Marc Le Fur (UMP, Côtes-d'Armor) qui l'année dernière avait tenté de faire modifier l'article 2 de la constitution, article qui exclut les langues minoritaires d'une reconnaissance officielle, s'est prononcé contre le texte gouvernemental. D'abord parce qu'il le juge inapplicable. « Si le port du voile devient massif, exclurons-nous des centaines de jeunes filles des établissements publics ? » , demande-t-il. Il craint aussi que les « confessions chrétiennes » ne subissent « les effets collatéraux » d'un texte mal maîtrisé. Pour lui, il n'aurait pas fallu interdire les seuls signes religieux, mais également « les signes politiques et philosophiques » .