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Jacques Auxiette a déclaré que François Hollande aurait acté une fusion Pays de la Loire-Poitou-Charentes, douchant les espoirs d'une Bretagne Réunifiée.
Cette situation est inacceptable alors que les habitants de la Région Bretagne et de Loire-Atlantique se mobilisent depuis plus de 40 ans pour la réunification.
Mobilisations, voeux de collectivités et sondages d'opinion favorables n'ont pas été écoutés.
Comment comprendre que la volonté d'une large partie de la population ne soit pas prise en compte dans une réforme qui concerne en premier lieu les citoyens ?
Le gouvernement souhaitait faire de cette réforme la preuve de sa capacité à réformer la France et répondre au vote extrême, il n'aura que montré son incapacité à proposer un projet cohérent et démocratique.
La Région Bretagne ne peut rester isolée au milieu de régions disproportionnées et la Loire-Atlantique ne doit pas être à la marge d'une région technocratique et sans cohérence.
Les élus du cinquième département breton et la population doivent réagir pour ne pas laisser la Loire-Atlantique au ban d'une telle région chimère.
Des mouvements de départements d'une région à l'autre seraient possibles dans un deuxième temps de la réforme territoriale mais des initiatives doivent être prises dès maintenant.
Le président du conseil général de Loire-Atlantique avait déclaré avec force sa volonté de voir le pays nantais intégré à la Bretagne et qu'un référendum d'initiative locale serait mis en place si la nouvelle carte des régions ne prenait pas en compte ce souhait.
L'Union Démocratique Bretonne appelle Philippe Grosvalet à mettre en application cette annonce pour que les habitants du département puissent se prononcer sur leur avenir institutionnel, économique et de développement humain.
Mona Bras, porte-parole de l'UDB ;
Arno Mahé, responsable réunification.
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