Invité d'honneur du Salon du livre de Carhaix, Jean-Guy Talamoni, président de l'Assemblée de Corse, a fait un discours remarqué et applaudi, allant en crescendo pour finir en une critique sans concession des politiques de Paris et de Madrid envers les peuples corses ou catalans.
Juriste de profession, il rappelle que "le droit se plie toujours devant la volonté politique" rappelant que le régime de Vichy était parfaitement légal juridiquement. Pas plus que nous n'acceptons qu'on nous interdise que le corse devienne langue officielle parce que la Constitution l'interdit, nous n'acceptons que La Catalogne ne puisse pas choisir la souveraineté parce que la Constitution l'interdit. "Nous disons à tous ces professeurs de droit qui défilent sur les chaînes d'information en continu pour dire que l'indépendance de la Catalogne n'est pas possible car elle s'oppose au droit, que nous devons nous opposer au droit si contraire à la dignité humaine. Il faut changer le droit chaque fois que le droit s'oppose à la dignité humaine et à la dignité des peuples."