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- Reportage -
Les élus autonomistes interpellent Loïg Chesnais-Girard sur l'absence de la Bretagne dans le débat sur l'autonomie de la Corse et l'insuffisance des travaux réalisés par le cabinet d'expertise sur la réunification
Les élus autonomistes du groupe Breizh a-gleiz sont intervenus ce matin pour interpeller le président de Région Loïg Chesnais-Girard sur le piétinement de la région en ce qui concerne la demande d'autonomie et la réunification
La rédaction pour ABP le 16/02/24 14:46
Les élus automistes interpellent le président de la région Bretagne :
Réalisation : Région Bretagne
(554 vues)

Les élus autonomistes du groupe Breizh a-gleiz sont intervenus ce matin pour interpeller le président de Région Loïg Chesnais-Girard sur le piétinement de la région en ce qui concerne la demande d'autonomie.

Christian Guyonvarc'h a demandé que la réforme constitutionnelle prévue pour définir l'autonomie de la Corse soit généralisée à toutes les régions qui désirent en profiter. Aziliz Gouez a déploré l'insuffisance des travaux réalisés par le cabinet d'expertise à qui on avait confié le dossier de la réunification.

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Vos 27 commentaires :
Anne Merrien Le Vendredi 16 février 2024 15:30
Parler de "référendum décisionnel" en Loire-Atlantique est une aberration. Comment peut-on prétendre que les électeurs de ce département pourraient se substituer à l'Assemblée nationale décisionnaire ? Seul un référendum national est possible et celui-ci est indivisible. En revanche, le Conseil départemental de la Loire-Atlantique peut organiser un vote consultatif, en toute autonomie. Une autonomie qui bizarrement n'intéresse pas du tout les autonomistes.
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Anne Merrien Le Vendredi 16 février 2024 16:06
Il serait question également de faire voter les électeurs de la B4 ?!? Tiens donc, un "référendum décisionnel" là aussi ? Il ne manquerait plus que les électeurs de la B4 ne veuillent pas supporter la morgue des Nantais, déjà qu'ils supportent celle des Rennais. Le "référendum" en B4 pourrait donc rendre caduc le "référendum" en 44 qui n'aurait donc rien de décisionnel.
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Emile Granville Le Vendredi 16 février 2024 18:29
Je trouve étonnant la démarche qui consiste à vouloir modifier la constitution pour que chaque Région puisse aussi bénéficier d'une autonomie. Non pas qu'en soi, cela ne soit pas démocratiquement légitime, mais parce que cela noie la revendication bretonne dans un ensemble hexagonal. La demande d'autonomie (en fait pour beaucoup simple décentralisation) ne concerne pas toutes les Régions de la même manière. Comme la Corse, la Bretagne a besoin d'un statut particulier qui lui soit spécifique. Vouloir changer l'organisation générale de la France ne doit pas être notre préoccupation première au risque de faire encore traîner les choses encore sur plusieurs années. Mais, ce qui est le plus préoccupant est que cette modification de la constitution pour toutes les Régions de l'Hexagone vaudrait également pour la Région PDL. La Région PDL trouverait alors là l'occasion de s'affirmer davantage, non pas parce qu'il existerait une quelconque raison intrinsèque à ce quelle soit autonome (une région bidon ne peut se prévaloir de l'existence d'un peuple spécifique au sein de l'Hexagone), mais tout simplement parce que la loi lui le permettrait. Pourquoi alors lui donner cette possibilité et vouloir continuellement que la question bretonne soit ramenée et banalisée au niveau de n'importe quelle région administrative française ? La Bretagne n'est pas une région administrative, mais une nation européenne qui de ce fait doit être traitée de manière différenciée sans plus attendre ni rêver que la France puisse un jour devenir un Etat fédéral. Un statut particulier pour la Bretagne, voilà notre volonté et note feuille de route. La négociation doit se faire donc entre la Bretagne (en l'occurrence B4 + 44) et l'Etat français, indépendamment de toutes réformes qui concerneraient l'ensemble des Régions françaises. Ce manque d'affirmation de soi-même dilue de fait notre revendication et la rend molle et inefficace. Est-ce le but recherché ?
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De Anne Merrien à Emile GranvilleLe Dimanche 18 février 2024 12:10
Je ne vois pas comment une négociation sur l'autonomie pourrait avoir lieu entre l'Etat d'un côté et le CD 44 et le CR B4 de l'autre, sachant que ces deux collectivités ont des compétences différentes. La Réunification est un préalable.
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De Anne Merrien à Emile GranvilleLe Dimanche 25 février 2024 12:44
Comment une négociation concernant l'autonomie en B4 et 44 pourrait-elle se faire, sachant que régions et départements ne disposent pas des mêmes compétences ? La Réunification est un préalable.
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Anne Merrien Le Samedi 17 février 2024 09:38
(à propos de la Réunification)
Je fais un rêve...
Que les politiciens lisent les textes de loi...
Que les journalistes lisent les textes de loi...
Que les citoyens lisent les textes de loi...
Un groupe de juristes ne pourrait-il pas se manifester ?
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De Rafig 44 E Breizh à Anne MerrienLe Lundi 26 février 2024 13:08
... un rêve .... suite : - Que les journalistes fassent leur travail en informant correctement les citoyens sur les enjeux de la Réunification, plutôt que de pratiquer les désinformation et la négation de la bretonnité de la Loire-Atlantique. - exemples : effacement du mot "Bretagne" des titres, articles et noms des lieux nantais. - barrage aux info B4 vers 44 et inversement , aux faits bretons du 44 vers la B4. Après les citoyens pourraient choisir en conscience et en connaissance le choix de la Réunification des 5 départements bretons et par la suite une autonomie possible.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mercredi 28 février 2024 11:44
Les journalistes suivent ce que disent les politiques. Dès le début, ils ont parlé du "référendum sur NDDL" et depuis que le projet d'aéroport a été abandonné, ils parlent de la "consultation sur NDDL". En ce qui concerne le vote sur le changement de région de la Loire-Atlantique, rebelotte, ils emploient le mot "référendum" sans réfléchir.
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Anne Merrien Le Dimanche 18 février 2024 10:54
Je ne sais pas si Monsieur Molac assistait aux débats. Apparemment, il n'y a eu absolument personne, dans cette assemblée pléthorique, pour se souvenir de son projet de loi, lequel ne fait aucunement mention d'un référendum décisionnel, mais seulement d'une consultation des électeurs.
Ignorance vraie ou feinte ? Tout le monde semble d'accord pour ménager le CD 44 et ne surtout pas lui faire assumer son refus de consulter sa population. Si le Gouvernement peut organiser ce vote consultatif en Loire-Atlantique, cela signifie que cette consultation est aussi de la compétence du CD 44, d'après le Code général des collectivités territoriales.
Je ne connais pas le sujet, mais le vote consultatif sur NDDL se référait au Code de l'environnement, ce qui expliquerait que l'organisation de cette consultation ne pouvait venir que de l'Etat central.
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Anne Merrien Le Lundi 19 février 2024 12:14
vœu : requête faite par qui n'a pas autorité ou pouvoir pour la faire
enjoindre : imposer, commander, ordonner expressément
à 4 minutes 45, comment peut-on prétendre qu'un vœu du CR B4 enjoigne à l'Etat de faire quoi que ce soit ? D'ailleurs, on voit bien que ça ne marche pas !
Plus loin, il est question d'une conférence de presse à Nantes. J'imagine qu'aucun journaliste n'a posé la question qui fâche, à savoir si les présidents du CD 44 et du CR B4 allaient écrire à l'Etat pour demander à être consultés, en vertu de l'article L 4122-1 du CGCT. Le but recherché n'est pas un vote en Loire-Atlantique, évidemment, mais seulement d'imputer à l'Etat (et à lui seul) le fait que ce vote n'ait pas lieu.
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Anne Merrien Le Mardi 20 février 2024 12:53
En une minute, on assiste à un édifiant glissement sémantique : à 4 minute 40, il est question d'une "expression citoyenne" qui à 5 minute 40 se transforme en "référendum décisionnel".
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Anne Merrien Le Mardi 20 février 2024 13:46
Enjoindre, référendum, cessible... le vocabulaire employé laisse à désirer. A croire que tous ces gens feraient mieux de parler breton !
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Burban xavier Le Mardi 20 février 2024 19:11
Une phrase lapidaire que chacun peut relever :" la réunification de la Bretagne n'apporterait aucune amélioration à la vie quotidienne des Breton(ne)s " 93 pages pour nous dire çà !
Cependant , tant que sera maintenue " ce régionalisme " condescendant par le pouvoir parisien centraliste les choses ne changeront certes pas pour la région administrative Bretagne munie d'un budget dérisoire face aux besoins dans biens des domaines : adaptation et innovation , recherche de l'économie bretonne aux défis agricoles , industriels , pêches , transports collectifs , rééquilibrage EST OUEST du territoire , maintiens des services publics : hôpitaux , services administratifs pour chacun , des logements pour ceux qui travaillent et les jeunes ...la culture et la langue bretonne ...
Oui , il faut une reconnaissance du "peuple breton " sur son territoire historique qu'il faut convoquer chaque fois en Bretagne !
Oui , il nous faut expérimenter de manière spécifique des textes législatifs au pays !
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jakez Lhéritier de Sant Nazer Le Mardi 20 février 2024 19:13
Pas de consultation,pas de référendumce sont de grosses escroqueries, lorsqu'on connait les résultats des précédents ,contredits par les décrets,et lois mises en place après.
le peuple breton est indivisible.
Les organisations politiques bretonnes ne doivent pas perdre de temps et d'argent avec cela
S'unir pour gagner des élections
Travailler aux liaisons internationales.-et à notre développement économique.
Monter nos entreprises ,coopératives.nos mutuelles ,nos banques bretonnes etc..
(1)  Envoyer un mail à jakez Lhéritier de Sant Nazer

Jorj Treger Le Mercredi 21 février 2024 07:45
Le droit international interdit la division d'un peuple (comme nous Bzh-44).
Les referendums-consultations sont aussi considérés illégaux par ledit droit car reconnaissant ladite division.
Si nous ne respectons pas nous même le Droit international comment pouvons nous continuer de fustiger la france quand elle ne le respecte pas.
Réunification immédiate comme nous le permet le Droit qu'on arrête de s'épuiser à courir autour du pot.
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Anne Merrien Le Mercredi 21 février 2024 12:21
Fustiger la France parce qu'elle ne respecte pas le droit international ne nous avance à rien. Le droit international nous a oubliés depuis 1488. Lors de la réforme territoriale de 2015, la France n'a pas respecté la Charte européenne de l'Autonomie locale qu'elle avait pourtant ratifiée. Les Alsaciens se sont plaints au Comité européen des Régions (où Madame Le Brun représente la France, sauf erreur de ma part) qui siège à Strasbourg (le comble) et l'Alsace est restée coincée dans le grand est. Les Etats ne respectent les traités que s'ils ne peuvent pas faire autrement. Il vaut mieux exploiter les failles de la législation française. Encore faut-il les connaître et suivre leur évolution.
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Anne Merrien Le Jeudi 22 février 2024 17:22
Je suppose que les présidents du CD 44 et du CR B4 ont demandé l'organisation d'un référendum à l'Etat devant les journalistes, à Nantes. Une demande qui sans doute restera orale. Un vœu dans le désert. Or la réponse, ils la connaissent déjà : c'est la réponse écrite de Macron à la lettre de Grosvalet. Voilà l'occasion pour enfin communiquer au public cette réponse qui ne peut être que dûment argumentée.
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Alain E. VALLÉE Le Dimanche 25 février 2024 10:23
L'autonomie de la Bretagne devrait sans doute signifier que la justice serait rendue selon le modèle romain. En effet, la sentence condamnant Jésus ne fut pas une décision appliquant une loi romaine.
"La loi romaine ne pouvait sanctionner que ceux qui l'avaient violée : ceux qui refusaient de payer les impôts, ceux ceux qui menaçaient le domaine de César ou de son légat. Pour le reste les Juifs étaient indépendants, leur conduite était réglée par les lois et les coutumes locales : l'autorité romaine, qui détenait le pouvoir exécutif, se contentait d'appliquer les sanctions prononcées par ces lois, par ces usages.
(...) Ponce Pilate refusa d'attribuer à cette sentence un caractère impérial et se contenta d'obéir à la loi qui lui imposait l'exécution des sanctions purement locales. Il exécuta la sentence au nom de ce respect des autonomies locales que la loi romaine imposait aux magistrats romains."
in : "Pourquoi je hais l'indifférence", Payot & Rivages - 2012 - p.130 - 131
AV
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Alain É. VALLÉE Le Dimanche 25 février 2024 10:31
OUBLI !
L'auteur du passage cité Il y a quelques minutes est Antonio GRAMSCI.
On lit cela dans : "Pourquoi je hais l'indifférence" - Payot & Rivages - 2012 - p.130 - 131
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Anne Merrien Le Dimanche 25 février 2024 16:16
A propos de la Réunification, toutes ces personnes attendent une réponse de l'Etat. Or cette réponse existe : la réponse de Macron à la lettre de Grosvalet de 2018 qui demandait un référendum.
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Padrig Le Lundi 26 février 2024 11:14
Tout le monde sait que le découpage est lié à la volonté des nantais et rennais, parisiens de l'Ouest et que rien a change depuis. Tout a changé en Bretagne, sauf cela.
Il n'y a aucune volonté de réunifier la Bretagne, tous ces élus se satisfont pleinement de la situation actuelle.
A toutes les élections locales du 44 il n'est pas du tout question de la Bretagne.
Vous interprétez des sondages etc comme un désir.
En réalité les gens ne font que répondre à une question posée (comme on pourrait leur demander si ils sont pour un Grand-ouest d'ailleurs...), cela ne signifie absolument pas qu'il y ait une appétence ou attente quelconque dans ce domaine.
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De Anne Merrien à PadrigLe Mercredi 28 février 2024 10:25
"comme on pourrait leur demander s'ils sont pour un grand ouest" : en ce cas, il faudrait que le sondage englobe les deux régions. Il serait absurde de ne poser la question qu'en Loire-Atlantique. Le CD 44 ne peut pas organiser un vote consultatif au sujet de la fusion des deux régions, ce serait de l'ingérence dans les affaires des deux régions.
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Anne Merrien Le Lundi 26 février 2024 12:59
Et la pétition des 100 000 ? 10% de l'électorat de la Loire-Atlantique, un pourcentage prétendument inatteignable.
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De Padrig à Anne MerrienLe Lundi 26 février 2024 16:26
10 % d'électeurs qui ont été démarchés et qui ont acceptés de signer une pétition qui demande une consultation sur ce sujet.
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mardi 27 février 2024 12:40
Signer une pétition, cela engage davantage que répondre à un sondage. Comme pratiquement aucune publicité n'était faite à cette pétition sur feuilles volantes, il fallait bien démarcher les gens. Dans une très large majorité, les pétitionnaires sont favorables à la Réunification. Ceux qui y sont opposés ne veulent surtout pas qu'on organise un vote à ce sujet. Il y avait aussi des gens favorables à la Réunification qui ne voulaient pas signer : ils voulaient la Réunification sans vote ou alors un vote (impossible) sur les cinq départements groupés.
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alan-erwan coraud Le Lundi 26 février 2024 14:23
Trop facile d'exonérer le CD 44, son président passé et son président actuel de se défausser sur l'État. C'est au département de lancer une consultation qui viendra soutenir la démarche législative de Paul Molac. La Bretagne est terre d'accueil MAIS quand un président du département de Loire-Atlantique, Mayennais implanté en Pays Nantais agit comme un colon, là on n'accepte pas. Qu'il respecte le PEUPLE BRETON qui l'a accueilli. Si on le compare aux femmes et hommes de plusieurs pays du Monde qui s'investissent dans la langue et la culture bretonne et avec qui on a plaisir d'échanger sur leurs propres cultures et langues, ces nationalistes français de domination nous exaspèrent. (doux euphémisme)
(0)  Envoyer un mail à alan-erwan coraud

Anne Merrien Le Lundi 26 février 2024 17:58
Cela fait cinq ans que Macron a répondu à la lettre de Grosvalet qui demandait un référendum. Combien de temps cette réponse peut-elle rester confidentielle ?
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