Nicolas Sarkozy nous disait, dans sa dernière allocution télévisée, que «le Monde change, le Monde a changé et que la France devait s'adapter»……
Force est de conclure à l'issue du débat sur les langues dites « régionales» que la France n'est pas réformable comme nous en faisons le constat régulièrement.
En 1978, l'Espagne sortait du franquisme et réformait profondément sa constitution qui, jusqu'alors, en matière de non-respect des langues, de négation du droit des peuples était très proche de la constitution française actuelle. Cette libéralisation a contribué et contribue largement au développement culturel et économique de l'Espagne et de ses différentes nationalités.
Trente ans plus tard, en 2008, la France ne parvient toujours pas à sortir de son « francisme » ethnocentrique et intolérant.
Il n'aura pas fallu longtemps pour que l'intervention de M. Warsmann, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale de Paris, sonne le glas de tout progrès appuyé en cela par les représentants du gouvernement français.
Ce triste épisode conforte le Parti Breton dans sa volonté de voir la Bretagne se doter de ses propres institutions lui permettant de gérer au mieux ses intérêts, dont la promotion de la langue bretonne.
Pour le Parti Breton, Le président, Gérard Olliéric