Pour l’Union Démocratique Bretonne le projet de loi « pour la privatisation de Gaz De France qui organise la « fusion » avec Suez/Electrabel n’est que la conséquence brutale de la libéralisation du secteur « énergie » décidée en 2002 au sommet de Barcelone par nos représentants de l’époque à savoir Messieurs Jacques CHIRAC et Lionel JOSPIN. Il était évident qu’après l’ouverture au capital et la découpe organisée entre EDF d’un coté et GDF de l’autre, les 2 entreprises pouvaient devenir la cible d’une OPA et que la promesse faite en 2004 par Nicolas SARKOZY alors ministre des finances n’était qu’un grossier stratagème pour entamer la privatisation. Un rapide bilan montre que la privatisation engagée du secteur énergie ne va pas dans le bon sens pour le consommateur, pas plus que pour les salariés. Ces derniers se sont prononcé à 94% « contre la privatisation de GDF », quant aux consommateurs ils viennent de subir une nouvelle hausse de 5,8% au 1er mai 2006 alors que François CIRELLI (PDG de GDF) avait réclamé une hausse de 8,1% et annonce maintenant un bénéfice semestriel record de 1,7 milliard d’euro ! Nul doute qu’avec la privatisation du secteur « énergie » seuls les actionnaires seront chouchoutés. Pour l’U.D.B., la reconstruction d’un grand service public « énergie » et la mise en place d’une politique énergétique européenne avec des stratégies industrielles et financières sont les conditions sine qua non pour que les choix énergétiques puissent être débattus et réalisés démocratiquement. Tout abandon de secteurs « clé » aux marchés financiers est un abandon de démocratie.
Herri Gourmelen et Robert Pédron, porte-parole délégués de L’UDB
Contact : Union démocratique bretonne 9 rue Pinot-Duclos 22 000 Saint-Brieuc
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