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- Communiqué de presse -
Projet « Bretagne 2.0 » et ondes électromagnétiques: concilier très haut débit pour tous et santé publique

Le Conseil régional de Bretagne, dans le cadre de sa politique baptisée « Bretagne 2.0 », vise à déployer le très haut débit pour tous en Région Bretagne. Le groupe UDB au Conseil régional de Bretagne s'inscrit pleinement dans cette volonté de lutter contre la fracture numérique et de remédier aux « zones blanches » en Région Bretagne

Nil Caouissin pour UDB le 6/07/09 5:57

Projet « Bretagne 2.0 » et ondes électromagnétiques: concilier très haut débit pour tous et santé publique Communiqué de presse des élus de l'Union démocratique bretonne au Conseil régional de Bretagne

Projet « Bretagne 2.0 » et ondes électromagnétiques: concilier très haut débit pour tous et santé publique

Le Conseil régional de Bretagne, dans le cadre de sa politique baptisée « Bretagne 2.0 », vise à déployer le très haut débit pour tous en Région Bretagne. Le groupe UDB au Conseil régional de Bretagne s'inscrit pleinement dans cette volonté de lutter contre la fracture numérique et de remédier aux « zones blanches » en Région Bretagne.

Cependant, la multiplication des collectifs de citoyens inquiets des effets des ondes électromagnétiques sur la santé, des actions en justice et des condamnations des opérateurs, la demande de réexamen de la réglementation française déposée par la Ligue contre le cancer en février 2009 ainsi que l'exclusion des dommages liés aux champs et ondes électro-magnétiques de la grille de certains assureurs sont autant de raisons qui conduisent le groupe des élus UDB à mettre en garde les collectivités sur les risques émanant des ondes et des rayonnements électro-magnétiques.

Une résolution du Parlement européen du 4 septembre 2008, prenant en compte les recommandations de l'Agence européenne pour l'environnement et le rapport scientifique international « Bio-initiative », confirme les dangers sur la santé des émissions de type téléphonie mobile, les émissions UMTS-Wifi-Wimax-Bluetooth (…): « Le Parlement européen demande aux Etats membres et à la commission de prendre les mesures adaptées pour baisser l'exposition humaine à des émissions limitées à 0,6 volts par mètre ».

Or, le seuil maximum légal autorisé en France est aujourd'hui de 3 volts par mètre (sauf lieux industriels) pour la téléphonie mobile (décret n°2006-1278 du 18 octobre 2006). Le groupe UDB s'inquiète donc du manque d'informations dont dispose le public face à des risques sanitaires importants. L'individualisation des abonnements et la multiplication des « box » émettant du wifi sont une raison supplémentaire pour se pencher sur le problème.

Le groupe UDB constate pourtant que certaines collectivités se sont attaquées au problème. La Région PACA, par exemple, privilégie les solutions dites « filaires », neutres sur le plan sanitaire. Nous souhaitons que la Bretagne suive cet exemple.

Pour le groupe UDB, les problèmes de santé publique du futur se résolvent dès maintenant. Anticiper fait partie des responsabilités des élus. A nous donc de concilier une couverture complète du territoire avec la santé publique. Répondre à cet enjeu permettrait en outre d'assurer un débouché face à la crise puisque produire de la fibre optique en Bretagne renforcerait la filière de production en maintenant, voire en créant des emplois; ceci vaut aussi pour l'aménagement filaire du territoire (travaux d'installation). Nous sommes ici devant un vrai choix de développement durable.

Pour le groupe UDB

Mona Bras, Naig Le Gars , Christian Guyonvarc'h

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Vos 3 commentaires
  sophie robineau
  le Mardi 31 août 2010 23:27
en France la norme n'est pas de 3 volts
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  Jean Chevalier
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Bonjour, il est remarquable que tant d'institutions aussi sérieuses s'alignent sans suffisamment de distance critique sur les revendications les plus exigeantes des associations militantes ! Le problème est certes très complexe mais tout de même ! Le rapport Bio-initiative est plus que controversé chez les scientifiques ! Que l'on prenne au moins la peine de se renseigner. On apprendrait par exemple que ce rapport a été initié par une consultante de Santa Barbara qui fait commerce de sécurité électromagnétique (le Professeur Aurengo a qualifié ce rapport de "publicité (sic) lors d'une conférence en mai, rue d'Ulm à Normal Sup. Comme référence scientifique on fait mieux ! cela est vérifiable avec une recherche avec les termes "AFIS bioinitiative". par ailleurs la valeur annoncée de 3V/m comme étant "un maximum environnemental" est une imposture. Il s'agit de l'amalgame de deux directives n'ayant rien à voir entre elles, l'une sur la compatibilité des matériels électroniques, l'autre sur l'exposition du public aux radiofréquences. Les 3V ne sont pas un maximum environnemental mais une valeur de test utilisée uniquement en cage de Faraday. C'est un test "à minima" avec lequel les matériels doivent continuer à fonctionner et non un maximum environnemental, ce que précise d'ailleurs la spécification. Il existe d'ailleurs des spécifications particulières pour certains matériels sensibles comme les stimulateurs cardiaques(voir mensuel Que Choisir décembre 2008 page 12) . Merci aussi de consulter la Faq de l'agence nationale des fréquences qui remet les choses en place pour les 3V : site de l'ANFR/FAQ/valeurs limites/point N°10 pardon d'avoir été un peu long et Merci de m'avoir lu.
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  Leo Le Corre
  le Mardi 31 août 2010 23:27
Comme l'indique Jean Chevalier, le rapport Bioinitiative est loin d'être la panacée scientifiques, certains points du rapport sont obscures : http://www.lepost.fr/article/2009/06/23/1590886_bioinitiative-le-rapport-ultime.html
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