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- Communiqué de presse -
Les centrales nucléaires sous-marines de DCNS : une torpille contre les énergies renouvelables
La mer est une source d'énergie naturelle disponible en Bretagne. Elle fait partie, avec le vent mais aussi l'énergie-bois et même le soleil, des atouts énergétiques de notre région. Les
Par Mona Bras pour UDB le 26/01/11 2:26

La mer est une source d'énergie naturelle disponible en Bretagne. Elle fait partie, avec le vent mais aussi l'énergie-bois et même le soleil, des atouts énergétiques de notre région. Les énergies naturelles de la mer (éolien, hydrolien) n'ont pas besoin de pile atomique pour fonctionner. Il convient de le rappeler à l'heure où DCNS envisage d'installer des centrales nucléaires sous l'eau, à proximité du littoral où vit 40% de la population mondiale.

C'est une grave erreur historique à l'heure où, par exemple, le gouvernement écossais et le gouvernement norvégien ont voté des programmes visant à atteindre l'autonomie énergétique totale en 2050 à partir des énergies renouvelables, précisément pour préparer l'après-pétrole dont ils sont producteurs mais aussi l'après-uranium car l'un et l'autre viendront rapidement à manquer. L'UDB s'est inspirée de ces expériences concrètes pour mettre en évidence la capacité de la Bretagne à construire son autonomie énergétique (1).

L'argument d'une électricité nucléaire bon marché et quasi inépuisable est un mensonge d'État. Le coût du stockage et de la surveillance des déchets nucléaires et celui du démantèlement des centrales ne sont pas répercutés sur le prix de vente de l'électricité au consommateur. Mais le contribuable, lui, qui est souvent le même, devra payer ainsi que ses enfants et leur descendance. A titre indicatif le coût du démantèlement de la seule mini-centrale nucléaire de Brennilis a été estimé à près de 500 millions d'euros par la Cour des Comptes.

Les fonds importants (plus d'un milliard d'euros) que DCNS et ses partenaires souhaitent investir dans cette nouvelle branche du nucléaire en France vont cruellement manquer à la recherche de solutions alternatives. L'UDB considère que les ingénieurs mobilisés dans ces programmes doivent être redéployés vers des projets alternatifs qui nécessitent autant de compétences.

Une Région Bretagne, avec un pouvoir politique et budgétaire fort comme en Écosse, pourrait choisir une autre voie que le nucléaire. L'autonomie politique pour construire une autonomie énergétique respectueuse des hommes et de l'environnement, c'est le projet que l'UDB propose aux Bretons.

(1) Ce projet est téléchargeable ici : (voir le site)

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