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- Présentation de livre -
Livre sur l'histoire de Dihun
Tieri Jamet Par Agence du Temps le 27/02/12 18:27
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Présentation

Dihun qui veut dire « le réveil » en breton est une association de parents d'élèves créée en 1990 qui défend les bienfaits du bilinguisme et du plurilinguisme dès la petite enfance. Dihuna pour objectif le bilinguisme par les deux langues de proximité, le breton (ou le gallo) et le français, complété par l'introduction d'une troisième langue, l'anglais, dans le cadre du PMB, le Programme multilingue breton, programme qui a reçu en 2007 le Label européen des langues. Le DVD qui accompagne ce livre illustre d'ailleurs de manière on ne peut plus vivante le travail de l'association. C'est sous l'enseigne des écoles catholiques que se développe son action.

Mais ce livre relate aussi le parcours, les réussites et les échecs de Dihun. Il a pour ambition de raconter, sans langue de bois aucune, l'histoire tumultueuse d'une association qui, depuis plus de vingt ans maintenant, doit naviguer au gré des humeurs de l'État, de la Région Bretagne et de l'Enseignement Catholique. C'est aussi un portrait en filigrane de l'action de Yannig Baron, que ses coups de gueule et ses grèves de la faim ont fait connaître du grand public, de Chantal Clément, la nouvelle présidente ainsi que des salariés qui ont porté l'association.

L'auteur

Thierry Jamet est le directeur du Temps éditeur. Passionné par les langues et tout particulièrement par les langues de Bretagne, il enseigne le breton aux adultes en cours du soir à la Bernerie-en-Retz (Loire-Atlantique). A l'occasion des 20 ans de l'association Dihun Breizh, il a participé à l'organisation du colloque qui s'est déroulé à l'Institut de Locarn en juin 2010 et qui s'intitulait « Quelle politique linguistique pour la Bretagne du XXIe siècle ? ». C'est en tentant de créer un projet d'école multilingue bretonne à Pornic qu'il rencontrera en 2005 Yannig Baron, président fondateur de l'association.

Contact : Thierry Jamet / Le Temps éditeur 16, rue de l’Église – 44210 Pornic

02 40 82 18 60 / 06 29 47 23 59 – tjamet [at] an-amzer.com – www.an-amzer.com


20 ans de combat pour les langues bretonnes

Auteur : Thierry Jamet

Date de parution : février 2012

ISBN : 978-2-36312-006-9

Diffusion : Coop-Breizh

Format : 14 x 20 cm – Broché

Prix public : 9 €

Cahier quadri : 12 pages

Nombre de pages : 134

DVD inclus dans l'ouvrage

Document PDF visuel_couverture.pdf couverture Dihun, 20 ans.... Source : le temps éditeur
Voir aussi :
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Le Temps éditeur est basé à Pornic.
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Vos 7 commentaires :
paotr arrepublik Le Mercredi 29 février 2012 21:26
La Région va progressivement mettre un terme à une subvention de 80.000EUR qu'elle attribuait à Dihun, une association de parents d'élèves qui promeut l'enseignement du breton dans le privé. Cette décision est motivée par le fait que cet argent était utilisé pour financer des heures d'enseignement en anglais et non le développement de l'enseignement du breton. «La subvention est maintenue pour la rentrée prochaine puis diminuera, pour s'arrêter en 2015», explique Lena Louarn, présidente de l'Office de la langue bretonne.
setu ar pezh oa ba'n telegramme...
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Yannig BARON Le Jeudi 1 mars 2012 10:39
C \'est en effet ce que dit Madame Louarn mais cela est une contre-vérité. Premièrement DIHUN n\'investit pas une telle somme dans la chose mais, un montant bien moindre. Ensuite ce n\'est pas pour l\'enseignement de l\'anglais mais pour un programme \"d\'enseignement intégré des langues\" qui est un tout prenant en compte les trois langues que les enfants des filières bilingues doivent apprendre.
C\'est le même programme que celui pratiqué dans les Ikastolas du Pays Basque sud par exemple sous le nom \"d\'Eleanitz\" et qui est l\'une des raisons de leur succès.
Retirer ce financement à Dihun au nom de \"l\'anglais\" c\'est comme si l\'on retirait une partie des subventions de Diwan sous prétexte que dans ces écoles on enseigne aussi le français, l\'anglais, et bien d\'autres choses dans une autre langue que le breton.
Ceux qui veulent en savoir plus peuvent acheter le livre ci-dessus de Tieri Jamet.
C\'est d\'autant plus absurde que cet argent sert non pas à enseigner mais essentiellement à former les enseignants et intervenants et pas à payer la partie officielle des programmes en anglais, mais ce qui en dépasse, les parents en étant les premiers financeurs.
Ce genre de mesure est un très mauvais coup porté à une vision globale de la mise en place d\'une politique linguistique en Bretagne dont les premiers bénéficiaires sont évidemment les Langues de Bretagne elles-mêmes et les enfants.
La Bretagne et les bretons se privent ainsi des avancées de la pédagogie de l\'enseignement des langues au moment où cette même pédagogie va se mettre en place au Pays basque nord par exemple.
Au lieu d\'étendre à toutes les filières bilingues ce progrès reconnu ailleurs, l\'on reviendrait ainsi en arrière et on fermerait l\'horizon au progrès.
Yannig BARON, ancien président de DIHUN.
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SPERED DIEUB Le Jeudi 1 mars 2012 11:25
Que se cache t-il éventuellement derrière le motif officiel de cette décision alors Yannig ???
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Yannig BARON Le Jeudi 1 mars 2012 13:38
Pour répondre à Spered Dieub, on peut penser que Dihun ne correspondrait pas à une certaine vision... à une certaine pensée unique... de l\\\\\\\'avenir dans ce domaine. Quand j\\\\\\\'étais à Dihun, j\\\\\\\'ai donc travaillé avec JM Artigal le Catalan à l\\\\\\\'origine de cette nouvelle pédagogie de l\\\\\\\'enseignement des langues...mais qui aura bientôt 20 ans tout de même... Mais lui ne s\\\\\\\'occupait que du niveau de la maternelle. La Fédération des Ikastolas de Saint Sébastien (Donostia) a été la première à remarquer la chose et c\\\\\\\'est elle qui a mis toute une équipe à poursuivre le travail dans le même esprit mais pour les niveaux primaire et secondaire. Tout naturellement nous avons donc tous travaillé ensemble sur le sujet. Et en particulier obtenu des fonds de l\\\\\\\'Europe pour éditer le matériel pédagogique et autres actions comme obtenu des prix internationaux de l\\\\\\\'innovation et pour DIHUN, le Label Européen des langues en 2007, justement, pour ce concept d\\\\\\\'enseignement intégré au service de toutes les langues et d\\\\\\\'abord des nôtres.
Pour Artigal comme pour les Ikastalas, la question est simple. Ils ont pensé qu\\\\\\\'ils ne pouvaient pas sauver leurs propres langues à côté des \\\\\\\"grandes\\\\\\\" qui envahissent tout, mais seulement en les mettant au centre d\\\\\\\'un bouquet et non en les laissant comme une petite fleur (très jolie certainement)mais, à côté d\\\\\\\'une grosse qui l\\\\\\\'étouffe.
Pour résumer ils ont compris il y a déjà longtemps que depuis 50 ans le monde avait changé et que la pédagogie avait fait des progrès. Et ils ont construit ce concept (ce n\\\\\\\'est pas une méthode mais une manière de faire) de l\\\\\\\'introduction de la 3e langue chez les enfants bilingues, car les enfants d\\\\\\\'aujourd\\\\\\\'hui ont besoin et de leur langue de proximité et de celle de l\\\\\\\'Etat et d\\\\\\\'une langue internationale. (Il s\\\\\\\'agit pas de savoir si cela plait ou ne plait pas. C\\\\\\\'est un fait incontournable et il vaut mieux l\\\\\\\'utiliser à son profit que le contraire)
Et eux, comme beaucoup d\\\\\\\'autres ont aussi compris que si le bilinguisme favorise les deux langues, le trilinguisme (Pas fait n\\\\\\\'importe comment) favorise les trois.
Qui pourrait croire que les Ikastolas auraient travaillé au détriment du basque et qu\\\\\\\'éventuellement moi je l\\\\\\\'aurais fait au détriment du breton ?
Par ailleurs, DIHUN a adapté, partiellement, cette manière de faire au profit du gallo.... n\\\\\\\'est-ce pas là un second péché capital ? si on regarde le tout d\\\\\\\'un point de vue fixiste...
Oui, j\\\\\\\'ose le dire, ce point de vue fixiste qui ne voit pas ce qui se passe ailleurs (Et ce n\\\\\\\'est tout de même pas en France, dans l\\\\\\\'E N ou l\\\\\\\' E C qu\\\\\\\'on trouve les champions du monde de la pédagogie de l\\\\\\\'enseignement des langues...) porte tord à l\\\\\\\'avenir du sauvetage des langues de Bretagne.
Oui j\\\\\\\'ose le dire, c\\\\\\\'est en regardant ce qui se passe ailleurs que l\\\\\\\'ont offrira aux Bretons des raisons d\\\\\\\'offrir à leurs enfants le bonheur d\\\\\\\'une éducation avec leurs langues au centre d\\\\\\\'un système plurilingue.
Et cela a été également compris par la commission N° 1 du CCB et par tout le CCB qui a voté des \\\\\\\"Propositions\\\\\\\" à la Région allant dans ce sens. Compris également pas les députés qui ont mis ce concept dans les propositions de loi qui seront peut-être débattues un jour. Compris par de nombreuses directions d\\\\\\\'écoles qui sont furieuses de cette décision. Compris par de très nombreux parents qui en voient tout l\\\\\\\'intérêt pour leurs enfants...
Mais pas compris par le groupe qui mène la danse en ce domaine et ne tiens pas, compte des avis du CCB, de Dihun et de bien d\\\\\\\'autres. On en peut compter non plus sur ceux qui n\\\\\\\'ont pour objectif que l\\\\\\\'application de \\\\\\\"règlements\\\\\\\" dont on connait la valeur pour le breton ou le gallo...
Cela ne sert pas la cause des langues de Bretagne. Ce fixisme est me semble-t-il à la base du fait que nous avons pris un retard considérable sur nos amis européens mais aussi hexagonaux.
Il serait vraiment dommage de tuer cela au lieu de le mettre au service de tous. Aux Bretons de le faire savoir à la Région.
CCB = Conseil Culturel de Bretagne.
Yannig BARON Ancien président de DIHUN.
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Alwenn Le Jeudi 1 mars 2012 14:45
Je pense qu'il faut s'appuyer sur ce qui ont compris la chose et ont apporter un avis favorable, comme le CCB. Sans heurter ceux qui sont à la tête de la Région pour qu'il n'y ait pas de blocage psychologique. Il s'agit de toute façon d'une question en premier lieu pédagogique. Et c'est en mettant en premier lieu la question sur le plan pédagogique qu'on peut la faire avancer. Yannig a déjà mentioner le linguiste Gilbert DAGALIAN qui est en pointe sur la question. Il est domage qu'il n'y ait pas plus de linguistes pour s'interesser à la question du bilinguisme. Claude Hagège s'y était intéressé un moment mais il semble s'être reconverti dans la défence du français uniquement. C'est plus porteur pour se faire inviter dans les medias !
Là aussi c'est une question qu'il ne faut pas lâcher et sur laquelle il faut se montrer persévérant. Les media bretons, en particulier sur internet, aurait d'ailleurs leur rôle à jouer la dedans, même si on voit que publier des mises au point sur ABP ne suffit pas pour faire avancer les choses. Personne ne lit ABP au niveau du Conseil Régional ?
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Tieri Jamet Le Jeudi 1 mars 2012 17:24
Effectivement, c'est avant tout une question pédagogique. Henriette Walter, linguiste de renom avec qui j'ai travaillé s'est aussi penchée sur la question du bilinguisme. Elle pointe l'intérêt du bilinguisme français/langues régionales dans l'étude d'une langue étrangère. Comme les autres linguistes, elle pense un monde multilingue...
Personellement, je me pose la question suivante : pourquoi l'Enseignement Catholique n'a-t-il pas vu l'intérêt de ces classes multilingues pour son image qui reste, à tort ou à raison, un peu vieillotte et conservatrice ?
Il est également paradoxal de voir la région Bretagne contester le bien-fondé d'un programme multilingue qui a reçu en 2007 le Label Européen des Langues. Vous en connaissez beaucoup, vous, de programmes "français" primés par l'Europe ?
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Yannig BARON Le Jeudi 1 mars 2012 18:14
Cher(e) Alwenn
Le Conseil Régional, à commencer par son président, et tous ses membres intéressés par la question sont bien informés. Ils avaient à leur disposition les \"propositions\" du CCB dès le 14 mai 2011. Leur attention avait été attirée par le vote très critique de ce même CCB en décembre et par d\'autres communiqués publiés ici ou là sans compter nombre d\'échanges personnels avec tel ou tel.
Pour ce qui est des linguistes, ce qu\'il y a de mieux en Europe dans le genre, de l\'Hexagone, d\'Euskadi et de Catalogne était au colloque de Locarn en juin 2010 portant justement sur ce sujet. il y avait beaucoup de représentants du monde économique et politique. Conseillers Régionaux, députés, et même représentant du Rectorat. Mais pas de représentant de l\'Ofis par exemple, ce qui était très significatif. Il y avait eu un très bon article dans Ouest-France, d\'autres ailleurs, des reportages sur l\' ABP - Que peut-on faire de plus?
L\'adage dit: \"Il n\'est de pire sourd que celui qui ne veut entendre...\"
L\'analyse et le vote de \"l\'actualisation de la politique linguistique de la Région\" reportés de nombreuses fois, devrait avoir lieu soit ce 9 mars soit le 31 nous dit-on. Nous verrons bien les choix et les attitudes des élus...
Yannig BARON - Observateur attentif.
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