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- Dépêche -
Les Britanniques ne veulent plus être britanniques
Lors d'un sondage fait par le journal The Guardian sur 16.500 personnes à travers tout le Royaume-Uni, plus de la moitié des personnes interrogées a préféré se dire écossais, gallois, anglais, ou irlandais
Par Philippe Argouarch pour ABP le 13/10/11 12:56

Lors d'un sondage fait par le journal The Guardian, sur 16.500 personnes à travers tout le Royaume-Uni, plus de la moitié des personnes interrogées a préféré se dire écossais, gallois, anglais ou irlandais plutôt que britannique – préférant se référer a une nation plutôt qu'a une zone géographique : la Grande-Bretagne, qui, si l'on y inclut l'Irlande du Nord, correspond au Royaume-Uni.

Le Royaume-Uni reconnaît 4 nations : l'Angleterre, le Pays de Galles, l’Écosse et l'Irlande du Nord. Les Îles anglo-normandes et l'Île de Man ne sont pas considérées comme des nations mais comme des fiefs de la reine d'Angleterre. Beaucoup d'habitants du Cornwall, qui n'est pas reconnu comme nation, ont préféré indiquer "autre" que de se dire anglais, note le Guardian. À noter que seuls 19 % des Écossais se disent "britanniques" ainsi que seulement 30 % des Gallois.

(voir le site) du sondage.

Philippe Argouarch

Voir aussi sur le même sujet : Royaume Uni,identité,britannique
Cet article a fait l'objet de 5475 lectures.
logo Philippe Argouarch est un reporter multi-média ABP pour la Cornouaille. Il a lancé ABP en octobre 2003. Auparavant, il a été le webmaster de l'International Herald Tribune à Paris et avant ça, un des trois webmasters de la Wells Fargo Bank à San Francisco. Il a aussi travaillé dans des start-up et dans un laboratoire de recherche de l'université de Stanford.
Vos 51 commentaires
Yves Le Gonidec Le Jeudi 13 octobre 2011 13:29
Les Grands-Bretons sont des Bretons !
On parle du Pays de Galles (Cymru y Cymraeg) et des Cornouailles britanniques (Kernow y kernewek)... mais on n'oublie de parler du Devon (Dewnans y dewnansek), de la Cumbrie (Cwmbria y Cumbreg), des Gwlad yr Haf (Somerset), Gwent/Y Went (Hampshire), et autres pays britons, qui voient naître des mouvements de reconquête de leurs langues britoniques, par des groupe de "revival" : comme en Devon et en Cambrie où c'est le plus marqué !
Des militants commencent à se structurer dans les pays de Brigantia (Le pays des fameux brigands, au nord du mur d'Adrien, le kilt est un habit d'écosse du sud, soit des royaumes et clans bretons !)...
Néanmoins, les corniques hurlent au massacre culturel quant à une réunion des comtés du Devon et de Cornwall (The new Devonwall !), mais là ils ne comprennent pas encore le potentiel culturel et autonomiste d'une Nation Devonwall, regroupant deux cultures identiques britoniques, avec un Dewnansek (Devon language, très proche du Cornique commun) retrouvé (à l'avenir !) : un effet Wales qui va certes diviser encore plus les sujets de la reine, mais qui risque bien de recréer les liens entre britons !
Hier encore, nous nous disputions en Bretagne sur un alphabet commun, un "unifié". Nous nous battions pour faire valoir notre dialecte que personne ne nous empêcha jamais de parler côté breton ; maintenant, aux vues des changements de mentalités et des retours identitaires (n'ayons pas peur de ce mot, l'extrême droite n'en a pas les droits d'auteurs !) britoniques... il va falloir songer à une écriture et langage briton unifié, commun, inter-compréhensible, même si aucune ingérence ne sera faite (d'expérience) en pays britons/bretons pour enrayer nos beaux dialectes ! Nos langues et dialectes sont si proches que c'est encore possible. N'attendons plus !
(note : le gallois est assez éloigné grammaticalement des autres langues britoniques... mais le vocabulaire de base est commun)
La Bretagne peine à se tourner vers le Pays de Galles... il va falloir faire encore mieux et plus fort, notre avenir est tourné vers la Grande Bretagne, du côté briton ! Ne loupons pas notre chance de faire partie de la future Nation des Britons, éparpillés, mais solidaires !
Petit point de précision pour les fanatiques des thèmes autour de l'immigration : la majorité de l'immigration en Bretagne (INSEE, allez voir, faites les calculs !) est une population galloise ou cornique... ça laisse rêveur ! Si les bretons souillent d'autres bretons... certains peuvent se taire et relativiser l'apport d'autres nations, beaucoup plus minoritaires, bien qu'enrichissant !
Soyons clairs : soit nous sommes des vainqueurs, soit nous sommes des vaincus... Bretons tatoués et peinturlurés ou alcooliques de "pro-vincere" (pays vaincus en latin) contribuables d'une faillite française imminente !
Encore aujourd'hui à Sautron, en Pays Nantais, l'association SAUTRON-MACHEN donne des cours... d'ANGLAIIIIIS ! Rien sur le gallois, ni le breton. Rien sur la culture celtique et britonique des deux villes : sautron vient de saul ou sul, soleil en vieux breton tendance vannetaise, et de traon / traoñ, soit vallée en breton. Des toponymes bretons tels : Garand, de gwaran ; ker abel ; le groupe bois - quelque chose, forme gallèse empruntée du koad - udb... et tant d'autres. On voit le malaise : le pays nantais n'étant "plus" breton, la majorité des LE quelque chose et Ker quelque chose deviennent ligériens, et on leur fait croire que les gallois n'ont pas d'autre langue que l'Anglais !
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Maryvonne Cadiou Le Jeudi 13 octobre 2011 16:44
La Bretagne peine à se tourner vers le Pays de Galles...
Elle l'a fait magistralement lors du colloque de samedi dernier à Saint-Nazaire (tout n'est pas encore en ligne...), et si ce n'est qu'un début, il y aura des suites, n'en doutons pas.
Pour le reste, pourquoi ne pas faire un article développé avec liens, sur ABP. Votre point de vue et vos arguments semblent intéressants quoi que longs à lire ici.
PS Sautron, après une soirée de Veillée contée il y a quelque temps, a fait récemment une journée de culture bretonne avec l'association Bretagne Plus, un début, non ?
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 13 octobre 2011 19:51
Sautron, que je connais bien, est anecdotiquement bretonne ! Un pipe-band écossais qui refuse toute assimilation avec la Bretagne, une association galloise-bretonne de jumelage qui déverse autant d'un point de vue que de l'autre de la mor breizh un discours colonial, une mairie qui veut dresser un Gwenn-ha-dù mais qui ne le fait pas pour ne pas fâcher Nantes Métropole ; et puis de façon générale, 99 % des bretons ne savent pas qu'ils descendent en ligne directe des gallois et des corniques alors comment peut-on envisager de croire qu'un colloque a tout changé ? Ce colloque est une énorme réussite, presqu'un bon en avant... néanmoins, les bretons sont devenus flémards et veulent tout cuit dans la bouche : il faut leur donner ! Soyons bretons, jouons notre carte Grande-Bretagne.
P.S.: Je t'envoi un mail Maryvonne !
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Fulup Hosking Le Jeudi 13 octobre 2011 21:12
Okay unite Cornwall and Devonshire in an artificial Devonwall region. Then we could unite Brittany into a Grande Ouest region. To hell with existent national identity.
La culture celtique de Devonshire n'existe que pour ceux qui veulent créer une région Devonwall. Je vous invite de regardes les nom de lieux en Cornouailles et en Devonshire.
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FHEW44 Le Jeudi 13 octobre 2011 21:31
We deal with revival... devon was britonic.
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Maryvonne Cadiou Le Jeudi 13 octobre 2011 23:40
En Cornouailles, ils se battent sur un double front :
1 ) pour ne pas être assimilés à des Anglais, en Angleterre, mais pour être reconnus comme peuple celtique. C'est partout, dans la presse, au dos des cartes postales, avec des drapeaux anglais de Saint-George au lieu de celui de Cornouailles (Sant Piran) imposés souvent chez eux. Ils parlent même de racisme envers les Celtes par the predominantly anglo-centric press and media...
2 ) pour ne pas disparaître noyés dans une région artificielle du South West England avec le Devon. Ceci est aussi partout dans la presse.
Avec beaucoup de mérite, car ils ne sont pas nombreux. Heureusement les membres du Gorseth Kernow sont sans arrêt mobilisés.
Voir tout ceci et plus sur les pages en anglais d'ABP avec les mots Saint Piran, Cornwall, Kernow. Évidemment plus de traductions seraient à souhaiter pour mieux familiariser les Bretons avec les problèmes des autres pays celtiques, dont certains sont exactement ceux de la Bretagne.
Anecdote : dans le bois de Penfoulic du Cap Coz (lendemain de la manif anti-algues), je rencontre un couple "Anglais" perdu. Nous le ramenons en terrain connu. En chemin, nous parlons. Ils adorent la Bretagne, y viennent 2 ou 3 fois par an, sont aussi déjà allés au Croisic... Ils sont corniques, de Saint Ives ! Alors je m'étonne ouvertement qu'ils se disent anglais et leur assure que les Bretons aiment les gens des pays celtiques aussi...
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 13 octobre 2011 23:46
Devon's toponymy : Nymet Rowland (Nemet in breton, Nymet in cornish = temple), belstone (bel = belenos, typical celtic god), Pons-worthy (pons in cornish, pont in breton, bont in welsh = bridge), Cornworthy (corn, kern, cornwall, kernow), lynton lynmouth (lyn, lan = lande), Ivybridge (Ivy = british saint), TREskinnick, MORWENS tow (breton : MORVAN), PLYM - mouth (Aberplym y dewnansek), DAW (2) lish, AVONwick, BRID of BRIDford : BRID = BRITon !, BRITHEM bottom, KER-SWELL, PLYMpton, PLYMtree (PLYMTRY y dewnansek), POL (pool) sloe, POLtimore, TY-therleight, BERE-alston, BERE-ferrers... hac fa lavaraf y rit dewnansek sety yr weblegh :
Bevet Dewnans-kernow !
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Kevrenor Le Vendredi 14 octobre 2011 00:31
FHEW44 ... Cornwall IS 'Britonic' ... good luck (chons dha) with Devon!
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SPERED DIEUB Le Vendredi 14 octobre 2011 01:06
Monsieur Le Gonidec il y a des choses intéressantes dans votre commentaire mais que certains peuvent trouver utopiques mais ce qui est bien vous osez soulevez des questions intéressantes qui sont quelque peu taboues c'est à dire que vous sortez en partie à juste titre de l'inter celtisme officiel.... .Sans vouloir être hégémonique je pense que c'est notre breton qui serait à mettre en avant dans l'idée de relance des langues celtiques car il a un pied sur le continent et un autre insulaire il ne faut pas oublier qu'à son apogée la langue celtique concernait une bonne partie de l'Europe l Mais il ne faut pas trop rêver non plus !!!
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SPERED DIEUB Le Vendredi 14 octobre 2011 01:15
OUBLI
Cela fait quelques années j'avais lu un article comme quoi dans certaines zones rurales anglaises des personnes se référaient aux racines celtiques et c'était également une façon pour elles de rejeter le capitalisme anglo saxon ultra libéral
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Marc Mosnier Le Vendredi 14 octobre 2011 07:33
@ Yves Le Gonigec :
500 % d'accord avec vous !
Le monde Anglo-celtique ne fait qu'un.
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Yves Le Gonidec Le Vendredi 14 octobre 2011 10:59
@Spered Dieub : l'interceltisme officiel se recroqueville sur ses frontières officielles... en Bretagne par exemple, nous devons conserver et populariser le gallo, qui n'est pas une langue celtique bien qu'en y étant influencée, et ce qui fait des hauts-bretons des celtes est alors soit leur saut vers le brezhoneg, soit la culture gallèze, quasiment exclusivement celte en dehors de la langue et deux ou trois petites choses !
Concernant le cornique / le devonien : le cornique actuel est une langue revival. Les dialectes gallois du Nord sont des Revival, le cumbric est un revival... le devonien ayant officiellement disparu au 17ème siècle (surement plus tard... les autorités anglaises ont préféré sonner la défaite des celtes plus tôt pour les dominer). Il y a là toutes les raisons, dans le cadre de la marche forcée (que je regrette d'un point de vue démocratique) vers le DEVONWALL, de faire apprendre le cornique, teinté de particularismes devoniens, aux devoniens ; rappelons que le Devon était un royaume breton, et que la cornwall était une région de ce royaume, parlant exactement la même langue ! Le cornique est une survivance du plus large dévonien. Le breton du somerset / Gwlad an haf a disparu plus tôt et était très proche, bien qu'influencé du gallois. En Hampshire / Bro Y Went (Gwent=avel=vent), il y était parlé une forme archaïque de gallois, proche du vieux breton d'ailleurs : j'encourage vivement la population du Gwent à apprendre le gallois, il seront près de leurs racines !
On dit "les devoniens se disent anglais" ; par ignorance de leur bretonité ! Ici en Bretagne, une grande majorité des bretons ne savent pas qu'ils sont britons avant tout et se disent allègrement français.
On pourra nous resortir le vieux mythe des "gaulois armoricains" : galia = keltia, un terme est latin l'autre est grec ; gal = kelt, gaulois = celte... et "gaulois" n'est pas UN peuple unifié avec un état mais des milliers de peuples celtiques (les bretons, les gaels sont gaulois en ce sens premier !) !!!!!! Les osismii, ces fameux "gaulois" du finistère, dont le nom est instrumentalisé pour uniformiser l'Histoire antique en France, sont originaires du Wessex en Grande Bretagne ; les coriosolites, une partie des namnètes du Nord (les namnètes sont des venètes partis plus à l'est) et des redones sont belges aussi. Les venètes sont les premiers, bien excentrés, à faire commerce avec une terre britannique dont tous les voisins ignorent plus ou moins l'existence... ils seraient aussi britons. Tout ce petit peuplement belgo-briton (à l'époque de ces installations/migrations, les langues belges et britoniques sont inter-compréhensibles au plus haut point !) se fera supplanté par des néo-britons plus tard, au moins égaux en nombre. La langue et la culture ne s'impose pas, elle est identique et les britons ont déjà quelques habitudes en armorique !
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Sagrobivos Le Vendredi 14 octobre 2011 15:55
Yves c'est tres interessant ce que vous dites mais je n'ai jamais rien lu de tel.
Pourriez vous donnez quelques references de bouquins notement sur l'origine insulaire des osismes.
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Yves Le Gonidec Le Vendredi 14 octobre 2011 18:53
Sources : mythe arthurien, poteries, travail du cuivre, anthropologie etc. Arrivée des osismes de GB vers -2400. Pour ceux qui sont férus de légendes druidiques ; on entend souvent "notre savoir vient du Nord, notre langue de l'Est et notre peuple de l'ouest".
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SPERED DIEUB Le Vendredi 14 octobre 2011 22:20
Et Yves alors le Kymrique langue mère des langues britoniques était parlé dans le nord ouest de la Gaule et Belgique ??? et bien entendu dans l\'Angleterre actuelle Le gallois langue britonique mais qui a été influencé par le gaèlique du fait de l\'affluence d\'irlandais dans ce pays on dit qu\'ils auraient contribuer à chasser les bretons de l\'ile également de même que les pictes ??? .Depuis l\'antiquité il y avait des échanges entre l\'ile et le continent et ce sont les vénètes qui avaient la maitrise de ce commerce qui concernait en premier lieu l\'Armorique occidentale et l\'agression qu\'ils ont subit de la part des romains avait pour partie une origine économique la répression féroce qu\'ils ont subit laisse penser que ils devaient être des adversaires qui aurait pu avoir raison de l\'hégémonie romaine Il ont d\'ailleurs eu un soutien militaire important de la part de leur compatriotes de l\'ile de Bretagne et j\'ai eu lu ?? qu\'une partie d\'entre eux se serait réfugié sur l\'ile Ces échanges depuis l\'antiquité ont eu rôle déterminant dans la genèse de la Bretagne et quelque part précurseur de l\'émigration insulaire à compter du quatrième siècle .La langue celtique a été parlée en Belgique jusqu'au septième siècle en suite les flamands ont été germanisés et les wallons romanisés .C\'est vrai que si l\'histoire n\'avait pas été fatale aux celtes nos langues n\'auraient pas été marginalisées et auraient eu leur place à coté des autres courants linguistiques en Europe
Pour Sagrobivos Kristian Kerboul hélas disparu avait écrit un livre sur les royaumes bretons insulaires
a galon
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Sagrobivos Le Samedi 15 octobre 2011 06:22
Il y aurait besoins d'ouvrages qui soient grand publique ou tout au moins breton car à part la Bretagne préceltique de Danzé que j'ai trouvé gavant il n'y à pas grand chose à se mettre sous la dent et pourtant la periode préhistorique est bien longue il y aurait surement beaucoup à écrire( a nos décideurs et editeurs de se bouger).
Qu'on ne vienne pas dire que les bretons ne s'interessent pas à leur histoire s'il n'y a pas ce qu'il faut sur le marché hormis quelques ouvrages de pointe le reste c'est du generaliste.
Nous veulons du precis pour tous le monde, le peuple a faim ! du pain!
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Louis Le Bras Le Samedi 15 octobre 2011 09:27
Je ne sais pas si on vraiment dire "les britanniques ne veulent plus être britanniques" par rapport à ce sondage.
Déjà les britanniques ont-ils voulu un jour devenir britannique ? C'est déjà, je pense, une bonne question.
Ensuite c'est une peu comme si l'on demandait aux habitants de l'union européenne si ils se sentent européens ou maltais, allemand etc...a part des bretons, basques, écossais, flamands etc qui préfereraient dire européens, je pense que 90 % de la population se réfererait à son pays...ce qui ne veut pas dire que 90 % de la population serait contre la construction européenne, même si on peut en déduire que l'Europe ne sera jamais une véritable Nation, comme le Royaume-Uni d'ailleurs.
Ce qui serait intéressant de voir c'est au niveau des Cornouailles, de Jersey, Guernesey, l'île de Man (hormis les Cornouailles les autres territoires ont + d'autonomie que le Pays de Galles par exemple) si le sentiment d'appartenance est britannique ou mannois, cornique, jersiais etc
idem dans des iles comme les Shetlands, les gens se sentent-ils plus écossais ou britannique ?? sachant que ces iles ont historiquement une forte influence scandinave.
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Julien Le Samedi 15 octobre 2011 09:39
"Arrivée des osismes de GB vers -2400"
Ce qui n'en fait pas des celtes puisque la culture celte est née avec la civilisation de Hallstatt qui est datée de -1100 av. JC. Les ossimes ne sont cités qu'à partir du IVe siècle av. JC. Leur nom signifiant "ceux du bout du monde" il est douteux qu'ils soient issus de l'île de Bretagne. S'ils venaient de là-bas dés 2400 av. JC, ce ne sont pas des celtes.
"La langue et la culture ne s'impose pas, elle est identique et les britons ont déjà quelques habitudes en armorique"
Faux à moins de faire croire qu'un italien c'est la même chose qu'un espagnol.
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SPERED DIEUB Le Samedi 15 octobre 2011 17:16
Les études récentes d'après les traceurs génétiques démontrent que les anglais je dis bien les anglais sont à environ à 45% d'origine britonique seulement ils ont été germanisés . Je ne sais pas s'il y a eu ce genre d'étude en Bretagne ?
Je ne sais pas mais il n'est pas impossible que du fait que leur langue est devenue internationale les anglais vont être amener à avoir un problème identitaire cela aussi pourrait aussi les amener à se référer à la culture celtique et cela va de pair d du rejet du modèle économique anglo saxon impitoyable vis à vis des plus faibles et que la crise va contribuer à envoyer dans le mur
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hic et nunc Le Samedi 15 octobre 2011 21:14
Trop de rêveries dans tous ces commentaires.descendez un peu sur la terre de 2011.
Les Bretons d'aujourd'hui et même d'hier ont plus en commun avec les autres Français qu'avec les Gallois ou Cornouaillais, le plus important la langue mais aussi un une école, un etat, une administration, des médias, une vie citoyenne etc... , cela façonne totalement -ou presque- une identité.
alors les kymriques, ou le sang à 45 % britonniques et toutes ces considérations esotéro-celtomanes ça me laisse sceptique.
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Louis Le Bras Le Samedi 15 octobre 2011 22:37
Réponse à hic et hunc : sommes nous condamnés à voir dans l'identité et la culture qu'une question de supériorité militaire ? Est-il anormal d'espérer autre chose ??
Les bretons ont vu passer les romains, les francs, les français, les anglais et j'en passe surement. Il y a encore des bretons pour revendiquer leur attachement à l'identité celtique. Cela en embête beaucoup ici, en France, il suffit de voir l'acharnement à démolir toutes les initiatives bretonnes, à vouloir nous incorporer - même "régionalement" à d'autres ensembles.
Les corses dont la population est inférieure à la moitié des Côtes d'Armor ont une autonomie.
Les bretons 16 fois plus peuplés que les corses, non seulement devraient être plus français que les corses, mosellans, guadelopéens, parisiens et compagnie, mais en plus devraient devenir vendéens, ouestons et j'en passe.
Je pense que cela reste beaucoup plus positif de défendre cette héritage celtique et breton, que de de se considérer systématiquement comme une périphérie, une poubelle, une zone à aménager d'un vaste ensemble culturel étranger bien plus vaste, dont l'orientation naturelle se situe et se situera toujours ailleurs qu'en Bretagne.
Les bretons ont le droit à quelques services de l'Etat, c'est vrai (des casernes, des France 3 Ouest, des écoles en français, des TGV pour aller à Paris);...merci beaucoup pour cette générosité.
Les bretons eux en retour, paient pour construire des Musées, et des Métros à Paris .
C'est vrai que c'est très enthousiasmant de payer pour son propre enterrement.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 16 octobre 2011 11:34
@hinc et nunc Un peu de tolérance s\'il vous plait je me suis passionné il est vrai par rapport à des questions qu\'a soulevé à juste titre Yves Le Gonidec !!!!! Je comprends ce que vous voulez dire quand vous parlez de sang mais moi je parle d\'adn et c\'est un outil intéressant qui peut venir compléter des recherches historiques ainsi que l\'histoire des mouvements de populations et sans vraiment aucune arrière pensée raciste je suis clair là dessus .Pourquoi il va de soi que l\'on étudie les autres civilisations latines égyptiennes grecques et autres sans qu\'il n\'y ait aucune polémique et dès que l\'on aborde la civilisation celtique aussitôt on serait soupçonné de je ne sais quel ésotérisme mal venu ...d\'autant plus que le territoire de l\'actuelle France a été concernée par cette civilisation qui est une des principales racines de l\'Europe et il faudrait insister beaucoup plus à ce niveau .Les pieds sur terre justement récemment c\'est le président français qui disait que la France devait retrouver sa vocation maritime sans faire de commentaires sur cette personne ... je trouve que cela va dans le bon sens et à plus forte de raison pour la Bretagne qui à chaque fois qu\'elle s\'est tournée vers l\'océan s\'est enrichie et dans ce sens les liens ancestraux avec les iles britaniques peuvent devenir à nouveau une opportunité du fait de la complémentarité économique de la Bretagne et de l\'Angleterre qui est il faut l\'avouer moins vraie avec l\'Irlande du fait que c\'est aussi un pays agricole L\'histoire peut permettre d\'anticiper l\'avenir mais je suis encore loin de l\'idée de Guy Mollet qui lui voulait unir la France et la Grande Bretagne la nouvelle union se serait nommée la FRANGLERRRE renseignez vous ce n\'est pas une blague mais cela me permet de terminer mon commentaire sur une note humoristique cordialement
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Sagrobivos Le Dimanche 16 octobre 2011 13:06
@spered dieub merci mais celui la je l 'ai.
Ce que je cherche c 'est avant la période romaine donc les celtes et la préhistoire, quand je parle de préhistoire ce serait Cro-magnon pas Neandertal faut pas tout mélanger même si ça aussi m’intéresse.
Les bouquins que l 'on trouve actuellement sont trop vieux et peu nombreux même si tout n 'est pas à jeter, l 'archéologie à avancé etc... vous m 'avez compris.
D'ailleurs je ne comprend pas pourquoi un livre comme celtic from the west n 'ai pas encore été traduit en français, trop dérangeant ?
Aux éditeurs, n 'oubliez pas de nous faire des cartes avec le niveau des océans de l 'époque.
Kenavo.
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Louis Le Bras Le Dimanche 16 octobre 2011 17:10
Pourrrait-on avoir les sources concernant toutes ces études génétiques sur les populations de Grande-Bretagne, de Bretagne ou de France s'ils vous plait ?
Merci.
Sinon effectivement se priver de la science et en particulier de la génétique pour répondre à de grandes questions historiques (sans parler de l'utilisation possible dans le domaine médical pour comprendre la prévalence de telle ou telle maladie suivant les pays), si c'est le cas en France, est totalement hallucinant.
Surtout que c'est pas dans 100 ans que l'on pourra faire ce type d'études au vu des bouleversements démographiques en cours.
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Fulup Le Dimanche 16 octobre 2011 17:28
@Yves Le Gonidec
99% of place names in Cornwall are of Celtic Cornish origin. In Devonshire only a very tiny minority are of Celtic origin. The change in place name origin follows our border with England, the Tamar river. Cornwall was give specific constitutional recognition via the Duchy of Cornwall. Devonshire wasn't because it is just a shire county of England. In Cornwall there is an existent national identity -Cornish- which is linked to a specific territory -Cornwall. We do not want to be merged with the English inhabitants on Devonshire or any other English county.
Please occupy yourself with reunifying your own country rather than trying to merge our country out of existence.
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Hiro Le Dimanche 16 octobre 2011 21:31
A la pointe des recherches et réflexions sur ce sujet, on trouve le PCP, qui donne un nouvel éclairage sur tout cela : le paradygme de continuité paléolithique. Voici le site :
Ayant pu discuter avec ces personnes il y a quelques mois, dans le cadre d'un colloque universitaire, j'ai pu enfin mettre des noms sur des théories que j'avais depuis longtemps, et cela commence à combler un vide scientifique de façon sérieuse, loin des "peut être", "sûrement" et autre idées sans références. A lire aussi : les ouvrages de Jean Louis Bruneaux.
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Yves Le Gonidec Le Dimanche 16 octobre 2011 21:38
@Fulup
Pegemens oh hwi da lavar y gernewek ? Kyn nebeus 3500 tudow. Kyn keltiek yw Kernow ha Dewnans.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 16 octobre 2011 21:50
Thank you Fulup but Je suis de votre avis du fait que le Devon à été anglicisé mais ce comté n\'a été annexé par les saxons que durant le huitième siècle il symbolise la résistance bretonne ce n\'est pas un hasard s\'il a eu son équivalent en Lidaw la Domnoée Par contre si la population du devon a été germanisée elle est bien plus proche de nous que les régions de l\'est de l\'Angleterre je dirais comme les gallois . Je vous conseille deux ouvrages sérieux de Kristian Kerboul
Gildas le sage et
les royaumes britoniques insulaires
Mais bien entendu il est évident aujourd'hui que Le Cornwall a une identité clairement britonique et ce sont eux les plus proches des bretons dommage que la langue a disparue bien qu'il y a un renouveau ceci dit je ne retire rien de ce que j\'ai écrit auparavant
Pour Louis Le Bras je ne sais pas si des études de genres ont été faites en Bretagne et en France ??? mais il me semble que cela a été refusé on va dire ... pour des raisons éthiques .En ce qui concerne l\'Angleterre je suis certain je l\'ai lu de mes propres yeux, vous êtes libre aussi de ne pas me croire!!! si je retrouve le document je vous tiendrai au courant je constate que l\'on a le même avis sur la question de la nécessité de cette étude
Si Le Gonidec exagère il a eu le mérite d'avoir oser soulever une question taboue
a galon
a galon
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ewen corriou Le Lundi 17 octobre 2011 00:54
En matiere de ydna, la carte des R-L21 publiee sur eupedia peut peut etre vous aider.
La repartition des R-L21 va pour la France de quasiement Poitiers a Dieppe (Armorique) et ne se limite pas a la Bretagne actuelle.
Aucun sous groupe de R-L21 n'est determine pour l'Europe continentale.
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Marc Mosnier Le Lundi 17 octobre 2011 11:08
Votre commentaire :
"à vouloir nous incorporer - même \"régionalement" à d'autres ensembles "
Les ensembles existent, ils sont une réalité et non une vue de l\'esprit. L\'Europe est faite d\'abord de grandes régions culturelles, puis seulement de Nations. La Corse appartient à l\'ensemble italique, l\'Alsace à l\'ensemble germanique, la Bretagne, clairement, à l\'ensemble anglo-celtique. La question n\'est pas d\'aller chercher dans les mystères de l\'ADN préhistorique, mais tout simplement de regarder autour de soi et de ressentir les choses avec ses tripes. En tant que Bretons, où vous sentez-vous le plus \"chez vous \" : Dans un bistrot parisien ou un pub londonien à boire une bière ambrée en écoutant les Pogues ? Qu\'est ce qui vous parle le plus au cœur : la garde républicaine qui défile au son du clairon ou les bag pipes écossais de sa majesté ? La prose rationaliste de Voltaire ou le songe du nuit d\'été de Shakespeare, imprégné de pensée celtique ? L\'enlèvement des Sabines de Louis David, ou the Lady of Shalott de William Waterhouse ?
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SPERED DIEUB Le Lundi 17 octobre 2011 11:59
Marc vous abordez la question de façon un peu simpliste vous semblez oublier que si la Bretagne actuelle existe c'est que l'émigration bretonne insulaire a eu un rôle déterminant dans sa genèse et c'est par ce que les bretons ont été compressés à l'extrémité de l'ile à cause de la pression germanique malgré une résistance farouche? tout comme sur le continent ils ont résisté aux francs .Nous avons été avec ce qui restait des autres celtes les derniers résistants face au monde germanique et latin bien qu'il y ait eu des influences de part et d'autre et de ce fait nous avons un héritage à caractère plus humaniste que le monde anglo saxon avec lequel il est vrai la Bretagne a eu à juste titre des relations économiques
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Yves Le Gonidec Le Lundi 17 octobre 2011 18:07
Super intéressant le site sur les études génétiques, et quand on fouille un peu et qu'on recroise, on suppose aussi la localisation des "germaniques" en Angleterre, soit au sud-est, ce qui se recroise avec l'avancée des troupes et les stationnements jutes et saxons (les angles étaient peu). Cela semble concerner 20 à 40 % de la population dans cette zone et très peu dans le reste de l'Angleterre, malgré la mobilité moderne. Donc, si je me risque à dire, ce que mon grand-père disait, "les britanniques sont quasiment tous britons, bretons" ; je n'ai pas complètement tord ! Si le centre-sud est de l'Angleterre veut se dire brito-germaine, soit ! Mais tout le reste des royaumes britons ayant donné descendances en les british actuels, peuvent alors se revendiquer bretons, ou britons... de génétique et pourquoi pas de culture (revival, revival... que j'aime ces revival celtiques !). Le "gène breton" semble être ultra dominant en Devon, malgré tout emportement nationaliste de notre ami Fulup le cornique ! Gwlwd y rimp lavaraf y Prydaineg eta !
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madderdoee Le Lundi 17 octobre 2011 18:19
There is no such thing as "Dewnansek". What one person once called "Dewnansek" is actually Old Cornish, not spoken in Devon for over 1,000 years.
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Fulup Hosking Le Lundi 17 octobre 2011 21:41
@ Yves Le Gonidec 3499 tud a gomz kerneveureg e Kerne-veur. Daou a gomz 'dewnansek' (aka kerneveureg) e Devonshire.
As for what nationality we feel ourselves to be I think the maps you can find on this blog speak for themselves:
Of course if I were to point out to Yves that half of Brittany was traditionally Gallo language speaking and therefore, following his logic, better linked to other latin langue d'oil speaking regions of France rather than the Celtic speaking west of Brittany, I'm sure he would object. Or perhaps if I were to remind him that a very large part of France and French culture has Celtic Gaulish roots this being enough of a reason for maintaining Brittany joined to France, run from Paris, again I'm sure he would not agree.
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ex site Bretagne Unie Le Mardi 18 octobre 2011 11:42
Le Devon a perdu sa langue celtique entre le 14eme et le 16eme siecle, ce qui est , à l'échelle du temps, relativement récent , à la même époque, Escoublac, Loudéac, Josselin perdait le breton.
Le dialecte du Devon est pétri de mots celtiques, sa toponymie aussi , comment classer la Galice en pays celtique (ce qu'elle n'est pas linguistiquement) et négliger le Devon ?
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Ewen Corriou Le Mercredi 19 octobre 2011 04:14
@yves , oui, il s'agirait de R1b-U106, "high concentrations in the Netherlands and northern Germany. Its presence in other parts of Europe can be attributed to the 5th- and 6th-century Germanic migrations. The Frisians and Saxons spread this haplogroup to the British Isles".
Pour ce qui concerne la Bretagne, tres grande majorite de R-L21 bien sur.
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Yves Le Gonidec Le Jeudi 20 octobre 2011 11:40
@Ewen : On peut donc rebretoniser nos frères britons, dits "anglais" par inadvertance !
@Bretagen Unie : Tout à fait ! Et à Nantes, on garde l'usage "NAONED" alors que le breton n'y est plus parlé depuis le 9ème siècle... enfin, sans compter sur l'immigration bas-bretonne !
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SPERED DIEUB Le Jeudi 20 octobre 2011 18:13
Rebretoniser les britaniques si cela partiellement logique mais il faut être réaliste et ce qui parait utopique à ce niveau l'est beaucoup moins en matière d'échanges économiques qui justement à terme pourrait favoriser notre culture les anglais rejetant l'héritage anglo saxon qui engendré cet 'ultra libéralisme les conduisant dans l'abime et prendrait en compte des valeurs plu humanistes issues de l'héritage celtique d'ailleurs ce n'est pas un hasard si l'Irlande a un modèle social plus juste que le royaume uni malgré l'excessive influence américaine Vu les contraintes à venir de par rapport aux gaz à effet de serre et la hausse du cout de l'énergie les échanges économiques de proximité vont revenir à l'ordre du jour et les échanges anglo bretons rentrent tout à fait dans ce créneau du fait de la complémentarité entre la Grande et la petite Bretagne cette configuration pourrait amener des changements quand à l'avenir de la Bretagne car la vocation insulaire reprendrait le pas sur la malédiction continentale la Bretagne réunie étant dans ce cadre un ensemble cohérent et la ligne de fracture étant pratiquement naturelle .Dans le sens la présence d'un puissant lobby breton à Londres est la priorité
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Herve Morvan Le Jeudi 20 octobre 2011 19:45
Salud d'an holl .
@ Yves Le Gonidec : "le breton plus parlé à Nantes depuis le 9ème siècle." ERREUR, pas banal d'affirmer ça en se contredisant à la ligne suivante :"enfin, sans compter sur l'immigration bas-bretonne !" Z'êtes érudit certes, mais celle-ci vous fait péremptoire, jusqu'à faire le jeu de la propagande PDL sans le vouloir peut-être. Navré! Reportez-vous aux dernières critiques de Bretagne Réunie et d'autres, au sujet de l'expo "les étrangers à Nantes". Seuls les gens de la classe dirigeante, issus des bourgeoisies marchandes cosmopolites ou françaises, ont exprimé, surtout au XIXème, que les bas-bretons étaient des immigrés étrangers à Nantes.
Une ville portuaire et marchande comme notre Ker-Naoned a toujours été multilingue. A l'époque de Condevincnum Portus Namnetum, vraisemblablement on y causait principalement le celtique continental armoricain , le bas-latin militaire local (ou gallo-romain local) et le latin, ceci jusqu'au IVème, ensuite, seconde moitié du IVème, y arriva la langue ancêtre de notre brezhoneg, dans les gosiers des soldats britto-romains venant de leur lointaine Brittia défendre les cotes de l'Armorique (tractus armoricanus ), via la flotte Romaine de l'Atlantique (classis britanniae).Ensuite, les parlers populaires locaux ont dû joyeusement se fondre dans ce nouvel arrivant puissant et prestigieux.
A Condevincnum Portus Namnetum devenue Ker-Naoned pour les bretons au Vème siècle, sans doute causait-on britton, gallo-romain et latin. Ensuite, au courant du VIème, y arriva la langue des envahisseurs Francs, aux VIII et IXème le Noroit des Vikings y passa, au XI,XIIèmes y arriva la langue d'oîl de Neustrie. Et on y causait toujours breton. Oublie-t-on qu'un officier du Saint-Empire Romain-Germanique y étant cantonné, et dont je ne me rappelle pas le nom, y rassembla au tout début du XVIème, le vocabulaire d'un lexique du breton local du pays de Nantes (voir breton Guérande, Batz sur wikipédia). Aux XVI,XVII et XVIIIèmes, la majeure partie des marins des flottes nantaises, des matelots aux capitaines, devaient causer et travailler en breton, idem les trimards du port, les porte-faix et tout ce petit peuple travailleur venu de plus à l'ouest que Guérande. Idem aux XIXème et début du XXème pour le peuple ouvrier, dans les industries du port, les manufactures, les conserveries; et tous ces gens avec leurs familles, à la Fosse, à Chantenay, à Ste-Anne; et peut-être dans les familles le breton s'éteignant en une ou deux générations, mais toujours des nouveaux arrivants !...
A Chantenay, entre les deux guerres, on entendait les hommes causer breton au café le dimanche matin après la messe, en tapant le carton ou en jouant à la boule nantaise (jeu breton).
Ha dec'h d'an noz m'eus klevet kaozeal e brezhoneg,...e Ker-Naoned ! Ha bemdez e glevan !
Et hier soir j'entendais causer breton,....à Nantes ! Et tous les jours je l'entends ! BREF, ON A TOUJOURS CAUSE BRETON ET D'AUTRES LANGUES A NANTES, DEPUIS LE IVème SIECLE JUSQU'AUJOURD'HUI et, depuis le IXème, il vous eut fallu préciser "plus parlé par qui ?"!!!!
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Sagrobivos Le Jeudi 20 octobre 2011 22:15
Concernant le Devonwal je me dis que l\'on peut tres bien avoir un Kernow indépendant et à coté domnonea (ou un nom dans le style) rebritonisé et indépendant avec dewnans et d\'autre régions de l\'est.
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Yves Le Gonidec Le Vendredi 21 octobre 2011 04:23
@Herve : ma note d'humour incomprise a développé en un argumentaire ce que je n'essaie même plus de faire croire à moi même : je suis né à Chantenay, mon père y est né, sa mère (ma grand-mère donc) et on y causait cornico-vannetais il y a encore 30 ans si ce n'est pas plus récemment car j'entendais mon grand-père parler breton avec des gens de chantenay. "Immigration" est un mot fort puisque ces bretons allaient en Bretagne ! On ne dira pas "immigrés" pour qualifier ceux qui sont venus à Rennes pour des raisons identiques !!! Les PDL n'existent pas pour moi, seul leur service de com' dépensier !
Pour ce qui est du breton de Gwennrann : c'est une descente de type "breton vannetais" vers la loire et non une remontée d'un breton de Nantes vers la Vilaine ! Cela dit, le breton a été parlé jusque dans l'île de Noirmoutiers et donc sur toute la façade ouest du pays de Retz. Sans doute une forme Vannetaise primitive. Le "breton de Nantes" parlé dans les campagnes jusqu'à Nord sur Erdre (et chateaubriand ? le fondateur de la ville était bretonnant !) a reculé progressivement, non à cause du francique, qui ne fut parlé que véritablement par quelques élites pro-franques à Nantes même, mais par l'avancée du "galo" et son ancêtre "roman d'oil' (terme très générique ne correspondant à rien si ce n'est un groupe homogène avant le Xème siècle de dialectes romans, proches des langues d'oc néanmoins).
Il y a une vraie pédagogie à faire en Pays Nantais sur l'authenticité du breton, et la vérité quant à affirmer que la majorité des "nantais de l'ouest et du nord" étaient bretonnant ! Si on réussit ce pari, couplé avec une solide et nombreuse implantation bas-bretonne à Nantes... on gagnera la bataille de la réunification d'un cran en avant comme les britons parlant britons gagneront l’apaisement de leur quête identitaire ! (Il n'y a quand France où le mot "british" étonne de sa signification "briton", ou "breton" en parlé réel !)
Exemple, qui reprend ce que je dis plus haut dans les autres commentaires : la ville de SAUTRON, près de St Herblain, apparaît comme un village primitif au Xème siècle sous le nom de Sul Traon, du breton SUL "soleil" et TRAON "vallée". Les amateurs de l'Histoire locale, voulant à tout prix ne pas être assimilés à des celtes voir pire des bas-bretons, nous pondent un SALTERA autrement dit "les gens qui sautent", dit relatif "au style de danse folklorique de la commune" comme lu sur un bulletin municipal il y a quelques années. Ceux qui connaissent cette fameuse danse, puisque "le rond de sautron" est pratiqué dans de nombreux festoù-noz en basse-bretagne (étonnant non ?), tomberont sous le choc : cette danse n'est ABSOLUMENT PAS sautillante ! Ceci à cause d'une adaptation, comme la plupart des toponymes en zone galèsante, des noms bretons en noms latinisés voir francisés. Sul Traon devient Saulterona, puis saultron, puis enfin sautron, traduit rapidement en SAOTRON par l'Ofis ar Brezhoneg, qui a oublié ici d'utiliser le terme authentique, qui plus est pas moins breton ! Allons-y pour des "Salle Salterona" et autre "héritage latin" à tout va. Ouvrez un annuaire et observez bien la majorité patronymique des familles de cette ville "latine" : que des bretons ! Les familles "historiques" de la ville ont toutes des patronymes d'origine bretonne bien que déformés par le galo, le latin ou le français ! L'utilisation du toponyme "bois" : bois thoreau, bois garant etc. propre au breton repris en galo. Dans le tas, on conservera deux toponymes : tremint & ker abel. Le fils d'un des agriculteurs issu d'une ancienne famille sautronaise (les BRIAND) est membre du groupe bretonnant DAONED... ça laisse songeur sur la différence entre sentiment d'appartenance local et communication officielle en mairie !
Bon, pour couronner le tout, feu le Maire Philipe Beaulieu donne une origine qu'il dit "celtique" au nom "Sautron"... repris en coeur en guise d'alternative, sans penser un seul instant à dire "origine bretonne" ! La question que je me pose : comment une origine celtique, à priori non bretonne, a pu se retrouver là si tout le monde parlait latin ? Alors les gens pensent de suite au terme "gaulois" (qui veut dire "celtique" au final) : comment un terme gaulois aurait pu apparaître au moins (au moins !!!) 7 siècles APRES l'extinction d'un dialecte celte ou gaulois dans cette partie du monde alors que tout gaulois ancêtre des français qui se respecte a abandonné fièrement sa langue pour la perfection du latin ? Le terme est donc bel et bien breton, car le breton y était encore parlé à l'époque à Couëron et Vigneux de Bretagne, 10 km à peine plus loin et plus proches à l'époque que Nantes, compte-tenu de l'absence de transports modernes. Seulement, malgré des courriers à la mairie... se dire breton, non de revendication mais simplement d'identité culturelle et historique, est encore un problème de moral !
Les Nantais peuvent écrire : Brehonnek oe gomset e Naoned !
@Sagrobivos : en "dewnansek", en devonien, "Grande Bretagne" se dit "Breidh", qui se prononce comme "Breizh" avec un ZH un peu plus proche de l'ancien TZ breton, écrit Z en armorique, qui a donné DD en gallois équivalent du TH anglais comme dans THE "zeu" ! Devonwall est trop rapide et soudain, et ne tient compte d'aucune réalité moderne. Cependant, dans la mesure où le gouvernement britannique va imposer ce choix... il serait temps pour les devoniens d'apprendre le cornique, ou le dewnansek, simple appellation puisque le cornique C'EST DU DEVONIEN qui a survécu au bout de la péninsule ! Le devonien étant du "breton"... c'est d'ailleurs cette forme de breton que parlaient les gens du Nord Est "en des temps reculés" (yn amser koth - y dewnansek !), en Domonée armoricaine ! Le Goelo est la survivance de ce breton "nord-oriental"...
Je vais de ce pas relire tout ce que j'ai écrit ici sur le sujet et écrire un bouquin ! Qui veut participer ?
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Sagrobivos Le Vendredi 21 octobre 2011 11:26
Vous etes genial Yves!
Pour moi le cornique doit etre desanglisé et cela pourrait effectivement servir de base aux autres.
Un bouquin oui!
C'est ce que j'ai dit plus haut, tous cela doit etre vulgarisé, mais la je ne vous serait d'aucune aide.
(archeologie, histoire, genetique, reconstuction linguistique, etc...).
Vous avez du pain sur la planche!
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Herve Morvan Le Vendredi 21 octobre 2011 12:30
Salud d'an holl. @ Yves Le Gonidec, trugarez bras. N'on ket gwall barrek, met diwar-benn petra e c'hellan harpa`n ac'hanout ? @Spered Dieub, @ Sagrobivos, @ Julien, et les autres, je recommande, pour ceux qui ne l'ont pas pas déja lu : La Naissance des nations brittoniques - de 367 à 410 - par Alan J . Raude , ed. Label LN 2009 . voir art. ABP Hist. du 03.09.10.
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Sagrobivos Le Samedi 22 octobre 2011 13:33
Oui Herve mais ce que je cherche c'est une 'histoire de la préhistoire' de la Britonnie voir de la facade atlantique.
Et ce que je cherche c'est des livres comme celtic from the west que j'aimerais voir traduit en français.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 23 octobre 2011 12:56
@Herve Morvan
Trugarez déoc'h med gwaskan ha raon evit leveriou Kristan Kerboul
en effet c'était un spécialiste du monde antique
dans le même domaine le travail de Jean Claude Even est également extraordinaire
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SPERED DIEUB Le Lundi 24 octobre 2011 11:47
Voici un article d'actualité que je viens de trouver ou l'on parle du capitalisme anglo saxon entre autres
Economie : les crises actuelles sont le fruit de
l'augmentation des inégalités (Roubini) 24/10/2011 11:16
Les tensions sociales et politiques qui accompagnent la crise économique mondiale sont liées à la hausse des inégalités sociales... L'économiste Nouriel Roubini analyse ainsi des événements apparemment sans rapport entre eux, comme les 'printemps arabes', le mouvement anticorruption en Inde ou encore les manifestations d' "indignés" en Europe et le mouvement "Occupy Wall Street" en Amérique.
Dans un point de vue publié par 'Les Echos' du jour, l'économiste américain estime que les inégalités ont atteint un seuil dans le monde où elles sont devenues un facteur d'instabilité sur toute la planète. Il appelle ainsi les dirigeants mondiaux à mettre en oeuvre des politiques économiques qui s'écarteraient "à la fois du modèle anglo-saxon et du modèle continental européen d'Etat-providence" qui ont tous les deux montré leurs limites, le premier par les abus des marchés financiers, et le second par les excès de l'intervention étatique...
Nouriel Roubini évoque même Karl Marx : le théoricien de la lutte des classes "a exagéré les mérites du socialisme, mais il avait raison de dire que la mondialisation, le capitalisme effréné et la redistribution des revenus et des richesses issus du travail au profit du capital pouvaient conduire le capitalisme à s'autodétruire...".
Ce matin, un autre économiste de renom, Joseph Stiglitz, analyse lui aussi dans 'Les Echos' les arcanes des crises actuelles. Le chef de file des néokeynésiens et Prix Nobel d'Economie en 2001, estime ainsi, à propos de la crise de l'Euro, que "l'Europe a les moyens de régler le cas grec", mais il prévient que "les politiques d'austérité risquent de faire empirer les choses" sur le Vieux Continent.
M. Stiglitz juge que le mouvement des "indignés" d'"Occupy Wall Street" exprime ainsi le sentiment d'injustice ambiant envers un secteur financier, dont "la contribution nette à la société américaine est négative". Il ajoute que l'incapacité de Barack Obama à réguler la finance américaine est un des échecs majeurs du président américain...
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Dyfnaint Le Lundi 24 octobre 2011 13:29
It is not surprising that the Scots and Welsh do not identify with the term British, because for many years the English have treated Britain and England as simply being interchangeable and equivalent. They have denegrated the term by association.
However as a Devonian I do identify far more with "Britain" than I do "England". Devon has strong Celtic or Brythonic elements, and I am proud of our history and culture.
I have visited Brittany on many pleasant visits and I lsee many similarities with my homeland (including the historical refernce to Domnonee) but I also see differences.
I also appreciate that the Cornish see themselves as somewhat unique. But of course who is not, and I reject any idea that devon can not identify with the term british or celtic because the Cornish refuse it. Our other neighbours (including Brittany) do not seem so insecure.
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SPERED DIEUB Le Dimanche 30 octobre 2011 13:30
Je pense que cet article a été un excellent support pour des commentaires inédits sur des questions ignorées dans la mouvance bretonne car le tabou de l'inter celtisme officiel a été quelque peu mis à mal .N'oublions pas que la Bretagne avait réussi à maintenir son indépendance par un jeu d'équilibre entre la France et l'Angleterre mais à l'époque la,notion de pays celtiques était minimisée par rapport au concept de plus troyen que moi tu meures !!!!
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Just some random guy Le Lundi 30 janvier 2012 04:49
Dyfnaint and others: with the greatest of respect... you can of course personally identify with whatever identity you choose to. The issue here is with the politically and culturally significant overlap of territorial identity - physical geography, and community. Significant because of potential political power.
"Community" here further overlaps with language as a social bond. This debate has already been had with well-meaning Galicians: "Celtic", in order to be functional as a community bond of potential political power, must in a pragmatic sense rely on the possiblity of language providing a cornerstone of that bond - and a rallying point. Neither Galicia, nor Devon, have that shared bond, alas.
It doesn't mean that neither Galicia nor Devon can't forge other connections, or seek greater autonomy, or that individuals in each area can't feel subjectively attached to the notion of "Celtic".
It does mean, however, that for "Celtic" to actually function as a valuable rallying point for real struggles of real people safeguarding and promoting their cultures and languages - and "demos", it cannot as a term be expanded indefinitely without becoming powerless and pointless.
With respect: it is simply wholly inappropriate for a Breton to be so expanding the term at someone elses expense - the Cornish.
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Plymuffion Le Mercredi 18 août 2021 13:11
Bonjour
Devon = Celtic? No. Yes our DNA contains a significant % Celtic DNA but we are Germanised. Only racist focus on historical DNA to promote cultural affinity and all you do is promote a Us Vs. Them narrative. Living in one of the poorest parts of Devon I find it laughable that we are accused or oppressing the Cornish…! I acknowledge the cultural oppression but the economic woes are something felt by all working class people.
Cornish nationalists loath anything Celtic being associated with Devon.
Also the historic Anglo-Saxons did not invent capitalism and have little to nothing to do with modern discourses. The modern use of the term “Anglo-Saxon” in the US is predominantly used by “people of colour” to describe an oppressive system of white supremacy that originated in a English colonisers but is today very much upheld by white Americans of all European backgrounds. Celtic descendant Americans are not some oppressed people. Maybe you should stop using the term as you do now-?
I grew up in a self sufficient and down to Earth community… but I don’t need any Celtic identity to feel affinity for any set of ideas.
I also feel unable to talk to my half-Chinese children about my Irish background (1/8)… because my great grandfather was church of ireland and born in what became NI… and during the troubles, men like him, despite considering himself to be Irish, were considered non-Irish interlopers by the Republicans…
This is why Ethno-nationalism pisses me off.
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Plymuffion Le Mercredi 18 août 2021 13:12
Bonjour
Devon = Celtic? No. Yes our DNA contains a significant % Celtic DNA but we are Germanised. Only racist focus on historical DNA to promote cultural affinity and all you do is promote a Us Vs. Them narrative. Living in one of the poorest parts of Devon I find it laughable that we are accused or oppressing the Cornish…! I acknowledge the cultural oppression but the economic woes are something felt by all working class people.
Cornish nationalists loath anything Celtic being associated with Devon.
Also the historic Anglo-Saxons did not invent capitalism and have little to nothing to do with modern discourses. The modern use of the term “Anglo-Saxon” in the US is predominantly used by “people of colour” to describe an oppressive system of white supremacy that originated in a English colonisers but is today very much upheld by white Americans of all European backgrounds. Celtic descendant Americans are not some oppressed people. Maybe you should stop using the term as you do now-?
I grew up in a self sufficient and down to Earth community… but I don’t need any Celtic identity to feel affinity for any set of ideas.
I also feel unable to talk to my half-Chinese children about my Irish background (1/8)… because my great grandfather was church of ireland and born in what became NI… and during the troubles, men like him, despite considering himself to be Irish, were considered non-Irish interlopers by the Republicans…
This is why Ethno-nationalism annoys me.
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