose positive. Il est peut être bon de faire une région qui reprend ses limites d'origine cependant il faut voir plus loin et mettre en place des relations étroites entre régions. Certains départements tel le Maine et loire et la Vendée sont tourné vers la Loire Atlantique (notament dans le cadre du système de santé). N'oublions pas qu'une séparation administrative n'est pas sans répercussion et ce pour la Bretagne comme pour les autres départements. Ainsi, pensez vous que Nantes doit devenir un simple acteur de la région Bretagne ou doit elle prendre la place de capitale administrative bretonne? Rennes est mieux centré sur la région toutefois les nantais souhaitent pour la majorité et ce car ils sont dans une des 5 plus grandes ville de France être le centre du pouvoir d'une région. il risque d'y avoir des problèmes et notament pour les autres départements, la vendée devra se tourner vers la région Poitou Charente qui deviendra une région inférieure aux grandes (population, économie). Le Maine et Loire devra se tourner vers la région centre, ANgers devra donc mettre en place de nouvelles coopérations avec Orléans notament, les administrés devront peut être se déplacer là bas pour des questions régionales.
De toute façon, un referendum doit être mis en place avant toute remise en cause des régions. Il serait bien de demander l'avis de toute la population afin de ne pas faire d'une minorité une majorité (l'essentiel des individus ne se soucie pas dans quelle région administrative ils sont mais de la culture de cette région au sens large). Personne ne nie que L-A est en Bretagne mais la rattacher administrativement n'apportera pas et hélas d'avancés pour les habitants (sauf pouvoir dire je suis breton car de la région Bretagne).
Votre combat est bien dans le sens ou vous défendez une culture mais ne tendez pas vers l'extrème. Toute tentative d'opposer les gens n'a jamais fait évoluer les choses (Critiquer Auxiette ne vous avance à rien sachant qu'il est président des PDL et que son rôle est de défendre cette région et non de la "détruire" en disant qu'elle ne sert à rien).
Aller j'arrête mais constituons plutot une région France. En plus et comme vous vous en appercevez pas, le but de mettre en place de grandes régions bien qu'elle permet d'être mieux représenté au niveau communautaire, est aussi pour faire des gains en fonctionnaires (OK ils servent peut être pas tous) car on réduit le nombre de régions donc de conseil régional et donc les employés des conseils régionaux.
Vive la culture Bretonne, les Pays de loire et Nantes
PS: J'aimerias bien que les autocollants et les tags pro breton disparaissent de Nantes car sa sert à rien de dégrader le mobilier urbain (Bon OK s'est peut être pas vous mais je trouve que sa déssert votre cause car sa entraine un ras le bol). par contre vos manifs sont cool
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Kevin Laquaine-Jakez Le Mardi 31 août 2010 23:27
Soyons compréhensif avec Auxiette, 30 de mandats électifs au Pays de la Loire, ça laisse des traces. Et puis quelle angoisse pour le cacique ligérien : la réunification ne lui laisserait que ses yeux pour pleurer. Dans le cas d'une éventuelle fusion de la vendée avec la région poitou-charente il se retrouverait en concurrence avec Ségolène Royal pour l'investiture PS au prochaines élections régionales. Nous laisserons au bon soins des électeur vendéo-poitevino-charentais de trancher entre la mogette et le chabichou, ce n'est pas là l'affaire des bretons.
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Francis MENARD Le Mardi 31 août 2010 23:27
La réintégration de la Loire-Atlantique à la Bretagne dans ses dimensions historiques empêchera les connards de lêches-culs franchouillards d'insulter gratuitement les habitants du 44 et cela n'est aucunement secondaire pour les "victimes". Pourquoi faut-il un référendum pour annuler un découpage arbitraire effectué contre tout avis de la population concernée ? Demande-t'on au mort de se justifier et de jurer sur la bible qu'il ne s'est pas suicidé avant de commancer l'enquête ?
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