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- Appel -
Blanc c'est exprimé : Appel à voter Blanc ou Nul à la présidentielle !
Pour éviter que la révolte pour la Démocratie s'exprime demain dans la rue et pour qu'ils ne soient pas les artisans de leur propre malheur, l'Association Blanc C'est Exprimé appelle les électeurs à ne pas s'abstenir. Votez Blanc ou Nul mais VOTEZ !
Par Gérard Gautier pour Blanc c exprimé le 4/04/12 6:20

Blanc c'est exprimé présent dans la campagne


La participation à la vie politique est un baromètre de la confiance que les citoyens portent aux élus, aux institutions. Elle reflète la santé de la démocratie et marque la distance existant entre les électeurs et leurs représentants. Or l'annonce se précise, pour le premier tour de la présidentielle - un des scrutins qui habituellement mobilise le plus l'électorat - d'un taux d'abstentions record.

Cela reflète le rejet des citoyens devant l'attitude irresponsable, démagogique des postulants qui continuent à faire, sans vergogne, comme lors de chaque scrutin, à qui veut bien les entendre à défaut de les croire, des promesses de campagne dont ils savent qu'ils seront dans l'impossibilité de leur donner un début de réalité.

Le réveil sera rude pour tous les Français qui vont connaître des « lendemains qui déchantent !

Pourtant, certains sont encore aujourd'hui dupes des promesses non chiffrées qui pourtant sous-tendent des dépenses supplémentaires et donc, à la clé… des impôts. Cela sans que jamais soient évoquées les économies à réaliser pour diminuer le déficit, déjà abyssal, du Pays, touchant directement, il est vrai, aux institutions, au statut et privilèges des partis, des élus !

Comme sont restées sans écho les propositions de réformes présentées depuis 1989 pour redonner un sens à la Démocratie.

De ce fait, devant tant d'autisme, les Français ne peuvent exclure, après les prochaines élections présidentielle et législatives, de se trouver dans la même situation que les Espagnols et les Grecs !

Pour éviter que la révolte pour la Démocratie s'exprime demain dans la rue et pour qu'ils ne soient pas les artisans de leur propre malheur, l'Association Blanc C'est Exprimé appelle les électeurs à ne pas s'abstenir.

Pour aller vers une nouvelle gouvernance elle les appelle - les partis ne faisant pas de différence entre ces expressions - à mettre en masse dans les urnes des bulletins Nuls ou Blancs, mais à voter !

Il leur faut dire « STOP » aux politiciens !

En agissant ainsi, ils décerneront à « Monsieur X ou Madame X » … « THE AUTIST »

« L'ESCARRE DE LA REPUBLIQUE » qui est le symbole de la défiance des électeurs et du manque de la légitimé issue des urnes décerné à celui qui sera élu mais avec un très faible pourcentage de voix par rapport au nombre des électeurs inscrits.

IL ou ELLE n'aura pas le droit de dire « AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS ! »

Votez Blanc ou Nul mais VOTEZ !

Voir aussi :
Cet article a fait l'objet de 1523 lectures.
L’association Blanc C’Est Exprimé a fait, depuis 1989, de très nombreuses propositions pour permettre une meilleure expression de la démocratie, rénover la vie politique et redonner une crédibilité et une légitimité aux élus dans notre Pays.
[ Voir tous les articles de Blanc c exprimé]
Vos 4 commentaires
En Avant Bretagne Le Mercredi 4 avril 2012 09:50
Cette initiative rejoint l\'interrogation d\'En-Avant-Bretagne/Breizh War-raok sur l\'idée d\'un bulletin de vote \"Breizh ImPacte\".
\"Si vous pensez que les candidats aux diverses élections ne prennent pas en considération les intérêts de la Bretagne. Si les discours lénifiants des \"officiels\" de la politique vous ennuient. Si les beaux discours vous font sourire et si les élans lyriques des candidats vous font franchement marrer. Si pour vous, depuis trop longtemps, la Bretagne compte pour du beurre...
Alors, le moment est venu de mettre un bulletin \"Breizh ImPacte\" dans l\'urne...\"
Voir le site :
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Gautier Gérard Le Mercredi 4 avril 2012 12:39
Je pense avoir assez fait la preuve de ma patience depuis 1989 pour aujourd'hui devant le mépris opposé par ceux, par exemple concernant la Bretagne, qui sont régionalistes en Bretagne et Jacobins à Paris.
Ce que je dénonçais lorsque j'étais au Conseil régional.
Je ne peux plus supporter le "double langage" du à l'abus de position dominante sur leurs propres élus des deux partis majoritaires parisiens qui sont aussi jacobins l'un que l'autre...Alors qu'ils ont des élus vraiment régionalistes et fédéralistes!
J'en ai appelé depuis avril 2011 à des réformes immédiates pour améliorer la Démocratie et crédibilité et légitimité aux élus, pour mettre fin au système actuel qui met les élus au dessus des lois et hors de tout contrôle des citoyens.
Le moment est venu, car notre situation est trop grave pour les plus humbles, pour se laisser piéger par la démagogie (voir les candidats dont Mélanchon à propos des langues...et autres sujets) aller voter et ensuite une nouvelle fois se faire duper!
Je dis stop quant à moi.
Il y a beaucoup de politiques, honnêtes et de qualité mais ils acceptent de passer, par solidarité ou soumission, sous les fourches caudines de ceux qui leur imposent de se taire et font profession de la politique. cela sur le dos des contribuables.
Il leur appartient d'oublier "l'esprit de corps" et de ne plus être des complices passifs. Ou de mauvais comédiens faisant de la gesticulation qui n'est même plus "intelligente!"
Il appartient aux électeurs d'être, par delà leur inclinaison politique de réagir et de penser plus à l'avenir qu'à la sauvegarde de quelques onces de privilèges...épargnés qu'ils sont peut-être aujourd'hui. Attitude qu'ils regretteront demain!
Alors oui STOP ET PAS ENCORE !
(0) 
Michel Poulat Le Jeudi 12 avril 2012 12:00
Bonjour, je vais être un peu long, mais l'argumentaire est complet et précis. Il est mieux mis en page sur ma page facebook.
_____________________________
Le vote blanc exprime "aucun candidat ne me convient, je vous mets tous dos à dos, au même niveau et je vote blanc, contre vous tous".
Quelles propositions de reconnaissance du vote blanc peuvent être rapidement acceptées ?
Selon moi (tout est argumenté ensuite ci-dessous) ce qu'il faut changer c'est séparer les blancs des nuls, compter les deux piles de bulletins de façon distincte, ces bulletins restants non exprimés mais contribuant au taux de participation.
Si ce n'est que changer la présentation des chiffres (et on verra que cela ne peut guère aller plus loin), je suis contre mettre un paquet de bulletins blancs dans chaque bureau électoral, ça a un coût conséquent aussi bien économique qu'écologique qui n'a qu'une visée démagogique et ne changera rien d'un point de vue démocratique.
En mettant les votes blancs dans les exprimés, l'élu désigné restera tout de même le premier vrai candidat en tête car il ne peut pas en être autrement, quel que soit son score (arguments ci-dessous)... Tout cela n'est donc que de la pure démagogie voire du populisme, avec un coût associé assez monstrueux en terme d'édition de bulletin de vote partout en France pour un gain démocratique nul. Et, une fois que cela sera avéré, les gens trouveront un nouveau concept que le vote blanc pour exprimer encore un autre truc avec un nouveau coût etc. etc.
Le paradoxe de l'actuel vote blanc
D'un point de vue institutionnel, plus vous voterez blanc (dans nos institutions) et plus grande sera *ma* chance de faire gagner mes idées aux élections (c'est mathématiques). Quiconque vous encourage dans votre combat cherche à vous endormir ou ne répète que ce qu'on lui a toujours dit. Pour moi, d'un point de vue élection, c'est mieux si vous votez blanc.. Mais je ne trouve pas cela bon pour la démocratie.
Par ailleurs, concrètement, le vote blanc permet de ne pas voter à 100% pour un candidat, et en fait, voter blanc c'est voter pour tous les candidats dans l'exacte proportion choisie par tous les autres électeurs.
Notre objectif démocratique n'est pas lié au vote blanc, je pense que c'est un leurre, l'objectif c'est de diminuer les scrutins majoritaires au profit des scrutins proportionnels permettant tout de même d'assurer une majorité exécutive à une liste.
Quand au rôle du président, scrutin nécessairement majoritaire puisqu'il n'y a qu'une place, il doit être plus faible et sa désignation peut être plus consensuelle (suffrage indirect ou élections à plusieurs tours successifs où chaque groupe parlementaire peut proposer un candidat à l'ensemble des français, seuls les candidats faisant plus de 12,5% des inscrits au tour n peuvent se présenter au tour n+1, en éliminant toujours au moins un candidat, celui qui a fait le moins bon score). Le jugement majoritaire propose également une solution alternative très poussée et attractive.
Aucun Candidat ne me correspond
Vous dîtes je ne me retrouve dans aucun parti... La prochaine élection, c'est la présidentielle, connaissiez-vous en détail ces partis, ces programmes, ces candidats des présidentielles précédentes ?
Mouvement pour la France : Philippe de Villiers 2,23%
Chasse, pêche, nature et traditions : Frédéric Nihous 1,15% Jean Saint-Josse (2002) 4,23%
Démocratie libérale : Alain Madelin (2002) 3,91%
Mouvement national républicain : Bruno Mégret (2002) 2,34%
Parti radical de gauche : Christiane Taubira (2002) 2,32%
Citoyenneté action participation pour le XXIe siècle : Corinne Lepage (2002) 1,88%
Forum des républicains sociaux : Christine Boutin (2002) 1,19%
Sans étiquette : José Bové 1,32%
Parti des travailleurs : Daniel Gluckstein (2002) 0,47%
Parti ouvrier indépendant : Gérard Schivardi 0,34 %
Parti ouvrier européen : Jacques Cheminade (1995) 0,28%
Certains ne se retrouvent plus dans les politiques actuels, mais pourquoi les autres ne peuvent pas, eux, s'y retrouver ? Il y a des votes de compromis, il y a également des votes d'adhésion.
Si tes idées ne sont pas représentées et si tu ne veux pas te présenter toi-même (ce qui est tout à fait légitime) il faut au moins que tu expliques ces idées à ceux qui te semblent le plus à même de les comprendre. Ensuite, soit c'est une révélation et le parti va les intégrer dans son programme, soit c'est incohérent, un non-sens et le parti te dira d'aller voir ailleurs. Tu peux aussi créer ton parti et chacun peut créer son parti mais la république c'est aussi faire confiance à nos représentants pour bosser sur la gestion de la cité pendant que nous on bosse sur autre chose où nous sommes plus compétent. Mais il est possible que ta compétence première soit la politique et là, il faut que tu fasses ton parti ou que tu entres dans un parti déjà existant.
apparté : et la moralité dans tout cela ?
De l'altruisme, on en trouve pas mal en politique (plus que dans certaines CSP) mais on trouve également quelques requins qui veulent de la reconnaissance, passer à la télé, avoir du pouvoir et du fric et cet objectif complet ne peut être atteint que par la politique.
Si on compte envrion 2 000 requins très exposés (2 000 ça commence à faire beaucoup) médiatiquement sur les 600 000 élus en poste, ça ne fait que 0,33% des élus...
Cela dit, il faut prendre en compte les quelques cumuls de mandat (ça doit bien réduire le nombre d'élus différents à 500 000 ce qui fait un taux de 0,4%, pour atteindre 1% il ne faut que 200 000 élus différents).
Et autour de ces 6 000 élus, il faudrait également compter les candidats perdants (on multiplie au moins par 2) et les hommes politiques "nommés" -comme au gouvernement ou dans toutes les missions-
On peut compter également les militants (là, le facteur multiplicateur devient fort).
Des gars qui ne servent à rien, qui font mal leur boulot, qui ne cherchent que leur intérêt personnel et leur confort matériel, j'en connais largement plus de 1% dans mon corps de métier et ils ne sont aucunement ennuyés ni par la justice, ni par les médias ; Ils vivent leur petite vie de profiteur égoïste dans leur coin, sans aucune exposition et avec un confort matériel conséquent.
Et ils n'ont pas été élus à leur poste qu'ils conservent néanmoins.
Comment invalider un scrutin ?
Problème, cela va contre le principe même du concept d'institution (objectif des institutions : désigner des représentants pour gérer la cité, en faisant en sorte que cette désignation soit républicaine et démocratique).
Une fois qu'on a dit ça, on peut tout de même voir plus loin. On doit distinguer, me semble-t-il, les scrutins majoritaires (plusieurs tours, rassemblement entre les deux tours autour des candidats sélectionnés) des scrutins proportionnels (un seul tour, chauqe voix compte, ou plusieurs tours avec fusion possible entre les listes entre les tours).
Quelle condition pour invalider ? Si le vote blanc arrive en tête ?
Donc un scrutin majoritaire, au 2nd tour, avec deux candidats où le premier fait 35%, le second fait 31% et le vote blanc fait 34% ne sera pas invalidé.
Un scrutin majoritaire, au 2nd tour, où le premier fait 40%, le second 15% et le vote blanc 45% sera invalidé
Pour le premier tour de l'élection, s'il y a 10 listes et que le vote blanc fait 11%, devant les 10 listes, elles seront toutes jetées à la poubelle. 11% de la population élimine les 89% autres qui ont fait l'effort de faire un choix.
Nos institutions actuelles se déroulent en 2 tours pour que cela ne soit pas forcément le candidat qui arrive en tête au premier qui est élu au second. Avec un système de vote blanc majoritaire, cette bouée de secours disparait. Un seul vote (le vote blanc) remporte l'élection dès le premier tour en l'invalidant. Cela encourage ainsi les candidats à se regrouper dès le 1er tour autour du candidat capable de battre le vote blanc, ce qui ne facilite PAS DU TOUT l'émergence des petits candidats et favorise même le bipartisme, la conservation des partis actuellement en place.
Si on enlève aux votes d'adhésion leurs candidats, pourquoi voteraient-ils pour de nouveaux candidat ensuite ? Ils voteront blanc ce qui annulera de nouveau le scrutin (ils savent qu'il y a un candidat meilleur que ceux présentés, pourquoi voteraient-ils pour des nouveaux candidats dont ils ne veulent pas ?). Et certains qui avaient voté blanc revoteront eux aussi blanc, par idéologie, quels que soient les candidats.
Si le vote blanc fait 25% et les deux premiers candidats font 24%, pourquoi éliminer les deux premiers candidats ? Ne devrait-il pas y avoir triangulaire ? Le troisième candidat devant être désigné par une nouvelle élection jusqu'à obtenir n% des voix ?
Si le vote blanc fait 40% et le premier candidat fait 35%, ne doit-il pas se maintenir pour le second tour ? Si on est dans le cadre d'un scrutin proportionnel (le plus démocratique mais qui complique la possibilité de dégager une majorité de gouvernement) comment fait-on pour remplir les sièges à la proportionnelle ? invalide-t-on uniquement les sièges gagnés par le vote blanc ? Tous les sièges ?
Selon moi : avec la reconnaissance du vote blanc, chaque vote sera un vote d'adhésion (sur un candidat ou sur un NON aux candidats en votant blanc).
Si un candidat, une liste, représente 15% ou 5% de la population, il ne doit pas être jeté à la poubelle sous réserve que 70% de la population a voté blanc (et encore moins si la majorité relative est à 30%). Ce n'est pas la démocratie. On peut demander une nouvelle élection en espérant qu'il y ait de nouveaux candidats, mais les précédents candidats n'ont pas à rougir de leur voix obtenues auprès de la population qui croit en eux.
A qui profite la démagogie ?
Ceux qui veulent éviter une mort du système chercheront à battre le vote blanc : ils devront voter pour les gros partis = cela rend plus difficile l'émergence des petits partis.
Les autres voteront blanc, même si des candidats seraient acceptables, en espérant obtenir ainsi un monde meilleur... Sans aucune garantie que l'ensemble des électeurs blancs (qui n'est pas un gros point commun) arriveront à se mettre majoritairement d'accord autour d'un projet commun d'institutions (couvrant les anarchistes, les royalistes et tous les autres situés entre sur l'échiquier politique)
Organiser de nouvelles élections ?
Certains estiment que les candidats battus ne pourront pas se présenter une seconde fois, que les Partis Politiques devront réviser leurs programmes et présenter de nouveaux candidats.
Donc si le vote blanc fait 41% et le premier candidat fait 40%, c'est 40% des électeurs qu'on jette et à qui on demande de choisir un autre candidat car les électeurs du vote blanc ne sont pas parvenus, eux, à faire ce choix.
Si on est sur un scrutin comme en 2002 avec 18 candidats à la présidentielle, on jette tout de même ces 18 candidats car le vote blanc aurait fait 20%, passant ainsi devant Chirac.
Pour les cantonales ou les législatives, doit-on revoter partout si le vote blanc gagne à un endroit ? Si une commune vote à 90% pour un candidat, perd-elle son candidat tout de même si au niveau national il fait moins que le vote blanc ?
Je pense qu'avec un vote blanc qui invalide une élection, ça va très vite voter blanc pour avoir de nouvelles institutions. La révolution par les urnes, ça n'existe pas. Surtout que dire non 'ensemble' cela ne permet pas pour autant de trouver ensemble un projet sur lequel dire oui (on a déjà vu ça après la victoire du non au TCE ou la gauche, malgré les nombreux efforts du parti communiste, n'a pas pu présenter ni de traité alternatif ni de candidat commun à l'élection présidentielle. Une majorité de non ça se trouve facilement, une majorité sur un oui, ce n'est pas toujours possible) Certains voteront blanc pour passer en monarchie, d'autre pour une démocratie, d'autre pour du marxisme, d'autres pour l'anarchie... On ne parviendra pas à les mettre d'accord ! Et il faudra aussi mettre d'accord ceux qui ne votaient pas blanc avant et qui pourraient eux préférer le système précédent.
Une autre façon de diminuer le vote blanc, c'est de mulitplier l'offre de candidat pour que chacun se retrouve dans un candidat. Mais cela va diminuer d'autant le score de chaque candidat. Si on arrive à supprimer le vote blanc avec 500 candidats mais que le premier candidat fait 2%, quelle sera sa légitimité ?
Un candidat ne va pas changer sa façon de penser à cause des votes blancs, ses pensées se forment tout au long de sa vie dans les débats, les discussions, dans ses lectures. Quand il se présente aux électeurs, sa pensée du moment est définie. Si le vote blanc est majoritaire, il faut de nouveaux candidats. Mais qui voudra être candidat puisque chacun peut déjà être candidat ? On peut se demander aussi, individuellement, pourquoi aucun candidat ne nous convient. Est-ce qu'aucun ne convient pour les mêmes raisons ? Est-ce que ça change d'un candidat sur l'autre ? Quelle cohérence un candidat pourrait-il adopter s'il doit prendre un peu de tout dans tous les programmes et surtout en respectant les avis "plus ou moins intuitifs" de ceux qui votent blanc ?
Comment pourrait évoluer ma propre façon de voter ?
Avec un vote blanc compté, si je fais l'effort au 1er tour de choisir un candidat et que le vote blanc passe avec 40% des voix par exemple, ça veut tout de même dire que nous étions 60% des français à avoir fait un choix (sur différents candidats) alors qu'on nous laissait la possibilité de jeter tout le monde (ce qui peut expliquer un éventuel score de 40% de blancs).
Au tour suivant, si mon candidat que j'ai choisi est éliminé, pourquoi vais-je faire l'effort de choisir un candidat de la seconde vague ? Je voterai blanc en espérant que les 60% des français qui avaient fait un choix voteront également en blanc.
Réfléchir à de nouvelles institutions plus démocratiques.
En quoi la victoire du vote blanc doit être liée à la possibilité de réfléchir à de nouvelles institutions, ne faut-il pas le faire tout le temps, même si le vote blanc ne "gagne" pas ? Si le vote blanc "gagne" un canton on forme une assemblée constituante ? S'il gagne un député ? Ou il doit gagner une majorité de cantons ? Quel scrutin est invalidé, le scrutin local ou le scrutin national ? Change-t-on les institutions partout ?
Pendant ce temps, il n'y a plus d'élu.
Certains pensent, par exemple pour la présidentielle, qu'en cas de vacance de l'exécutif, le Président du Sénat prend le relais. Or, cette vacance peut durer, ce qui est à prévoir puisque les électeurs qui se sont fait jetés au 1er tour avec leur candidat et le programme qu'ils aimaient vont s'amuser à jeter les candidats du second tour et certains voteurs blancs voteront blanc quoiqu'il arrive pour justement mettre le système en péril (les extrémistes de gauche comme de droite, les anarchistes, les royalistes). Donc, si cette vacance dure, on laisse la fonction de président de la république dans les mains d'une personne qui n'a même pas été élue au suffrage direct ! Et que fait-on quand il manque 3 élus territoriaux sur une assemblée complète, ou 100 députés dans l'assemblée nationale ? Donne-t-on alors le pouvoir aux administrations (non élues) ? Si une mairie n'a pas de tête, qui gère la vie quotidienne de la ville, le personnel municipal non élu ?
Constat : il y a un problème démocratique.
Pourquoi le vote blanc idée simple voir simpliste, changerait quoi que ce soit ? Au début, je trouvais que c'était un levier sympathique, puis j'ai changé d'avis devant l'évidence de la grande supercherie collective et (souvent) involontaire. La démonstration de l'inutilité du vote blanc tient en deux volets :
Qui profite aujourd'hui du vote blanc (selon nos institutions actuelles) ?
Existe-t-il des institutions qui permettent de gérer la cité en prenant en compte de façon constructif et productive le vote blanc ?
A la première question on voit que le vote blanc est lissé sur les pourcentages actuels de chaque candidat, le vote blanc profite donc à garder les pourcentages actuels de chaque candidat. Cela ne change que le nombre de voix obtenues, cela ne modifie en aucune façon le ou les candidats élus, ça renforce même (par rapport à l'abstention) leur élection puisque le taux de participation est plus élevé.
Pour la deuxième question, je ne vais pas présenter toutes les institutions qui ne fonctionnent pas, il suffirait que quelqu'un montre des institutions qui fonctionnent pour que la chose ait un sens mais (j'en ai bien peur) ELLES N'EXISTENT PAS !
Peut-on penser à un complot autour du combat pour la reconnaissance du vote blanc ?
Pendant que les gens se battent pour ce faux droit, ils ne font pas autre chose. Et voter blanc permet de conserver une paix sociale.
J'ai pourtant l'impression qu'il s'agit d'un combat sincère et militant pour plus de démocratie... Pour autant, l'effet obtenu est inverse, ce qu'on nous répète comme étant un vote pro-démocratique n'est qu'une diversion bien organisée, en règle. On pense que le vote blanc va tout résoudre, il ne peut rien résoudre.
Si c'est juste pour changer la présentation des chiffres, on a déjà les chiffres, une règle de trois permet d'avoir les chiffres d'une façon ou d'une autre, les médias ont déjà l'info. Ils ne l'utilisent pas car elle n'est pas lisible.
Si c'est pour atteindre l'anarchie, pourquoi pas, mais les français ne sont absolument pas prêts (regardez autour de vous !).
Certains disent que la reconnaissance du vote blanc est une étape, mais qui se pose la question de savoir ce qu'on fait après ? A cette question, les gens disent "on verra si ceci ou si cela..." Le vote blanc ne permet pas le changement, au contraire, il conforte la stabilité, la paix sociale : pendant qu'on se bat contre un leurre, on n'avance pas sur les autres dossiers visant à plus de démocratie dans nos institutions.
On constate tous les problèmes démocratiques. Le vote blanc n'est pas une solution magique.
Quel pourcentage pour une légitimité ?
Untel se demande si un élu à 30% est légitime, c'est une vraie question, mais en quoi le vote blanc permettrait de faire émerger un élu à plus de 30% ?
Si on enlève des candidats ayant eu des voix d'adhésion parce que le vote blanc est majoritaire, leurs électeurs iront voter blanc au tour suivant et les nouveaux candidats vont avoir bien du mal à atteindre 30%.
Exemple, si le vote blanc fait 70% au premier tour (ce qui est un gros-gros score), il aura dans ses rangs des gens d'extrême gauche, de gauche, du centre, de droite et d'extrême droite. Il faut au moins 5 nouveaux candidats et on espère qu'un de ces nouveaux candidats fasse au moins 30 % alors qu'il y aura plein de nouveaux votes blancs et que surtout certains des votes blancs du premier passage ne vont toujours pas se retrouver dans un des 5 nouveaux candidats proposés (certains diront même que c'est pire qu'au premier passage) ?
Nos institutions actuelles
Le vote blanc / nul est déjà compté dans la participation. Ce que vous voudriez c'est que les médias en parlent, mais les médias font ce qu'ils veulent. Le vote nul, même s'il ne permet pas grand chose et un intérêt très comparable au vote blanc, permet d'expliquer son vote en raturant ou en écrivant sur le bulletin. Le vote blanc ne donne aucune explication et ne permet pas de faire émerger des propositions innovantes (ce n'est pas parce qu'on répète depuis qu'on est tout petit que le vote blanc permet des choses que c'est vrai, il n'y a aucun lien entre un vote blanc et l'apparition de nouvelles idées, c'est complètement orthogonal).
Aujourd'hui, ceux qui le souhaitent peuvent voter blanc, peuvent voter nul également et peuvent s'abstenir. Tout ces chiffres sont connus et diffusés par le ministère de l'intérieur. Une simple règle de trois permet à n'importe quel citoyen de ramener les chiffres en intégrant les votes blancs dans les pourcentages exprimés, tout cela est déjà possible.
Le vote blanc convient à tout le monde, pour des raisons différentes. Moi, je trouve que le vote blanc est bon car il permet de maintenir la paix sociale et correspond à l'implication politique de certaines personnes (l'électeur indique ainsi qu'il n'y comprend rien, qu'il ne parvient pas à faire un choix avec ces candidats qu'il n'arrive pas à différencier, il souhaite pour autant voter et que le peuple soit toujours consulté, il vote donc blanc pour ne pas faire d'erreur).
Je pense en revanche que les personnes qui s'intéressent à la politique ne savent pas l'utiliser (qui s'intéresse à la politique est capable de faire un choix parmi les candidats mis à disposition et voter ce n'est jamais que ça, faire un choix avec ce qu'il y a pour que quelqu'un gère la cité puisqu'on ne veut pas s'y coller soi-même).
Un vote blanc est largement préférable à un vote pour un parti qui proposerait un changement des institutions. Ce n'est pas pour rien si certains UMP appellent à voter blanc plutôt que PS ou FN, c'est parce que c'est plus politiquement correct et ils savent que cela ne sert à rien.
Le rêve d'un monde meilleur
Ne pensez pas que les abstentionistes puissent se mettre d'accord sur un projet commun. Ils sont d'accord sur un rejet commun, c'est plus facile à faire. Ca rappelle l'union du NON au référendum sur la constitution européenne et même avec les efforts considérables du parti communiste pour créer un texte commun à gauche, ils n'y sont pas parvenus ni même à présenter un candidat commun aux présidentielles de 2007. Et pourtant cela ne concernait que des électeurs allant du Parti Communiste à l'extrême gauche... L'abstention et le vote blanc comptent des électeurs allant des royalistes aux anarchistes en passant par le centre bien sûr.
Les "petits" partis n'ont qu'à présenter des candidats, diffuser leurs idées pour devenir des "grands" partis. Si les idées n'accrochent pas, ils n'ont pas de voix. Le PCF était un grand parti, le premier de France, il est maintenant tout petit. Les Verts n'existaient pas il y a quelques années, ils font maintenant autour de 10%, le centre (MoDem) a fait un bon score aux présidentielles, en partant de rien quasiment. Le PRG avait fait un score terrible aux européennes avec Bernard Tapie etc. etc. Le score du FN fluctue également largement.
L'offre existe, les électeurs écoutent et choisissent.
Si vos idées ne sont pas représentées ou n'ont pas d'élu c'est qu'elles n'intéressent pas les électeurs ou n'ont personne pour être défendues. Cela n'a rien à voir avec le vote blanc, c'est ce qu'on veut vous faire croire pour que vous passiez à autre chose et pour conserver une certaine paix sociale. Le vote blanc est un leurre.
Les batailles de nos ancêtres
Nos ancêtres ne se sont pas battus pour qu'on vote blanc ! Ils se sont battu pour qu'on choissise, qu'on fasse l'effort de choisir. Ils ne se sont pas battus pour que la cité ne soit plus gérée et que le plus fort contrôle le pays, ils se sont battus pour qu'on choisisse un candidat parmi ceux qui souhaitaient être candidat.
Notre problème n'est pas le vote blanc mais le manque de candidat. C'est d'autant plus vrai que personne (dans ceux que je connais qui votent blanc) ne voudrait se présenter lui même à une élection (peut être la peur que les gens préfèrent voter blanc plutôt que de voter pour lui...). Le problème c'est que les gens ne s'engagent pas et ne veulent pas faire de politique, c'est ce qui pourrait expliquer la pauvreté de l'offre politique. Ce n'est pas parce que mes électeurs votent blanc que je vais changer mes idées. Si elles ne conviennent pas, je ne suis pas élu, tant pis, mais je ne vais certainement pas faire du clientélisme pour gagner quelques voix... D'autant plus que je ne sais pas comment faire du clientélisme avec des électeurs blancs allant des anarchistes aux royalistes...
L'abstention ou le vote blanc fédère des gens de tous les bords politiques, des anarchistes à l'extrême droite en passant par les royalistes ou les partisans d'une démocratie participative et non représentative. Les hommes politiques ont leurs convictions qu'ils proposent aux électeurs. Comment voulez-vous qu'un homme politique modifie SES propres convictions pour essayer de séduire l'électorat blanc qui n'a pas de programme commun ? N'a-t-on pas besoin d'hommes politiques convaincus (et ouverts au dialogue) qui défendent des idées et les soumettent au suffrage universel plutôt que d'hommes politiques qui adaptent leurs convictions à l'électorat ?
On peut fantasmer sur le vote blanc, mais son utilité n'est qu'une utilité de façade, cela ne permet pas de proposer un programme alternatif ni de nouvelles institutions. Voter blanc ou s'abstenir, au regard de nos institutions, c'est équivalent (la différence est uniquement dans la tête de l'électeur)
Mais alors quels remèdes ?
Ce qu'il nous faut ce sont de nouvelles institutions plus démocratiques, qui développent les scrutins comme celui des régionales avec des listes, des fusions de listes etc.
La démocratie n'est pas la dictature d'un parti disposant d'une majorité relative, il faut que cela devienne un besoin de travailler ensemble, d'établir des programmes communs, ensemble.
Personne ne m'a jamais présenté d'institutions meilleures que les institutions actuelles permettant de reconnaitre le vote blanc. Je suis preneur ! Je ne suis pas riche, mais si je l'étais, je mettrais bien un milion d'€uro au gagnant !
Que fait-on si personne ne veut se présenter de toute façon ? Que fait-on si le vote blanc est toujours majoritaire (en période de crise par exemple il est plus aisé de s'unir sur un rejet -il y a toujours au moins un point qui ne va pas, même si personne n'a le même point qui pose problème- que de faire des compromis pour proposer un projet commun).
Une première piste présentée ici (il faut passer outre les exemples pro-PS et anti-FN) Le scrutin présidentiel (désigner un chef de tous les français) est le moins démocratique de... nos scrutins au suffrage universel, mais les français aiment cette désignation du chef. Sur ce site, ils proposent une désignation plus démocratique du chef (qui conserve bien entendu des imperfections puisqu'il a été prouvé qu'il était IMPOSSIBLE de désigner le meilleur candidat à tous les coups) Cette proposition constitue néanmoins une avancée démocratique :
Le scrutin des régionales :
Scrutin de liste à deux tours.
Premier tour :
a) une liste remporte plus de 50% des voix = il n'y aura pas de 2nd tour. Elle gagne 25% des sièges, les autres sièges sont répartis à la proportionnel selon les scores de chaque liste. Cela permet de voir chaque parti représenté et de dégager une large majorité grâce au bonus de 25% des sièges.
b) sinon, toutes les listes ayant obtenu au moins 10% des exprimés peut se maintenir au second tour. Les listes ayant eu au moins 5% des suffrages peuvent fusionner, à la proportionnelle, avec des listes ayant obtenu au moins 10% des voix. (Cela impose le vivre ensemble, l'écriture d'un programme commun, pour améliorer le report des voix au second tour)
Au second tour, la liste arrivée en tête a un bonus de 25% de sièges qui lui permet en général d'obtenir une majorité en siège. Sinon, mais le cas est vraiment théorique, il faudra également envisager de vivre ensemble et de dégager une majorité "d'union régionale" pour que la région soit gérée.
Quels candidats éliminer ?
On pourrait envisager, si le vote blanc fait 40%, que les candidats qui ont eu le plus de voix aient le droit de se représenter jusqu'à ce que la somme des voix restantes passe sous le score du vote blanc. Mais cela favorise une nouvelle fois les plus grands partis.
Exemple : vote blanc en tête avec 40% des voix. Derrière UMP 16%, PS 15%, écolos 10%, centre 10% etc.
100-40% = 60% de votes sur des candidats.
60 - 16 = 44%, le candidat UMP peut se représenter.
44 - 15 = 29%, le candidat PS peut se représenter. Il reste moins de 40% des voix, donc les prochains candidats doivent changer...
C'est un peu plus fin, cela évite que le vote blanc grossisse tour après tour, mais cela favorise toujours les plus grands partis (et donc les alliances de 1er tour autour des grands partis). Cela ne permet pas de constater par les urnes la montée des petits partis, uniquement par les sondages.
Remise au point :
A - le fait de voter blanc
Aujourd'hui, voter blanc n'a aucun sens dans nos institutions. C'est voter pour rien, renforcer donc le paysage politique actuel en augmentant le taux de participation.
B - le fait de demander à ce que le vote blanc soit reconnu.
Je ne sais toujours pas ce que peut signifier "reconnaitre le vote blanc" d'un point de vue institutionnel. Je ne sais pas quoi faire pour gérer la cité avec une majorité de blancs et le but des élections en république c'est de désigner des personnes pour gérer la cité à notre place pendant que nous on fait autre chose.
Qu'ai-je à y gagner personnellement à lutter "contre le vote blanc ?" Rien, que des institutions plus démocratiques et plus républicaines.
Un exemple théorique sur 100 votants
100 votants
40 abstentions : participation = 60%
10 votes blancs
25 votes exprimés sur un grand candidat = 50%
20 votes exprimés sur un moyen candidat = 40%
5 exprimés sur un petit candidat = 10%
100 votants
50 abstentions : participation = 50% (c'est moins bien)
0 votes blancs (on n'en parle toujours pas)
25 votes exprimés sur un grand candidat = 50% (inchangé)
20 votes exprimés sur un moyen candidat = 40% (inchangé)
5 exprimés sur un petit candidat = 10% (inchangé)
Votre abstention rend moins représentatif mon vote car le taux de participation est moins bon, mais les pourcentages sont les mêmes. L'effet obtenu est contraire à l'effet souhaité.
Quelques remarques sur les multiples "candidats du vote blanc"
Sur quel programme, sur quelle reconnaissance du vote blanc demandent-ils notre voix ?
Actuellement, la reconnaissance du vote blanc est de le compter dans le taux de participation, avec les nuls. Certains (comme moi) veulent le séparer du comptage des nuls. D'autres veulent un meilleur affichage et les compter dans la participation, sans aucun effet par ailleurs, d'autres veulent les compter dans la participation et que cela puisse annuler une élection etc. etc.
Le parti du vote blanc, par exemple, indique « S’il y a plus de 50% de bulletins blancs dans les urnes, l’élection est invalidée. Un nouveau scrutin sera organisé au maximum dans les 3 mois suivants ».
Je pense moi qu'à partir du moment ou le vote blanc est majoritaire, il restera majoritaire.
Qui aura le droit de se présenter au nouveau scrutin ?
Et pourquoi les votes nuls ne peuvent pas compter dans les votes exprimés (par exemple une lettre ou un bulletin où il a été écrit quelque chose dessus) ?
3 mois de campagne entre deux scrutins, n'est-ce pas un peu court ?
Si le blanc est majoritaire au 2nd tour et pas au 1er tour, refait-on les deux tours ou seulement celui où il y a eu majorité de votes blancs ?
Avec un vote en deux tours, si les deux premiers candidats ne dépassent pas les 50% de voix au 1er tour, ensemble, tous les électeurs "perdants" du 1er tour ne devraient-ils pas voter blanc pour tenter d'annuler l'élection et donner ainsi 3 mois de plus de campagne -et de remboursement de frais de campagne- à leur candidat ?
Par ailleurs, "dans les urnes", ça veut dire quoi ? Prenons les législatives, on annule chaque député ou la législative complètement si les 50% sont atteints au niveau national mais pas dans toutes les circonscriptions ?
Il y a pas mal de questions auxquelles il faut répondre avant qu'on vote "pour le candidat du vote blanc" car nous avons tous des envies différentes sur la "reconnaissance du vote blanc".
le tirage au sort individuel
Si aucun candidat ne me convient, s'ils sont tous les mêmes, je peux m'abstenir (et ne pas participer au taux de participation) ou voter blanc (je vote alors dans l'exacte proportion que la population pour chacun des candidats qui se présente).
Si je rejette certains candidats, inacceptables pour moi, je ne peux pas les mettre dans le même panier que les autres.
Il faut alors, selon moi, réaliser un tirage au sort individuel avec les candidats que je mets dans le même lot, le lot "supérieur qui n'est pourtant pas bien haut" en me disant que tout ceux qui pensent comme moi feront de même. J'en prends un au hasard, je vote pour lui.
Ainsi, cela diminuera mathématiquement le poids des candidats "inacceptables pour moi". Et le système de tirage au sort lissera ma voix avec toutes les voix des insatisfaits, sans favoriser tel ou tel autre candidat, mais en mettant bien de côté les candidats non voulus.
Exemple, 5 candidats au 1er tour, A,B,C,D,E, nous sommes 100 électeurs.
20 électeurs votent pour le candidat A, les 80 autres ne supportent pas le candidat A.
20 électeurs votent pour B, 20 pour C, 10 pour D, 10 pour E.
Les 20 autres, dont moi, ne sont pas satisfaits. 10 ne supportent pas A ni B ni C, 10 ne supportent pas A ni D.
Si les 20 s'abstiennent :
taux de participation 80 %
A, B, C = 20 voix sur 80 exprimées = 25%
D= 10 voix sur 80 exprimées = 12,5%
E = 10 voix sur 80 exprimées = 12,5%
Si les 20 votent blanc :
taux de participation 100 %
A, B, C = 20 voix sur 80 exprimées = 25%
D= 10 voix sur 80 exprimées = 12,5%
E = 10 voix sur 80 exprimées = 12,5%
Si les 20 font un tirage au sort individuel et qu'on obtient ce tirage au sort :
pour les 10 qui ne supportent pas A ni B ni C, il leur reste D et E qui font chacun 5 voix.
pour les 10 qui ne supportent pas A ni D, il leur reste B, C et E, B et E font chacun 3 voix, C en fait 4.
taux de participation 100 %
A = 20 voix sur 100 exprimées = 20% (il perd 5 points)
B = 23 voix sur 100 exprimées = 23%
C = 24 voix sur 100 exprimées = 24%
D= 15 voix sur 100 exprimées = 15%
E = 18 voix sur 100 exprimées = 18% (il est plus acceptable, il gagne 5 points)
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Michel Poulat Le Jeudi 12 avril 2012 12:01
Un autre commentaire qui reprend l'exemple de la primaire de l'écologie ou le vote blanc était compté comme exprimé :
Les électeurs sont militants écologistes, directement concernés pour désigner leur candidat et 4 candidats, assez différents au sein de leur propre formation, étaient présentés.
Résultats
32 675 inscrits (100%) dont 25 269 votes exprimés (77,33 %) dont blancs : 94 (0,37 %)
Ce que je lis :
Avec ce système, il fallait 12 635 voix pour qu'Eva Joly soit élue au 1er tour (il lui en manque donc 64)
Si les blancs n'étaient pas exprimés, Joly aurait été à 17 voix de l'élection au 1er tour.
L'abstention est toujours forte, alors que nous sommes uniquement sur des militants politiques et que le vote blanc était compté comme exprimé !
Il reste tout de même des gens pour voter blanc.
Comment expliquer l'abstention et le vote blanc ? S'agit-il de gens qui auraient préféré un autre candidat ou qui trouvent que EELV n'a pas à présenter de candidat à la présidentielle ou qui ne veulent pas prendre parti car les 4 candidats conviennent ou...
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