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- Communiqué de presse -
Agir pour la réunification ?
Qu’est-ce que je constate de plus en plus ? Je m’aperçois que pour certains l’idée de réunifier la Bretagne n’est pas une priorité. J’entends dire : après tout, elle est
frédéric Morvan pour Centre d'Histoire de Bretagne/ Kreizenn Istor Breizh le 28/06/14 21:59

Qu'est-ce que je constate de plus en plus ? Je m'aperçois que pour certains l'idée de réunifier la Bretagne n'est pas une priorité. J'entends dire : après tout, elle est unifiée économiquement, alors pour ce qui est de la Politique et de la Culture, c'est bien trop difficile, trop polémique, trop conflictuel. Il ne faut pas se mettre à dos ni certains politiques, ni surtout certains dirigeants de l'Administration qui disposent, il est vrai, de deux armes : les subventions et les contrôles fiscaux. Et pourtant tout est lié, le politique, le culturel et l'économie. Les uns ne vont pas sans les autres. A une époque où la Bretagne voit son activité économique principale, l'agriculture, remise en cause, il est nécessaire de se tourner vers d'autres activités et la Bretagne avec sa forte identité dispose d'atouts exceptionnels : son histoire est de plus en plus mise en avant pour valoriser un produit, un patrimoine, un évènement culturel, un festival. Mais chacun semble faire les choses dans leurs coins. L'historien se contente d'enseigner et d'écrire dans des revues spécialisées ou dans quelques ouvrages peu ou mal diffusés. Rare effectue des expertises pour les entreprises. L'entrepreneur souvent entreprend en s'appuyant sur la culture, sur l'histoire, mais sans demander et s'aperçoit après coup qu'il aurait pu aller beaucoup plus loin ou qu'il s'est fourvoyé. Le Politique, et Dieu sait qu'en Bretagne de nombreux politiques sont des historiens de formation, ne veut pas gêner. Et donc des projets très intéressants pour la Bretagne ne se font pas ou sont très retardés. Exemple le projet de classer au Patrimoine mondial de l'UNESCO les magnifiques châteaux forts de la frontière bretonne. Autre exemple : la rénovation du musée de la Résistance à Saint-Marcel. Et le pire est cette situation de plus en plus ubuesque : il faut toujours penser Région Bretagne + Loire-Atlantique. Certains peuvent dire, dans les trois mondes, culturel, économique et politique, ce n'est pas grave, on fait déjà cela depuis des années et cela marche bien… En fait, c'est de plus en plus faux. Les habitants de Loire-Atlantique oublient de plus en plus qu'ils sont bretons et les Bretons de la Région Bretagne oublient que Nantes est en Bretagne. Force est de constater que certains semblent vouloir démontrer qu'il y a une histoire de La Loire-Atlantique et de Nantes séparée du reste de la Bretagne. Pour les entrepreneurs qui travaillent en Loire-Atlantique et dans en Bretagne, il y a deux Régions, deux administrations, deux préfectures de Région. Et à une époque où l'identité devient un atout économique, il devient de plus en plus préjudiciable à la Loire-Atlantique de ne pas être dans la Région Bretagne, de ne pas être considérée par beaucoup comme bretonne alors qu'elle l'est totalement ou presque.

Même si j'ai donné quelques pistes, j'aimerais vous poser deux questions : selon vous, pourquoi cette situation ? Et que faudrait-il faire pour y remédier ?

Voir aussi :
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Vos 46 commentaires :
Alwenn Le Samedi 28 juin 2014 23:18
Bien que je n'ai pas très bien compris la question que vous posez, je vais y répondre.
"Je m'aperçois que pour certains l'idée de réunifier la Bretagne n'est pas une priorité."
Ce qui pensent ça n'ont rien compris.
La réunificatrion est essentielle, et urgente.
Elle ne doit pas nous empêcher d'agir par ailleurs.
Ce que je constate, c'est que les militants bretons sont nombreux et n'ont pas forcément le même avis sur tout, du simple régionaliste à l'indépendantiste.
Pour moi, la Bretagne a été indépendante et doit le redevenir. Tout autre statut est une humiliation et une déchéance, une servitude volontaire ou involontaire inacceptable.
Ceux qui s'opposent à la réunification ont justement peur que la Bretagne deviennent indépendante, et ils ont raison d'avoir peur.
La Bretagne est une colonie française, soumise à une politique d'assimilation qui n'est n'est rien d'autre qu'une politique de lingui-cide et de géno-cide culturel.
Malheureursement, les Bretons, même des militants ou des plus ou moins pro-Bretons, ne veulent pas clairement voir cela. Ils préfèrent se fermer les yeux, dire, c'est pire ailleurs, etc.
On milite, mais sans poser les bases.
L'idéologie française, depuis la révolution, sous couvert d'universalisme, cherche à nous faire disparaître en tant que Bretons, Corses, Basques, etc.
On le sait tous, plus ou moins, on la dit et répété, mais sans être capable de se faire entendre.
La grande faiblesse du mouvement breton, c'est son incapacité à se faire entendre et à faire respecter ses droits, malgré toutes ses manifestations, de toute sorte.
La Bretagne ne parviendra pas à la liberté sans remettre systématiquement et fondamentalement en cause, par le droit, la philosophie, les sciences humaines, etc, l'idéologie génocidaire française.
Or, il n'existe aucun travail intellectuel, notament philosophique, qui remette en cause l'idéologie française qui nous tue, et qui explique le droit pour les Bretons d'être libre. Le droit des peuples à l'autodétermination doit devenir pour chaque Breton une évidence.
La superstructure frnaçaise : politique, journalistique, universitaire-intellectuelle est contre nous (voir le rapprochement des universités Bretagne-Loire !)
Or nous Bretons qui voulont être Bretons, et qui refusons de se voire affubler du mot de "français", nous ne savons pas créer la superstructure bretonne capable de lutter contre notre ennemi français.
Il n'y a rien en Bretagne (et presque rien en france) sur les Cultural Studies, les Postcolonial Studies, les Subaltern Studies.
Or, nous sommes des Marginalisés, des Colonisée, des Subalternes, et beaucoup trop de Bretons regardent avec admiration les "choses" française, au lieu de les mépriser, car les choses françaises sont méprisables, car le fait d'un pays colonialiste.
Un peu confus ce que j'écris, mais il faudrait beaucoup de temps et de place pour m'expliquer plus clairement.
"Il ne faut pas se mettre à dos ni certains politiques, ni surtout certains dirigeants de l'Administration qui disposent, il est vrai, de deux armes : les subventions et les contrôles fiscaux."
Mais qui dit ça, Où entend-on ça ?
On nous achète avec des subventions et on nous menace avec des contrôles fiscaux ! Elle est pas belle la france ?
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frédéric morvan Le Samedi 28 juin 2014 23:37
En fait, vous avez parfaitement bien compris les questions. Confus, peut-être, tout comme moi. En fait, le sujet est tellement important, tellement d'actualité.
pour les contrôles fiscaux, c'est une réalité (demandez aux entreprises qui ont soutenu les bonnets rouges). Pour l'arrêt des subventions, c'est une réalité. Le pire, c'est que l'on s'autocensure sans que ni les politiques, ni l'Etat ne demandent rien. Encore pire, ceux qui s'en moquent. Et Dieu sait qu'il y en a beaucoup chez les historiens en Bretagne...
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Yann-Bêr Le Samedi 28 juin 2014 23:49
Pour ajouter à cet état de confusion dans lequel nous sommes tous en ce moment : quelques pensées (non subventionnées ni contrôlées fiscalement)suite à la manifestation de Nantes :
La manifestation de Nantes est un succès puisqu'elle fait mieux que les précédentes. Elle a même eu une couverture TV "nationale" française.
Je pense cependant qu'il faut relativiser son impact : 15 ou 17000 personnes sur une population B5 de 4,5 millions, ça ne pèse pas lourd. Il y en a qui doivent bien se foutre de la gueule des Bretons ce soir à Paris !
Ce genre d'action n'est plus suffisant. Je ne suis ni politologue, ni sociologue, ni autre ...ogue. Je ne fais qu'observer ce qui se passe autour de moi et je ne tiens pas non plus à donner de leçons.
Cependant, je réfléchis (tiens , on ne l'interdit pas encore) et je me pose des questions. Une qui me turlupine depuis pas mal de temps : comment impliquer la majorité de la population bretonne dans un mouvement pour la réunification ? Alors que cette majorité est axée sur savoir si sa fin de mois sera au 10 ou au 15, ou si leur boîte ne les virera pas dans quelques mois ?
Pourtant, une bonne partie de la population serait partante, tous les sondages le montrent. Qui trouvera l'idée d'une action simple, qui n'impacte pas les budgets particuliers mais celui de l'Etat ? Ou alors une autre idée pourrait être un énorme coup d'éclat très ponctuel réalisable partout en B5.
Autre grosse question : la succession des provocations jacobines n'est-elle pas faite pour amener une radicalisation de l'opposition à la "réforme territoriale" ? Voyant que le mouvement pacifique se voulant respectueux de la démocratie (enfin au système soit-disant démocratique français) ne mène à rien, certains risquent d'avoir des tendances plus expéditives (Argad ou autres, nouveau FLB ?).
Et on continue : Que faire au niveau de l'Europe et de toutes ses lois pour le respect des peuples ? Pas parfait en ex-Yougoslavie mais une sacrée avancée quand même, ça ne s'applique qu'en cas de guerre ?
Et les cousins celtes en Europe dans tout ça ? Je sais bien qu'ils nous soutiennent mais qu'ils le fassent savoir haut et fort.
Voilà pour ce soir : j'ai pensé, donc j'ai été.
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Yann-Bêr Le Dimanche 29 juin 2014 00:03
Suite à mon dernier commentaire : entièrement d'accord avec vous : je pense modestement que nous savons tous où sont les questions.
Ce que nous aimerions savoir : c'est savoir comment y répondre et que faire pour y arriver ?
D'où confusion plus ou moins générale tant que comme le dit Alwenn, nous n'aurons pas la structure bretonne pour agir.
Mais comment la créer ?
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frédéric morvan Le Dimanche 29 juin 2014 01:22
mais en fait, oui nous avons toutes les structures, et elles sont en place depuis bien longtemps, Conseil culturel de Bretagne, Conseil régional de Bretagne, Institut Culturel de Bretagne, mais elles ne jouent pas le rôle qu'elles devraient avoir. Bien sûr il y a la Charte, bien sûr le gouvernement a signé le Pacte d'Avenir. Il faut lire ce dernier pour voir que l'Etat a signé un texte qui réduit énormément son pouvoir en Bretagne. Cependant, il y a un fossé entre ceux que veulent des gouvernants élus et les dirigeants de l'Administration.
Par ailleurs, je pense que ce qui nuit à la Bretagne, c'est qu'il y a trop, beaucoup trop de structures surtout dans la culture (près de 100 sociétés historiques, par exemple). Et on s'est donc dispersé et trop concurrencé.
Par ailleurs, la relève n'a pas été préparée. C'est clair.
Pour ma part, ce que je rencontre : c'est l'incompréhension qui amène au rejet. Lorsque j'ai donné des exemples concrets de la situation de l'enseignement de l'histoire de Bretagne en Bretagne, où les prof n'ont pas intérêt à le faire alors que dans d'autres régions de la République, l'enseignement de l'histoire locale et régionale est plus que recommandé, au plus haut niveau de l'Etat, la personne qui était en face de moi n'en revenait pas et je peux assurer que ce n'était pas de la comédie. Elle était tellement abasourdie qu'elle me demande des faits. Et donc si vous en avez... je transmets.
Pour terminer, lorsque je parle de relève, je pense à la préparation des nouvelles générations. Il est très grave de ne pas les avoir formées, qu'ils ne connaissent qu'à peine leur histoire.L'absence de connaissances historiques de part et d'autre va entraîner bien des incompréhensions et sans doute bien des extrémismes de part et d'autre. Le pire est que la raison et la vertu ne semblent pas d'actualité pour ceux qui nous gouvernent. Seul semble compter... l'argent.
Autre problème que ne voient pas du tout ceux qui refusent la réunification : l'Europe. En effet, il faut savoir qu'un des critères pour entrer dans l'Union européenne est le respect des minorités. Les Bretons ne sont-ils pas classés parmi les minorités ? Maintenir cette partition va à l'encontre des principes fondateurs de l'Europe que la République française à signer plusieurs fois (traité de Rome, de Lisbonne, de Maastricht) Et oui ! Par ailleurs, les dirigeants de l'Administration française se trouve actuellement entre le marteau et l'enclume, entre une population qui n'a pas du tout confiance en elle et qui veut plus de démocratie et une Administration plus proche, plus locale, plus humaine et l'Administration européenne (ce que l'on nomme les technocrates européens) très très très fédéraliste.
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PIERRE CAMARET Le Dimanche 29 juin 2014 01:48
Evidemment il faut etre UNE REGION BRETAGNE et eventuellement cooperer avec les autres , si nous y trouvons notre interet .
La trouvaille brillante enarquieme de JYLD et de son complice au nom Breton ( 2 Regions , une economie ) est archi stupide .. cela rappelle la CHINE : Un pays 2 systemes ( status de HK et de Macao ) status propose a TAIWAN .
Alors on se raccroche , d'apres DSK que je reapprecie depuis qq jours . HOLLANDE est jobless en 2015 . Il va partir . DSK je n'ai pas le grand amour pour lui , mais c'est un economiste et un financier tres distingue . J'avais ete en rapport indirect avec lui lorsquíl etait au FMI , a Washington .Je connaissais la fille de son Directeur Principal - un Algerien .
Il a une revanche a prendre .... et si il le peut , il la prendra .Sans HOLLANDE et son equipe de breles ( dixit DSK ) il n'y aura pas de reforme territoriale vraiment. Commencons a manoeuvrer .
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François Le Dimanche 29 juin 2014 10:23
Une manifestation de 15 000 personnes à Nantes pour un sujet breton, équivaudrait, toutes proportions gardées, à une manifestation française à Paris de plus de 200 000 personnes.
Ce n'est pas si mal.
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Alwenn Le Dimanche 29 juin 2014 11:31
"mais en fait, oui nous avons toutes les structures, et elles sont en place depuis bien longtemps, Conseil culturel de Bretagne, Conseil régional de Bretagne, Institut Culturel de Bretagne, mais elles ne jouent pas le rôle qu'elles devraient avoir."
Ce ne sont pas vraiment des structures "bretonnes" pour moi dans la mesure où elle dépendent de la france, financièrement, législativement, etc. Elles restent sous dépendance française.
Je pars de la notion marxiste de "superstructure", celle qui définit l'idéologie d'une société (toute société vit dans la dépendance d'une ou deux idéologies, politique et/ou religieuse)
L'idéologie française, c'est l'"universalisme erradicareur" (Abbé Grégoire, Barrère, Jules Ferry, etc.)
Cette idéologie est transmise par toutes sortes d'institutions, l'école, l'université, les médias, etc.
Cette idéologie est ce qui justifie le génocide (culturel) en Bretagne et ailleurs :
- destruction du breton (langue)
- occultation de l'histoire.
- destruction ou opposition à l'émergence de toute structure proprement bretonne, c'est à dire indépendante politiquement et financièrement.
Je reprends le texte fondamental de Kundera :
« Pour liquider les peuples, disait Hübl, on commence par leur enlever la mémoire. On détruit leurs livres, leur culture, leur histoire. Et quelqu'un d'autre leur écrit d'autres livres, leur donne une autre culture et leur invente une autre Histoire. Ensuite, le peuple commence lentement à oublier ce qu'il est et ce qu'il était. Le monde autour de lui l'oublie encore plus vite. »
« Et la langue ? »
« Pourquoi nous l'enlèverait-on ? Ce ne sera plus qu'un folklore qui mourra tôt ou tard de mort naturelle. »
On en est très exactemet là en Bretagne depuis 500 ans et surtout depuis la révolution française, ou plutôt la destruction de la langue a été mise au premier plan, objectif n° 1, avec destruction de la dernière institution bretonne, le parlement, et destruction même du nom "Bretagne", la Bretagne étant remplacé par 5 départements.
Très très peu de Bretons sont conscients de cela, parce que ce n'est évidemment pas enseigné à l'école "républicaine", et ça ne le sera jamais.
Si l'histoire de la Bretagne n'est pas enseigné à l'école, c'est tous simplement parce que c'est l'histoire, étalé sur 500 ans, d'un génocide, l'histoire de la disparition d'un ETAT, l'Etat breton, puis d'une "province", la Bretagne et du peuple qui y vit.
"Encore pire, ceux qui s'en moquent. Et Dieu sait qu'il y en a beaucoup chez les historiens en Bretagne..."
Je ne dirais pas du tout que les historiens en Bretagne s'en moquent, je dirais plutôt qu'ils sont complices de cet état de fait.
Les historiens, en Bretagne, sont des fonctionnaires de l'Etat français, et dieu sait qu'il est difficile de remettre en cause celui qui vous emploi, celui qui vous donne un salaire. Sans compter ceux qui adhère pleinement à l'idéologie française, comme l'"historien" poignant, et à un moindre degré, Le Drian.
La Bretagne est sous "hégémonie" française.
Pour "renverser" cette hégémonie française, il faut remplacer la "supertructure" française par une "superstructure" bretonne.
La superstructure c'est :
1 - les partis politiques et les institutions (parlement, sénat, haute administration, ...)
2 - les médias/les journalistes
3 - les intellectuels : système scolaire et universitaire, production de livres, etc.
On voit bien que nous BRETONS, cherchons à constituer une superstructure bretonne :
1 - Politique : nous avons des partis bretons, et certains arrivent à accéder à des postes importants : Troadec (maire), Molac (député),
C'est pour l'instant insuffisamment, mais l'objectif doit être de s'emparer des positions politiques de maire, député, sénateurs, etc.
=> Il faut s'emparer du pouvoir politique !
2 - Médias : avec internet, on voit émerger des médias bretons indépendants : ABP, Seizh, ...
On est loin d'avoir pris la place des médias français (dont letélégramme et ouestfrance), on en est qu'au début, on manque de moyens financiers et on a certainement pas encore trouvé la bonne stratégie, il y a énormément de travail à faire
3 - Le monde intellectuel : l'un des actes fondateur, c'est la création des écoles Diwan, car le breton (langue) est fondamental dans la survie de la conscience bretonne.
Mais Diwan, c'est pour l'instant moins de 4000 élèves. Il y a aussi les école bilingues dans le "public" et le "privé", cela représente moins de 5% des élèves.
Clairement, l'objectif devrait être d'arriver à 50 % des élèves bretons dans un système Diwan.
Il faut arriver à ce que les programmes de l'enseignement soient définis en Bretagne, par des Bretons, et non par des "français".
L'université, en Bretagne, à part des îlots bretons, est "française" : il faut qu'elle devienne bretonne.
Quels sont les intellectuels qui s'opposent et combattent clairement le génocide (culturel) en Bretagne ?
Il n'y a pratiquement aucun ouvrage sur le sujet. Aucun ouvrage sur nos droits, en tant que peuple (et non en tant que minorité, car nous ne sommes pas une minorité en Bretagne).
Depuis "Comment peut-on être Bretons", on a eu peu de livre disant aux Bretons qui ils sont, ce qu'est la france, et ce qu'est l'idéologie française.
Nous manquons d'intellectuels courageux et qui osent se considérer comme Bretons.
Nous manquont de philosophes, de juristes, d'historiens, de sociolinguistes, ... BRETONS
Les "philosophes", à l'université ou au lycée, sont des fonctionnaires de l'idéologie française, pas des Bretons.
Je reviens sur les disciplines fondamentales que j'ai déjà cité : Cultural Studies, Postcolonial Studies, Subaltern Studies, linguistic Studies, ...
Tant que les intellectuels bretons ne s'empareront pas de ces disciplines pour les appliquer à la Bretagne (et à la france coloniale), ils resteront de médiocres intellectuels au service de l'idéologie française qui les nourrit ou les subventionne.
C'est vrai des intellectuels comme des artistes, qui manifestent pour leur indemnités d'intermitants du spectacle, indemnités qui font d'eux des "dépendants" de l'idéologie française, qu'ils ne remettent jamais en cause, puisque c'est elle qui les nourrit.
Pour moi, l'objectif numéro 1 doit être de trainer la france devant un tribunal international pour crime de génocide (culturel) envers les Bretons.
C'est le seul moyen de tuer l'idéologie française qui nous tue. Sans cela on restera dans le système actuel
Mais combien de Bretons auront le courage et la capacité de mener cette entreprise ?
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Léon-Paul Creton Le Dimanche 29 juin 2014 11:39
Des décennies de perdues dans des « combats » peu utiles pour l'essentiel. Les raisons sont multiples mais la principale à mon avis est l'absence de détermination dans l'établissement de rapports de force « inéluctable » avec l'état colonial et vicieux. Rapports historiquement avérés ailleurs.
Désunion à mon avis acceptée par les diverses composantes bretonnes a travers le prisme unique des idéologies françaises ou universalo-internationnalistes…En somme, que des magnifiques prétextes pour éviter le choc frontal, le seul nécessaire et efficace (avec un certain prix à payer…) !
Pour se faire entendre, pour informer, pour éduquer, pour faire adhérer, le tout premier combat était celui de la Télévision Bretonne Libre de ses contenus et non la vente « à la militante archaïque » de journaux à tirage confidentiel d'un PB soviètisé. Et autres magazines…plus ou moins à tirages limités.
Des structures existent en Bretagne ? Oui sans doute ( ?)! Et an aotrou Ur Waz avec un tas de suivistes très intéressés lui emboitent le pas en proposent encore une autre, non sans raisons certainement...
Mais une structure n'est qu'une construction inerte si des hommes éventuellement ne l'animent. Sous la structure…Les Hommes ! Comme dessous le dragon de papier de la fête du Têt ??????
Dans les vieilles structures qu'ont-ils, ces hommes et femmes du passé, générés de positif ou de constructif pour la Bretagne et les Bretons ? Et dans de nouvelles comme cette chimère de régionalisation en projet, qu'en sera-t-il ???
Dans la fameuse et nouvelle Assemblée de Bretagne susurrée par Ur Waz, les hommes et les femmes qui s'y trouveront (que ses promoteurs tout à coup zélés, veulent sans doute placer), seront-ils toujours ceux du passé, des gens des vieilles idéologies, des lunes éternelles ? Les mêmes frileux, ratés, opportunistes ou impuissants ?
Une nouvelle assemblée pour que rien ne change ? Une fractale de la Grande Parisienne ? Pour mieux nous diriger tous ! Comme ces métropoles…
Et si faibles de nature, les femmes et hommes nouveaux qui y prendront place _ où sont-ils_ ne seront-ils pas momifiés plus ou moins rapidement dans les anciennes pratiques délétères et tellement « piègeuses » ?
À moins une nouvelle, grande et ferme constitution ne règle et gère les pratiques et obligations des futurs élus…
Le sérail "emsavien" passé et actuel me semble bien vide des hommes et femmes dont nous avons besoin.
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Piotr Le Dimanche 29 juin 2014 12:21
@ Yann-Bêr : "Je pense cependant qu'il faut relativiser son impact : 15 ou 17000 personnes sur une population B5 de 4,5 millions, ça ne pèse pas lourd."
Je reviens juste sur le poids de la manifestation d'hier. 4.5M d'habitants en Bretagne, 68M en France. Une manifestation de 15 000 personnes équivaudrait pour la France à une manifestation de 225 000 personnes... Des manifestations politiques de plus de 200 000 personnes en France, vous en voyez souvent ?
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Alwenn Le Dimanche 29 juin 2014 15:48
Il faut bien se rendre à l'évidence que les Bretons manquent d'ambitions et qu'ils se contentent d'être des "auxiliaires" des français.
La colonisation est d'abord dans les têtes, dans les esprits.
Quels sont les écrivains, les cinéastes, les philosophes, les artistes, les essayistes dans le domaine des sciences humaines (genre Bourdieu) qui sont connus au delà des frontières de la Bretagne (et en dehors de la france) ?
Quasiment presque aucun. Alan Stivell, maintenant Nolwenn Leroy, des marins comme Tabarly, et c'est à peu près tout.
Une misère.
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Alwenn Le Dimanche 29 juin 2014 15:52
"J'entends dire : après tout, elle est unifiée économiquement, alors pour ce qui est de la Politique et de la Culture, c'est bien trop difficile, trop polémique, trop conflictuel. Il ne faut pas se mettre à dos ni certains politiques, ni surtout certains dirigeants de l'Administration qui disposent, il est vrai, de deux armes : les subventions et les contrôles fiscaux."
On est bien dans une mentalité d'esclave, de servitude volontaire pour reprendre l'expression de La Boétie.
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Yann-Bêr Le Dimanche 29 juin 2014 16:57
A propos des institutions bretonnes existantes, d'accord, elles sont là, ça pourrait faire une bonne base de départ. Noter qu'elles sont toutes à vocation culturelle que politique. Mais elles n'ont aucun pouvoir décisionnaire ni financier (subventions de fonctionnement). De plus, elles sont dirigées par des personnes nommées et non élues dont la plupart sont dans la mouvance socialo-française.
Tant qu'elles le resteront, elles ne feront pas plus avancer les choses dans la situation actuelle (je ne renie pas leur travail et les efforts qu'ils ont déployés depuis des dizaines d'années). Mais nous sommes à un moment clé de l'histoire de Bretagne et je pense qu'il faut une rupture radicale.
Cela vaut aussi pour tout le monde politique ou syndical. Quel parti peut de prévaloir d'une seule bretonnité ? Donc : renvoyer les cartes de partis ou syndicats estampillées tri-liv. Pour le citoyen lamba, renvoyer sa carte d'électeur.
Puis une seule chose : tous pour B5. On se foutra sur la gueule après mais seulement après, et entre nous, ça ne manquera pas d'arriver mais nous aurons notre REGION BRETAGNE, avant d'aller plus loin.
Tout cela sans aucune idée de repli; nous savons tous que la Bretagne n'a jamais été ouverte au monde que quand elle était libre ou qu'elle s'en donnait les moyens (avec le peu qu'on lui offrait): cf FIL non subventionné par l'Etat et pourtant quel travail accompli vers les autres peuples.
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kadog Le Dimanche 29 juin 2014 17:22
@Alwenn ont pourra faire un Nuremberg du jacobinisme que quand la France aura été vaincu. les Algérien attendent toujour des excuses de la France. Se qu'il faut c'est surtout de mettre en place une véritable logique de lutte de libération nationale!
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eugène le tollec Le Dimanche 29 juin 2014 17:33
Aliéné
Voilà un plaidoyer très important..mais cela demande une véritable unité de pensée bretonne mais il nous faut sortir des impregnations des deux siècles précédents.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 29 juin 2014 17:42
L'histoire de la Belgique et ses relations avec la France présente un certain nombre de similitudes troublantes avec celles de,la Bretagne. Le général Wanty combattant des deux guerres dans l'armée belge était aussi historien ,voici un extrait de son livre
http://www.babelio.com/auteur/Emile-Wanty/265822
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théo Neutron Le Dimanche 29 juin 2014 20:42
Il faut unir les autres régions dans notre quête car le combat des Bretons devrait être le combat de tous les Français ! Demander plus de droit à travers un système fédéraliste à inventer n'est pas de l'extrémisme, c'est de le refuser qui est extrémiste ! Le système ultra centralisé comme en France est typique des dictatures ! IDF 4ème PIB par habitant en EUROPE et Rhône-Alpes 2ème en France 72eme en Europe est ce égalitaire ? Tous les médias de rayonnement national et international en IDF est ce pluriel ? Toute le pouvoir décisionnel en IDF est ce respectueux ? Une telle concentration démographique en IDF est un développement harmonieux de l'hexagone ? 80% du budget de la culture en IDF est ce logique ? Quand vous aurez répondu vous verrez que votre combat doit être le même que les Bretons! La Bretagne aurait pu ouvrir la voie d'un modèle plus respectueux et égalitaire mais les privilégiés résistent ! Nous vivons depuis si longtemps dans cette dictature d'une région envers les autres que beaucoup ne s'en rendent pas compte et ce n'est pas parce que ce n'est pas la pire qu'il faut s'en satisfaire ! Quand toutes les régions en auront marre des miettes que leur octroyent ceux qui savent tout sur tout et mieux que tout le monde dans leurs bureaux Parisiens ont pourra enfin essayer d'avancer, mais attention le système politique est très bien ficelé ! Sans compté que du coup le.pouvoir décisionnel à Paris est au plus près des lobbies des grandes entreprises et des puissants et on voit bien que les favoriser à outrance au détriment des PME PMI n'est pas dans l'intérêt général ! Oui il y a des différences, il ne faut pas nier les faits mais un état tolérant doit les unir en les respectant ! Il ne faut pas enchaîner mais donner l'envie de vivre ensemble ! Que nos élites sensément démocritiques se satifassent d'une décision fasciste et honteuses pendant 70 ans malgré toutes leurs promesses posent beaucoup de questions ! Comme dit le.dalaï-lama "pour connaître quelqu'un n'écoute pas se qu"il dit regarde ce qu'il fait" que conclure donc de gens qui.ne veulent.pas corriger cela ?
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eugène le tollec Le Dimanche 29 juin 2014 22:58
Qu'importe ..il nous manquera toujours le rappoet de force...que nous aurions pu construire..si nos élites avaient été moins stupides .
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mackinle Le Dimanche 29 juin 2014 23:55
Il est écrit "(...) il devient de plus en plus préjudiciable à la Loire-Atlantique de ne pas être dans la Région Bretagne, de ne pas être considérée par beaucoup comme bretonne alors qu'elle l'est totalement ou presque".
Les deux derniers mots en trop car faux "ou presque". Haou, haou, haou!!!
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PIERRE CAMARET Le Lundi 30 juin 2014 00:28
Mais ALWEN , le courage est la , il est encore sous les cendres ...... de temps en temps comme une coulee de laves , il surgit .Si on ne le voit pas beaucoup dans le present , il etait beaucoup frequent dans notre passe (C'est ca , le passé ).
Non 17000 ce n'est pas mal . Honnetement, je souhaitais 25000/30000 . On fera avec .So what next???????
Ma recommendation : Ceux qui n'ont pas manifeste leur soutien , meme verbal le 28/6 . OUT . OUT .
J'ai un Business Lunch , avec des Australiens et Allemands demain 1er/7 pour leur expliquer la situation en Bretagne , de mon point de vue . Ils seront 14 , niveau... au niveau de decision .un grain de sable , mais qui sait .??
Comme dit le bon peuple , il faut battre le fer quand il est chaud .Il l'est : NOTRE PRESIDENT envisage de deplacer le defile du 14/7 si les bleus sont bien places et se rendre au Bresil . Du grand n'importe quoi ????? AH! elle n'est pas glorieuse leur Une et Indivisible .Le desarroi !!
Alors next ! nous avons des dirigeants qui ont declenche tout cela . Que vont ils faire maintenant ?????
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noelle C Le Lundi 30 juin 2014 09:17
Pourquoi il n'y a pas plus de monde pour demander la réunification de la Bretagne ?
Parce que derrière, il n'y a pas que ça. Indépendantisme, pour les plus farouches, une rancune de plusieurs siècles... comme si la France ne s'était construite de cette façon partout. Idem pour tous les pays.
Indépendantisme pour des gens voulant le pouvoir... Non ? Ce n'est pas ça ? Qui pousse à la roue, le peuple ou d'autres qui pensent occuper de bonnes places ?
Les Bretons sont pour la réunification mais ne suivent pas à cause des indépendantistes.
A part ça, les Bretons ont une idée de la Bretagne à 5 départements.
Entends qui veut bien entendre !
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Marcel Texier Le Lundi 30 juin 2014 12:47
"Agir pour la Réunification ?"
Mais, il n'y a qu'une manière efficace d'agir pour la Réunification, c'est d'agir pour l'Indépendance!
Si on n'a pas compris ça, c'est qu'on a rien compris !
Alwenn semble l'avoir bien compris et, apparemment, il n'est pas le seul. Ceux qui sont dans son cas sont de moins en moins seuls. Et c'est extrêmement encourageant, comme il est extrêmement encourageant de voir que les Bretons sont capables de rassembler, deux fois de suite et à deux mois d'intervalle, entre dix mille et quinze mille personnes dans les rues de Nantes.
Les partisans des PDL ont-ils jamais osé organiser une manifestation pour leur fantomatique région ? Le plus encourageant peut-être était de voir la "mine" des manifestants à Nantes, samedi dernier. Sous la pluie, ils étaient joyeux, ils avaient des têtes de vainqueurs. Sans illusions sûrement, mais certains qu'au bout du compte la Bretagne serait gagnante. Sacrée leçon !
Mais, revenons à la question du début: que faire pour la Réunification et la question connexe, que faire pour l'indépendance ?
Première chose: il faut redevenir indépendant dans sa tête et, pour commencer, il n'y a rien de tel que de lire l'histoire de la Bretagne. Le Dr. Mélennec disait, lors d'une récente interview sur TV-Libertés que la lecture de l'Histoire de Bretagne de Yann Brékilienn (éditions Hachette) avait joué, pour lui, un rôle déterminant dans son engagement breton. Tellement déterminant, qu'il a publié à son tour une petit livre extrêmement dense que tout Breton devrait avoir dans sa bibliothèque et qui s'intitule "Brêve histoire de la Bretagne". Ce petit livre mériterait de faire un tabac !
Mériterait ?
Ben oui, Big Brother veille ! Il n'est pas question que les médias aux ordres et subventionnés le mentionnent. Il est déjà assez étonnant qu'il ait pu trouver un journaliste d'une télévision confidentielle qui ait bien voulu en parler.
Et là, on peut répondre à ceux qui déplorent l'absence en Bretagne de réflexion suffisamment courageux pour éclairer les Bretons. Il en existe, mais leur influence ne peut dépasser un cercle très restreint. Tout sera fait pour étouffer leur influence.Nous avons un adversaire sournois et expert en coups tordus. Nous ne jouons pas une partie facile, mais aucun doute n'est possible, l'histoire récente nous le démontre abondamment, nous la gagnerons !
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Burabn xavier Le Lundi 30 juin 2014 13:06
Malaise Breizh!
Nous étions 15 000 Bretons à manifester à Nantes / Naoned en 2 manifs réussies nous touchons nombre de compatriotes . Les manifs des partis politique qui réunissent des milliers de personnes en 2014 c'est rare y compris les syndicats .... L'agitation propagande est une solution , d'autre rendez-vous doivent etre programmés car la visibilité est là ! Nos moyens sont modestes financièrement mais les résultats sont étonnants , Nantes/ Naoned prend l'habitude de voir 5000 à 15000 personnes désormais dans ses rues pour défendre "la Bretagne à réunifier" . Notre audience s'élargit après celles-ci et la popularité du combat gagne du terrain , seul les élus sont campés sur leur prébendes dont ils vivent ....Demain , ce sera le chomage pour les équipes actuelles aux affaires en région Bretagne administrative et Pays de Loire , la Gauche socialiste a déjà perdue les élections régionales de l'automne 2015 ! "La branlée"(Je cite Cambadélis) s'annonce ravageuse et les Jacobins socialistes et UMP vont mesurer le désastre !Il n'y aura pas de sauveur en région Bretagne B4 ! Betek an Trec'h ! Le parti socialiste "ne représente plus l'espoir et le progrès en Bretagne" , il est conservateur pour ses seuls intérets et exister ! Les Breton(ne)s le savent ! La Liberté est en marche et l'émancipation également ! Naoned eo Breizh !
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yanneutch Le Lundi 30 juin 2014 13:18
En parlant de superstructure, il serait utile de se pencher sur Gramsci et l'hégémonie culturelle, les intellectuels organiques (dans le langage gramscien, aujourd'hui on dirait structurel), et tenir les bastions.
Il y a effectivement beaucoup de structures, mais finalement aucune ne peut concourir au leadership structurant, et, partant, être en mesure de poser le cadre.
Que revendiquons-nous ? Une fois posée cette question vient la deuxième : comment y arrivons-nous ? Et là les choses se corsent.
Les vieilles structures politico-culturelles n'ont effectivement pas formé de nouveaux leaders, de fait les leaders d'hier et d'aujourd'hui continuent leur tâche au lieu d'écrire leurs mémoires.
Incapables de poser une méthode, on continue à répondre au petit bonheur la chance. A force de s'être limité à une manif' tous les deux ans, on est toujours dans cette représentation symbolique.
Au Pays Basque Nord, Batera avait posé la méthode, du moins celle qu'ils avaient établi comme étant la meilleur pour leur propre situation.
Ici on improvise une votation-manifestation, on voit bien le gouffre entre les deux.
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Paul Chérel Le Lundi 30 juin 2014 13:58
J'essaie de répondre BRIEVEMENT aux deux questions posées par Frédéric Morvan :
1 ) pourquoi cette situation ? Parce que les Bretons, les militants je veux dire, font de la poliltique “à la française”: histoire et sentiment. La Loire-Atlantique n'a aucun intérêt à rester dans un agglomérat fantaisiste constitué essentiellement d'un VAL de LOiRE ( tourisme, châteaux et vignobles à la manière UNESCO) et tout intérêt à redevenir le moteur de sa région naturelle, la Bretagne, tant sur le plan économique (activités maritimes, agroindustrielles et aéronautiques grâce à NDdL... ) que sur le plan recherche et innovation (universités, laboratoires... etc... )
2) Que faudrait-il pour y rémédier ? Que les entrepreneurs se libérent enfin des découpages qu'ils se laissent imposer par la France et ses machins administratifs :(fédéraitions syndicales, corporations, chambres consulaires, offices du tourisme, guides touristiques...) Quant aux élus, n'en parlons-pas ! il faut les remplacer TOUS, par des gens d'avenir . Paul Chérel
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Yann-Bêr Le Lundi 30 juin 2014 15:19
Oui mais dans l'immédiat, on fait quoi ?
On attend que le Sénat casse le projet de réforme territoriale de Hollande ?
Donc on resterait avec le découpage actuel et la continuité dans l'acculturation du 44 ?
Auxiette va se faire construire un arc de triomphe à Nantes et y entrer comme un César
!!!
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Iffig Cochevelou Le Lundi 30 juin 2014 15:21
Le problème est aujourd'hui une question d'urgence : car ce qui est évident, c'est leur volonté, maintenant affichée de détruire la Bretagne, et ils vont s'y mettre a fond. Alors quelque soit le choix des votes a l'assemblée, tout va s'enclancher pour accélérer par tous les moyens des fusions de structures étatiques ou régionales sur lesquelles il sera difficile de revenir . La prise de position de Le Drian va leur simplifier le travail
Maintenant seul un soutien au niveau international peut nous sauver.
Par ailleurs j'apprends deja que des communes de Loire Atlantique commencent a préparer des voeux pour la fusion B4-pdL, ce qui ne va pas arranger les choses !
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SPERED DIEUB Le Lundi 30 juin 2014 15:35
Marcel Texier votre idole n'est malheureusement pas opposé à la fusion à défaut de réunification ,il a reproché à Le Drian de ne pas l'avoir acceptée cette fusion .Je ne sais pas s'il se rend compte ,malgré ses compétences ,de la situation réelle de la Bretagne et des premiers concernés ,c'est à dire les bretons ou assimilés A force de dire tellement de choses on finit par dire tout et son contraire Comme un certain nombre il est victime de son revivalisme excessif ,ce qui le conduit à favoriser potentiellement ,tout comme le pouvoir ducal, l'est de la Bretagne (Nantes ou Rennes ont été capitales donc elles doivent le redevenir ) Inconscient qu'il est d'une fracture territoriale déjà existante et qui deviendrait une véritable rupture si cette sinistre fusion allait à son terme ,mais heureusement que cette réforme territoriale n'ira pas à son terme grâce aux véritables jacobins départementalistes et et surtout vu l'état de déliquescence du gouvernement français
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Louis Le Bars Le Lundi 30 juin 2014 15:37
@ Paul Chérel : "La Loire-Atlantique n'a aucun intérêt à rester dans un agglomérat fantaisiste constitué essentiellement d'un VAL de LOiRE ( tourisme, châteaux et vignobles à la manière UNESCO) et tout intérêt à redevenir le moteur de sa région naturelle, la Bretagne"
"Essentiellement", vous y allez très fort !
Seule une partie du Maine-et-Loire est classée dans le site Val-de-Loire de l'UNESCO, sur les 5 départements de la Région PdlL, cela fait peu !
Et du côté de Saumur, c'est pas l'axe majeur de cet ensemble...
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SPERED DIEUB Le Lundi 30 juin 2014 15:39
Lien pour Marcel Texier particulièrement
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Marcel Texier Le Lundi 30 juin 2014 17:04
Pour "Spered Dieub"
Louis Mélennec n'est pas mon idole (je ne pense pas qu'il cherche à être une idole), mais c'est un de mes amis.
Je ne suis pas du tout d'accord avec lui sur l'idée qu'une fusion de la Bretagne et des PDL serait une bonne chose. Et nous nous en sommes expliqués.
Il pense, à mon avis à tort, que la Bretagne, avec son identité forte, dominerait facilement l'ensemble. C'est compter sans la rouerie de nos adversaires.
Cela dit, comme nous tous, Louis Mélennec n'est pas parfait. Mais, ce qui est certain c'est que c'est un type remarquablement doué et que, s'il avait été un tant soit peu arriviste et opportuniste, à l'image de tant de Bretons (?) à l'échine infiniment plus souple,
une carrière de ministre aurait sûrement, un jour ou l'autre, récompensé son zèle...ou sa bassesse !
Mais, ramper n'est pas du tout son genre et ça me le rend sympathique.
Que voulez-vous, comme le dit Chamfort je crois, "quand mes amis sont borgnes, je les regarde de profil."
Merci pour le lien.
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Alwenn Le Lundi 30 juin 2014 17:13
Deux remarques (ou trois):
- il faut un travail de niveau universitaire qui puisse être reconnu internationalement. Est-ce que c'est le cas des travaux de Mr Mélennec ?
- les rapports dominant/dominé, colonisateur/colonisé, centre/marge, etc, sont des rapports universels. Il ne faut pas se restreindre au cadre Bretagne/france mais montrer en quoi ce rapport de domination que nous subissons est universel et se retrouve sur tous les continents : en Amérique du Nord, du Sud, etc.
- il faut créer un système juridique au niveau international qui puisse s'occuper de toutes les formes de génocide culturel, d'assimilation forcée, etc. Quand un cadre juridique n'existe pas, il faut le créer.
=> On ne pourra échapper aux griffes fourchues françaises qu'en passant par la communauté internationale, en participant, ou en suscitant nous mêmes, les outils juridiques nécessaires qui n'existent pas encore.
Et en créant le cadre intellectuel adéquat, c'est à dire en déconstruisant l' "idéologie française" (comme Marx a tenté de déconstruire ce qu'il a appelé l' "idéologie allemande")
Le terme d' "hégémonie" que j'ai utilisé fait effectivement référence à Gramsci : il faut lire Gramsci, l'un des intellectuels qui peut le plus nous aider à comprendre notre situation de domination, et trouver les moyens d'en sortir.
La décolonisation a faire est d'abord une décolonisation de l'esprit. Le reste viendra tout seul.
Decolonising the Mind
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Marcel Texier Le Lundi 30 juin 2014 20:10
Pour Alwenn
Pour répondre à votre première question, je vous dirai ceci: pour qu'un travail de niveau universitaire soit reconnu internationalement, il faut qu'il soit publié...en anglais ! Or, pour obtenir qu'un simple article de 3.000 mots soit publié dans une revue scientifique de niveau international, généralement américaine (on peut le déplorer, mais c'est ainsi), il faut satisfaire à des exigences draconiennes, telles que
a) apporter une nouveauté incontestable,
b) présenter cette nouveauté dans un anglais impeccable,
c) présenter cette nouveauté dans un cadre formel intangible (polices de caractères, marges en haut et en bas des pages, etc..., etc...)
Pour avoir fait ce travail pendant 23 ans dans une école d'ingénieurs française (Ecole Nationale Supérieure d'Arts et Métiers), au profit (j'espère !) d'une équipe de bio-mécanique (dont je traduisais en anglais les communications), travaillant elle-même avec des équipes de médecins orthopédistes, je pense savoir de quoi je parle.
Revenons à Louis Mélennec. Il est probable que pour les historiens, les choses ne se passent pas tout à fait de la même manière que pour les "sciences dures". Aussi bien, très peu d'historiens sont vraiment reconnus internationalement et ils ne le sont qu'après de longues années et plutôt vers la fin de leur carrière.
Ce que je sais, c'est que le Dr. Mélennec est l'auteur d'un ouvrage, médical il est vrai, internationalement reconnu. Il s'intitule "Evaluation du handicap et du dommage corporel - Barème international" (Editions Elsevir-Masson, prix 83,60).
J'imagine difficilement qu'il n'ait pas appliqué à l'histoire de Bretagne les qualités de rigueur et de probité intellectuelles qui lui sont reconnues dans le domaine juridico-médical.
Par ailleurs, je ne suis pas un familier de Gramsci qui a sûrement des choses intéressantes à nous apprendre.
Je souscris sans réserve à la phrase: "La décolonisation à faire est d'abord une décolonisation de l'esprit."
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Péri Loussouarn Le Lundi 30 juin 2014 21:11
Je dois à monsieur Louis Melennec une relecture de l'histoire de France et une connaissance de l'existence (!) d'une l'histoire de la Bretagne... Je conseille à toutes et à tous la lecture de son dernier petit livret, 96 pages, 6.50 euros : il s'agit là d'une introduction à la lecture d'ouvrages plus conséquents tels que "toute l'histoire de le Bretagne" chez Skol vreizh - 39 euros.
Nietzsche :
"L'homme de l'avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue."
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Alwenn Le Lundi 30 juin 2014 21:29
@ Marcel Texier
Comme vous le suggérez, le cas de l'histoire et des sciences humaines n'est pas semblable aux sciences dures.
Le but n'est pas non plus de publier dans des revues pointues mais confidentielles.
Des auteurs français comme Bourdieu, Derrida, Foucault, ... ont écrit essentiellement en français et ont été traduit par la suite en anglais.
Il faut parler de la Bretagne de manière multidisciplinaire. Pas seulement en historien.
Dans les pays anglo-saxon se sont développées des disciplines comme les Cultural Studies et les Post-colonial Studies, c'est à travers ces discipline rejetées par l'université française que l'on pourra émergé comme Bretons au niveau international.
Il n'y a pas de fatalité à ce que les Bretons restent intellectuellement des provinciaux, mais pour l'instant c'est le cas !
Gramsci est justement connu dans le champ des Cultural studies et des Postcolonial Studies, dont il est un des auteurs de base.
Mais est-il connu des Bretons ?
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frédéric morvan Le Lundi 30 juin 2014 22:17
Deux points :
pour l'histoire médiévale bretonne, il faut savoir que les grands historiens anglais tel David Crouch, lord Sumpsion, Daniel Power travaillent beaucoup sur cette histoire. Ils publient bien sûr en anglais, mais ils comprennent très bien le français. Il est vrai que jusqu'au XVIe siècle, jusqu'à la reine Elisabeth Ier, tous les documents officiels étaient en français.
- Second point : il faut lire bien sûr l'histoire des Bretons et de la Bretagne de Joel Cornette, un breton amoureux de la Bretagne, trop méconnu. Ouvrage extrêmement bien documenté et très sérieux. Très accessible. Tous les Bretons et les Bretonnes devraient l'avoir dans leur bibliothèque comme la série des fascicules sur l'histoire de Bretagne publiée dans les années 70 par Skol Vreizh. Il est clair aussi que la collection "Histoire de la Bretagne (11 tomes) sous la direction d'André Chévedeville, fait figure de manuel.
Les publications sur l'histoire de la Bretagne sont légions : lorsque l'Institut Culturel de Bretagne m'avait demandé d'attribuer (avec la section d'histoire) le prix de l'histoire de Bretagne, on s'était aperçu qu'en 2011 plus de 100 livres sur l'histoire de la Bretagne avait été publiés.
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Alwenn Le Lundi 30 juin 2014 23:08
@ frédéric morvan
"Autre problème que ne voient pas du tout ceux qui refusent la réunification : l'Europe. En effet, il faut savoir qu'un des critères pour entrer dans l'Union européenne est le respect des minorités. Les Bretons ne sont-ils pas classés parmi les minorités ? Maintenir cette partition va à l'encontre des principes fondateurs de l'Europe que la République française à signer plusieurs fois (traité de Rome, de Lisbonne, de Maastricht) Et oui !"
On est bien d'accord. Mais justement, pourquoi cette incapacité à utiliser les textes internationaux, notamment sur les minorités ?
Nos politiciens ont peur de faire intervenir des textes internationaux dans le débat français.
Il faut pourtant que nous utilisions ces textes. Que fait la police ? Que font les associations ?
"- Second point : il faut lire bien sûr l'histoire des Bretons et de la Bretagne de Joel Cornette, un breton amoureux de la Bretagne, trop méconnu."
Mouais, certes amoureux de la Bretagne, tant qu'elle reste provinciale. Instructive et qui mérite d'être lue mais elle reste traditionelle dans son approche et ne correspond pas aux normes actuelles en matière universitaire au niveau international.
C'est une histoire pour faire admettre aux Bretons leur défaite définitive face à la france.
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Paul Kerguelen Le Lundi 30 juin 2014 23:46
Bonjour à tous...
J'étais à la manifestation...
Malheureusement, la pluie en a peut-être découragée plus d'un!
Bien entendu, les médias français ont trouvé des sujets plus importants à traités... la coupe du monde, le meurtre d'une monégasque, la gay pride....
Alors que pèsent 8500 manifestants (suivant la police)ou 15 000 suivant les organisateurs! (ne parlons pas des quelques centaines des autres départements!
Le problème, à mon humble avis (avis partagé avec plus d'une de mes connaissances), et que nous n'avons pas de regroupement de parti ne formant qu'un bloc...
Adsav est de l'extrême droite??? alors fuyons le comme la peste!!! le Parti breton est de droite??? que surtout l'UDB et Breizhistance ne les approchent pas!!!! L'UDB est un sous parti du socialisme??? on voit où nous a amené le PS et ses fausses promesses!!!
Breizhistance est de l'extrême gauche??? surtout à fuir!!!
C'est d'un autre temps!!!!
Pourtant, il me semble que nous avons tous un point en commun... et ce point, c'est un point qui va au-delà de nos ambitions personnelles et qui nous survivra... à nommer, la BRETAGNE....
Au lieu de nous unir, nous représentons quoi? aux mieux, 11% de la populations... alors qu'unis dans un regroupement de parti, nous fédérerions plus, sans compter ceux qui ne veulent pas choisir et rentrer dans un parti à la française.....
Je le répète, un rassemblement de parti ayant un même point commun aura plus de poids que 100 partis ou chacun y vas de sa partition personnel..
Libre aux bretons, par la suite, de choisir sa branche où militer... mais encore une fois, nous avons tous en commun au moins une chose, qui nous dépasse: la Bretagne et son avenir!!!!
Ceux qui étaient à la manifestation, se rappellent peut-être, de cet asiatique en treillis militaire , son drapeau français faisant "la morale" au bretons qui défilaient...
J'aimerai lui rendre hommage... pourquoi? il lui à fallut du courage de se retrouver là, contre des milliers de bretons....même s'il se trompe sur la démocratie à la française...
En effet, la france (avec un petit f- car elle ne mérité pas un F majuscule), pays auto proclamé des droits de l'homme, va à l'encontre de:
1) Charte européenne des langues régionales et minoritaires
2) Déclaration Universelle des droits de l'homme. ONU. 1948
3) Déclaration des droits des minorités. ONU. 1993
4) Déclaration des Nations Unies sur l'indépendance. 1961
5)Pacte relatif aux droits civils et politiques O.N.U. 1976
6)Convention-cadre pour la protection des minorités nationales, Strasbourg 1995
7)Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Conseil de l'Europe
je conseillerai donc, à cet homme de lire le rapport Gay MacDougall, ONU 2008, sur les minorités en France
Je ne parlerai donc pas des traités ultérieurs entre la Bretagne et la france, traités foulés aux pieds maintes et maintes fois par cette dernière, car j'entends déjà certains me dire: "le passé, c'est le passé...oublions le pour aller de l'avant"... mais ayant rompu ces traités, la france n'est plus, selon le droit international, maîtresse de la Bretagne...
Or si elle se réclame de ces traités pour dire que la Bretagne est sienne, pourquoi ne lui enverrions nous pas la non caducité de ceux-ci????
Enfin pour finir, cette harangue, je me pose une question:
Si, part décision de Bruxelles, un nouveau pays se formait, ayant comme capitale Versailles...comment réagiraient les français????
Et ils s'étonnent, que nous, bretons réclamions le retour dans notre girons de Nantes???
alors, que suite à la guerre, la france à tout effacer de la période dite de "l'état français" exceptés 3 choses:
1) la fête des mères... (famille)
2) le 1er mai (travail -inspiré, il es vrai des USA-)
3) la création de la Loire-atlantique (patrie)
Et après, on me dira que cette période ne fait en rien partie des valeurs de la Vème république????
Que la france est le pays des droits de l'Homme???
Laissez moi rire!!! je ne vous entends plus Simone, j'ai mes lunettes qui sont cassées!!!
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frédéric morvan Le Lundi 30 juin 2014 23:49
Avez vous vraiment lu le livre de Joel Cornette ? Pour moi, cet oeuvre ne montre en rien la défaite définitive, bien au contraire. Elle révèle toutes les spécificités de l'histoire de la Bretagne, toute sa richesse. Relisez le en ayant à l'esprit que Joel Cornette a voulu réunir dans ce monumental travail l'ensemble de ces connaissances sur l'histoire de Bretagne. Pour moi, c'est un monument. Et il ne faut pas si tromper, c'est un énorme succès de librairie. Je sais qu'il en a vendu près de 50 000 exemplaires.
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Alwenn Le Mardi 1 juillet 2014 00:55
"Avez vous vraiment lu le livre de Joel Cornette ?"
Pas encore complètement. J'en recommande aussi la lecture. Mais ce n'est pas suffisant.
Deux questions :
1 - Pourquoi les textes européens et internationaux (ceux cités par vous mêmes et ceux cités par Tugdual Radiguet) ne sont pas appliqués en france ?
S'ils ne sont pas appliqués, il y a bien un responsable.
Cf. Le livre d'Urvoas et Jung : Langues et cultures régionales : en finir avec l'exception française
"Une norme internationale contournée ou ignorée Des ratifications qui n'engagent à rien
Le profond malaise des autorités de notre pays à l'égard de textes internationaux faisant référence à la protection des langues minoritaires ou des groupes linguistiques qui les pratiquent en témoigne volontiers. Afin d'éviter d'attirer inutilement l'attention, on consent parfois à les adopter, soit parce qu'ils sont dépourvus de toute force contraignante, soit parce que l'inexécution des dispositions embarrassantes qu'ils contiennent a de bonnes chances de passer inaperçue. Ainsi la Déclaration universelle des droits de l'homme du 10 décembre 1948 et la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales du 4 novembre 1950 sont-elles entrées en vigueur en France alors même qu'elles comprennent des mesures prohibant formellement toute discrimination fondée sur la langue." p119-120
Les politiciens bretons ne dénoncent jamais publiquement cette "discrimination fondée sur la langue" que nous subissons, ils doivent être considéré comme complice de cette situation.
Mais pourquoi nous-mêmes n'arrivons pas à mettre ce scandale qui dure depuis plus de deux siècles sur la place publique ?
Pourquoi n'arrivons nous pas à faire respecter nos droits ?
2 - Pourquoi les Postcolonial Studies sont-elles absentes des universités bretonnes ?
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PIERRE CAMARET Le Mardi 1 juillet 2014 03:14
J'ai un dejeuner avec mes amis industriels Australiens et Allemands , a Brisbane .2 axes de discussion :
-Je dois pouvoir leur expliquer la situation actuelle en Bretagne .
- J'ai une dizaine de candidats, Bretons pour la plupart, a trouver du travail ici pour 1 an ( autorisation maximale de visa pour le 1er emploie ).Je vais voir avec ces industriels .
17 000 . Mr Chevenement disait il y a ... qq annees on ne change pas une structure pour 4000 pelerins .C'etait encore pour la Bretagne .
Si il y en avait eu 100 000 manifestants , cela n'aurait rien change . Ces gens la ,Monsieur , ne causent pas ( ainsi chantait Jacques BREL ).Ils appliquent : ils ont decide, et ont le pouvoir .La Democratie Kecequece ????comme dirait notre MLP nationale , encore un mot etranger ( grecque) dans notre belle langue francaise .Je suis une patriote ( tu parles ) et je n'utilise pas dutout d'expressions etrangeres .
Etude du rapport de force : LEDRIAN et sa bretonnitude...... de la ZOUBIA . AUXIETTE + AYRAULT bravo les mecs , vous etes forts .
Un espoir FRancois HOLLANDE retourne en Correze ,comme Policier Municipal . VALLS retourne en Catalogne ouvrir un Club Med.pour Francophone .
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PIERRE CAMARET Le Mardi 1 juillet 2014 04:58
@Tugdal RADIGUET.Vous avez raison ... mais malheureusement les Bretons ont pris les habitudes francaises : On ne se cause pas ( je viens de le dire - Chanson de JACQUES BREL)on est d'abord avec la ligne politique .
ROME est morte a cause de la politique .Les jeunes romains , au lieu de se battre aux frontieres , pour proteger ou agrandir l'Empire , preferaient rester a ROME comme Senateurs et a faire de la Politique on en est la . A quand l'invasion des Barbares , d'aucuns ( d'aucunes) disent, elle a commence .
Que font faire maintenant les centaines de Partis Bretons , Associations Bretonnes etc..... quelle est la Contre Attaque.
Nos Ressources: Notre Histoire , notre PASSE que je souligne , car certains pensent que cela est un handicap , notre futur 17000???? plus les descendants .
La France , pays des Droits de l'Homme ???? Pays de menteurs , de diffamateurs , de desinformateurs , de petits mecs .Je ne pourrais plus y vivre , et meme dans leur colonie : la Bretagne .
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Alwenn Le Mardi 1 juillet 2014 10:39
Les textes relatifs aux droits de l'homme sont un tel maquis qu'il est difficile d'y voir clair et de savoir exactement quels sont nos droits et comment les faire respecter.
C'est pourtant l'un des axes majeurs que nous devons travailler.
@ frédéric morvan
«Autre problème que ne voient pas du tout ceux qui refusent la réunification : l'Europe. En effet, il faut savoir qu'un des critères pour entrer dans l'Union européenne est le respect des minorités. Les Bretons ne sont-ils pas classés parmi les minorités ? Maintenir cette partition va à l'encontre des principes fondateurs de l'Europe que la République française à signer plusieurs fois (traité de Rome, de Lisbonne, de Maastricht) Et oui !»
Quels sont précisément les textes européens qui pourraient nous aider pour la réunification ?
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Léon-Paul Creton Le Mardi 1 juillet 2014 11:26
« Agir pour la réunification ! », voilà qui est intéressant !
C'est donc AGIR de fait pour la Bretagne. À la condition que seulement penser, imaginer, intellectualiser et rêver…voire défiler, ne donne pas la certitude aux uns et aux autres qu'ils sont dans cet AGIR, qui peut, pourrait concrétiser un, ou des objectifs « souhaités » quels qu'ils soient. Et puis basta !!!....pour la suite.
J'avais un directeur à une époque que m'a sorti un jour cette phrase : Je considère que ce que je dis et ordonne « est » fait ! Je lui ai ri au nez.
La confusion entre : je construis une maison, et : Je fais construire une maison (armons-nous et partez).
Dans un cas il faut des petits bras musclés et des « savoirs », dans l'autre seulement un bon portefeuille (ou des théories plein la tête) et quelques idée de décoration et d'ameublement…
Mais de toute manière aucune action dans ce combat, _ou tout autre d'importance_ ne peut être efficiente et menée à son terme en solitaire, en « zorro » tout puissant. Ceux qui se targuent de faits (ou non faits) en solo ou presque, épuisent leurs forces malgré les risques, le courage et l'idéal qui les habite, pour aucun résultat ou gêne réelle pour le pouvoir visé et concerné. Nous avons droit à l'Imagination … et le devoir de la « mettre en pratique » nous Bretons qui n'en manquons pas (d'imagination) !
Agir pour la TV Bretonne :
Il y avait une époque pas éloignée ou l'on pouvait refuser de payer la taxe tv, et quelques uns l'on fait sans grands résultats apparemment. Cette taxe est aujourd'hui incluse dans notre déclaration de revenus ! Trouvons le moyen de ne plus payer les impôts que nous ne pouvons pas utiliser chez nous. Idem pour le service militaire qui n'existe plus, l'objection de conscience ou le refus obstiné de « faire l'armée » sont devenus inutiles pour ce qui concerne notre combat.
Agir sur les Finances et l'Épargne en créant « SA » banque ? Cela a été envisagé par un groupe lors de la lutte contre la centrale nucléaire à Plogoff en 1979/1980, et des réunions se sont tenues avec des spécialistes. Avec les promesses de Mitterrand certain y on vu peut-être une échappatoire face à une réalisation pas simple et un engagement sans faille. Ils ont viré Ps, Pc et union de la gauche pépère. Retour au cocooning !
Si nous avons suffisamment d'âge et de conscience bretonne, 33 ans après nous pouvons apprécier le futur de 1981.
Agir pour la langue et culture bretonnes :
Par exemple :Envoyer ses enfants en masse à Diwan ou pour le moins retirer ses enfants de l'école jacobine en mettant en place des solutions alternatives à trouver collectivement et le plus nombreux possible. Bien entendu prévoir « les petites tracasseries » administratives…et financiéres qui planeraient sur les allocs familiales entre autres, etc…
Agir pour…Et comment, fiez-vous à votre Breizh Storming ! Cela fait et « LES ACTIONS » sélectionnées…Prenez, pardon prenons,les avirons ! À condition qu'ils ne nous mènent pas en rond comme d'hab…
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PIERRE CAMARET Le Mardi 1 juillet 2014 12:05
Ce sont les FAITS .Il faut faire avec , ou .......???.
Nous avons a faire a un adversaire , dont la force d'opposition a notre cause a ete mal analysee .
Solution facile : allez les gars venez avec vos pancartes ,vos GHD , et des slogans . C'est important .Non ce n'est pas important aujourdhui . En 1936 peut etre . Il faut changer d'epoque ???? Tres peu de nos militants en ont conscience . Alors continuez ???? le MUR .
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Paul Chérel Le Mardi 1 juillet 2014 14:05
Il me semble que l'on s'éloigne quelque peu à travers tous ces commentaires des deux questions posées par Frédéric Morvan. Il prétend dans son article donner des "pistes", Je cherche en vain lesquelles dans ce qui n'est à vrai dire qu'un constat. Mon commentaire précédent essayait de répondre aux questions en suggérant des actions ou une stratégie. Une des réactions a été de confondre VAL avec vallée ; le Val est l'endroit où la vallée s'élargit. Le Val de Loire est cette portion de la Loire qui va d'Orléans à peu prés jusqu'à la frontière entre Maine-et-Loire et Loire-Atlantique, pour parler la langue des "départementalistes" demeurés. Agir, c'est que chacun dans son coin fasse quelque chose dans son propre environnement personnel et selon ses propres qualités d'homme ou femme public. Il faut mobiliser nos braves compatriotes et les "défranciser". Et je redis, avec l'aide d' entreprises ou associations se fichant pas mal de savoir si La Roche-Bernard est dans le 56 et Herbignac dans le 44. Paul Chérel
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