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Le magazine Breizhmag disparaît
Lancé en août 2006 par la SARL Douar ha Tud Breizh (Terre et gens de Bretagne) constituée par 6 associés, le magazine, d'abord bi-mensuel, était devenu trimestriel. Breizh Mag avait trouvé un créneau et obtenu un certain succès sur un marché déjà saturé par des revues prestigieuses ou établies de longue date comme ARMOR, ARMEN, BRETONS et BRETAGNE Magazine.
Par Gilles Delahaye pour OMEB le 26/05/09 12:45

Suite à une affaire de Prud'hommes qui a tourné contre le magazine, BREIZHmag a cessé de paraître à la rentrée 2008. La revue a publié 10 numéros en deux ans.

Lancé en août 2006 par la SARL Douar ha Tud Breizh (Terre et gens de Bretagne) constituée par 6 associés, le magazine, d'abord bi-mensuel, était devenu trimestriel. Breizh Mag avait trouvé un créneau et obtenu un certain succès sur un marché déjà saturé par des revues prestigieuses ou établies de longue date comme ARMOR, ARMEN, BRETONS et BRETAGNE Magazine.

D'après son rédacteur en chef Erwan le Courtois, membre du groupe de recherche sur l'identité bretonne ARBRE dirigé par le sociologue Ronan Le Coadic et ancien rédacteur en chef du mensuel niçois « Babazouk » , le magazine arrivait juste à équilibrer son budget sans faire de bénéfices. Les Prud'hommes lui auront été fatals financièrement. La fusion envisagée avec ABP n'avait pas débouché à cause justement des incertitudes créées par des affaires en cours, concernant Breizh Mag mais aussi ABP pour la liquidation judiciaire de l'association éponyme en raison d'une affaire de prud'hommes. On a appris de Philippe Argouarch qu'une clause des statuts de l'association stipulait que le site Internet était la seule propriété de son webmaster et créateur et non de l'association. Le site ABP a ainsi pu survivre miraculeusement au dépôt de bilan de l'association en 2007.

Aucune étude sur l'impact désastreux des décisions des cours prud'hommiales sur les PME, les associations culturelles et les start-up bretonnes, et d'une façon générale sur l'innovation et l'esprit d'entreprise en France, n'est disponible. Les jeunes structures victimes se chiffreraient par centaines en Bretagne. Une des disparitions les plus choquantes fut celle en 2006 de la maison d'édition AN HERE connue pour avoir vendu plus de 100 000 exemplaires de « Mémoires d'un paysan Bas-Breton » . A noter qu'une affaire de prud'hommes oppose le Conseil Culturel de Bretagne à l'un de ses anciens salariés.

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Vos 6 commentaires
hervé leray Le Mardi 31 août 2010 23:27
heum heum ai je mal lu ? liquidation judiciaire d'ABP ? j'espere avoir mal lu !
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Jean Cévaër Le Mardi 31 août 2010 23:27
Il est clair que la justice prud'hommale dont le principe est à poriori excellent peut devenir par une dérive idéologique une machine de guerre contre les entrepreneurs. Les trois exemples cités,An Here,ABP, Breizhmag en sont l'illustration. L'idéologie va détruite l'état-nation,elle risque de détruire aussi la Bretagne.
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Renée Mazé Le Mardi 31 août 2010 23:27
A Hervé Leray
Oui, vous avez mal lu, heureusement ! Il s'agit de l'ASSOCIATION ABP qui a disparu en tant que telle, pas d'ABP.
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Hervé Leray Le Mardi 31 août 2010 23:27
Vous me rassurez !
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Erwan Le Courtois Le Mardi 31 août 2010 23:27
Il est exact que nous avions suspendu la publication de BREIZHmag après l'été 2008 dans l'attente du résultat du jugement définitif de la Cour d'Appel de Rennes. Celui ci nous étant défavorable, une consultation a été lancée envers les six associés à l'initiative de la revue pour connaître leur position. Le résultat sera connu le 5 juin. Ce qui est choquant, dans notre affaire, c'est que nous avons été attaquée par une ex salariée qui est également associée de la SARL... Et celle ci ne nous a pas attaqué parcequ'elle n'aurait pas été payée mais parcequ'elle voulait être plus payé. De notre côté, face aux premiers résultats (en 2006), nous avions décidé de serrer les boulons et nous l'avons rémunéré à l'échelon 1 de la convention des journalistes. La Cour d'Appel s'est appuyée sur le plan d'affaire initial, volontiers optimiste (dans lequel nous nous versions tous de bons salaires) pour juger sa demande recevable. Nous avons également été condamné pour n'avoir pas été assez rigoureux dans la gestion administrative de son poste. Nous pensions en effet partager un rêve entre amis. Ce qui nous semble également choquant, c'est que BREIZHmag avait enfin trouvé son point d'équilibre et que la revue dégageait une marge bénéficiaire depuis son numéro 6. Nous avions pratiquement réglé toutes nos dettes et pouvions envisager, après deux années d'effort, de nous verser un salaire.
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gildas colin Le Mardi 31 août 2010 23:27
Bonjour, j'ai participé au n 2 et 3 du magazine comme photographe,j'attends toujours la grille tarifaire ainsi que le paiement de mes photos et des déplacements il faut que les personnes le sachent a breizhmag les photographes ne sont pas payés gildas colin
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