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- Chronique -
Le Jacobinisme : Une addiction française est un livre essentiel pour quiconque s’intéresse à l’histoire politique de la France
Le Jacobinisme : Une addiction française est un livre essentiel pour quiconque s’intéresse à l’histoire politique de la France et aux débats actuels sur la décentralisation et les perspectives d'autonomie pour certains territoires.
Par chatGPT pour ABP le 30/01/25 22:38

Une analyse approfondie de la centralisation française à travers l’histoire.

L’actualité montre que la France n’est pas encore sortie d’une histoire faite de blocages et d’affrontements entre la population et un pouvoir central qui se voudrait dominateur, quel que soit le régime. Cette incapacité à évoluer d’une façon pacifique et consensuelle met en péril la cohésion sociale et le dynamisme du pays. Paralysé par une centralisation de plus en plus bureaucratique, le pays ne peut plus faire face aux urgences que constituent les déséquilibres territoriaux qui maximisent les déséquilibres sociaux. (présentation de l'éditeur L'Harmattan)

L’historien breton Jean-Jacques Monnier propose une étude en deux volumes sur l’histoire de la centralisation française, un processus de concentration du pouvoir qui a marqué le pays depuis plus d’un millénaire. Son ouvrage Le Jacobinisme : Une addiction française s’inscrit dans la continuité de ses travaux sur l’histoire politique et sociale de la Bretagne et de la France et complèmente sa magnifique Grande Histoire de la Bretagne édité par Breizh Odyssée et sortie en septembre dernier [Lire].

Un millénaire de pouvoir vertical : 987-1815 (Tome 1)

Dans ce premier volume, Monnier retrace les origines de la centralisation française depuis l’époque médiévale jusqu’à la chute de Napoléon Ier. Il explore comment la monarchie capétienne a peu à peu imposé son autorité, en se servant du droit romain, des alliances matrimoniales et de l’annexion progressive d’états alors souverains, qui furent ensuite désignés comme "provinces" (1) une fois intégrés au royaume. Le duché de Bretagne, la Provence ou encore la Bourgogne, autrefois indépendants ou rattachés à d’autres couronnes comme celles d’Angleterre pour la Normandie ou du Saint-Empire romain germanique pour l'Est de la France, furent absorbés par un processus méthodique d’expansion et de consolidation du pouvoir royal. L’ouvrage met en évidence l’héritage de l’absolutisme, qui a structuré l’État français autour d’un pouvoir royal fort, relayé par une administration de plus en plus centralisée.

La Révolution française, loin de renverser cette dynamique, la renforce : sous prétexte d’égalité et d’unification, la France jacobine abolit les libertés locales et impose un modèle unitaire strict. Monnier démontre comment les révoltes régionales, notamment en Bretagne, en Vendée ou dans le Midi, furent écrasées au nom de l’uniformisation de la République.

📖 Thèmes abordés dans ce tome :

✔ La construction de l’État capétien et ses justifications idéologiques

✔ L’absolutisme monarchique et la montée en puissance de l’administration royale

✔ L’idéologie jacobine comme prolongement de la centralisation

✔ L’impact de la Révolution sur les structures de pouvoir locales.

Le Jacobinisme : Une addiction française, 1815-2025 (Tome 2)

Le second tome prolonge cette réflexion en abordant la période post-napoléonienne jusqu’à nos jours. Monnier analyse comment les différents régimes politiques (monarchies, républiques, empire) ont tous conservé, voire renforcé, l’héritage centralisateur. La IIIe République, traumatisée par la défaite de 1870, a imposé une uniformisation encore plus stricte à travers l’école, l’administration et l’économie.

L’auteur met également en lumière les échecs des tentatives de régionalisation et de décentralisation au XXe siècle. Il décrit comment, malgré les réformes de 1982 et la création des régions administratives, la France demeure un État hypercentralisé où le pouvoir réel reste concentré à Paris.

📖 Thèmes abordés dans ce tome :

✔ Les monarchies postrévolutionnaires et la consolidation du modèle centralisateur

✔ La IIIe République et la normalisation scolaire, culturelle et linguistique

✔ L’échec de la régionalisation et la résistance du jacobinisme

✔ L’impact contemporain de la centralisation sur les inégalités territoriales.

L’ouvrage se conclut par une réflexion sur la persistance du modèle jacobin et les perspectives pour l’avenir. Monnier pose la question : la France pourra-t-elle un jour évoluer vers un modèle plus équilibré, inspiré du fédéralisme allemand ou du régionalisme espagnol ?

Jean-Jacques Monnier : un historien engagé pour l’histoire bretonne et la diversité politique

Jean-Jacques Monnier est un historien et écrivain spécialisé dans l’histoire politique de la Bretagne et des mouvements régionalistes en France. Né en 1944 près de Londres, où ses parents étaient engagés dans les Forces françaises libres, il s’est consacré à l’étude des comportements politiques et de la centralisation étatique en France.

Auteur prolifique, il a coécrit plusieurs ouvrages de référence, notamment Toute l’histoire de Bretagne avec Jean-Christophe Cassard, et Résistance et conscience bretonne sur l’histoire du mouvement breton face à l’Occupation. Il a également participé à la production de films documentaires consacrés à l’histoire bretonne et à l’évolution des revendications régionales.

En publiant Le Jacobinisme : Une addiction française, Jean-Jacques Monnier poursuit son travail de vulgarisation et de réflexion critique sur l’histoire de l’État français et les effets de la centralisation sur la diversité culturelle et politique du pays.

Pourquoi lire cet ouvrage ?

✔ Une synthèse détaillée et argumentée sur la construction de l’État français

✔ Une perspective originale qui remet en question les mythes du centralisme républicain

✔ Un ouvrage accessible, même pour un public non spécialiste, avec une approche pédagogique et analytique.

📚 Le Jacobinisme : Une addiction française est un livre essentiel pour quiconque s’intéresse à l’histoire politique de la France et aux débats actuels sur la décentralisation et les perspectives d'autonomie pour certains territoires.

(1) Pour rappel, l'étymologie de province ou même Provence est latine et veut dire "pays des vaincus".

Voir aussi sur le même sujet : Histoire
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Vos 23 commentaires
Anne Merrien Le Jeudi 30 janvier 2025 23:30
Depuis Pierre de Dreux, les ducs de Bretagne étaient des capétiens. Paraît-il qu'ils avaient eux aussi mis en place une administration très centralisée.
(0) 
Kervegon Le Vendredi 31 janvier 2025 10:24
Pourquoi ce livre n'est-il pas disponible chez Coop Breizh ?
(0) 
De Pascal Rannou à KervegonLe Mardi 4 février 2025 19:41
Coop Bzh ne diffuse pas L'Harmattan, qui est son propre diffuseur: tout bénèf!
(0)
Pascal Rannou Le Vendredi 31 janvier 2025 11:26
J'ai eu l'honneur de lire ces livres avant parution: on y retrouve la culture incroyable de Jean-Jacques, son style d'essayiste, lisible et pédagogique, des références précises, impeccablement sourcées... Une somme! Mais qui m'a déprimé: est-il possible qu'il n'y ait vraiment rien à tirer de bon des siècle d'histoire française? On aurait presque envie d'aller vivre en Corée du Nord ou en Iran... En tout cas, c'est à lire absolument. A signaler, la préface du linguiste réputé Philippe Blanchet-Lunati, à qui on doit la notion de "glottophobie".
(2)  Envoyer un mail à Pascal Rannou
Alan E. VALLÉE Le Samedi 1 février 2025 10:26
L'enjeu n'est pas tant de tout savoir sur cette calamité que déterminer les voies et moyens d'en sortir le plus tôt possible.
Comment, aujourd'hui, créer des Autonomies puisque c'était urgent il y a des lustres et des lustres ?
Comment faire pour que ce ne soit pas une nouvelle lamentable occasion de voir les Bretons se diviser encore un peu plus ?
Comment s'assurer qu'une fois crées, ces Autonomies ne soient pas immédiatement gangrenées par le pouvoir régalien au moyen de co-financements ou de normes ?
AV
(2) 
Anne Merrien Le Dimanche 2 février 2025 16:04
Le centralisme est la seconde nature de l'Etat en France. Les hauts fonctionnaires parisiens ne doutent ni de leur bon droit ni de leur bon plaisir, c'est entendu. Ce que j'aimerais comprendre plutôt, c'est le comportement en face : les députés bretons ont voté la disparition de la Bretagne la nuit du 4 août et actuellement, les maires de Brest, Nantes et Rennes ne rêvent que de grand ouest. On pourrait penser que ce reniement ne concerne que les élites, pourtant lors du référendum de 1969 sur la régionalisation qui concernait la B4 et les PDL, les Bretons avaient voté oui. Plus proche de nous, la pétition des 100 000 n'a même pas été inscrite dans l'ordre du jour du CD 44 et tout le monde a trouvé ça normal. Depuis, on se laisse mener en bateau à propos d'un vrai référendum en Loire-Atlantique, comme si un référendum national pouvait être divisible.
(0) 
De Alan E. VALLÉE à Anne MerrienLe Mardi 4 février 2025 15:59
Il n'y a pas d'offre politique bretonne en Bretagne. Dans tous les partis et associations où un enjeu de représentation et de pouvoir existe l'offre, souvent masquée, est jacobine. AV
(1)
De Gwenael HENRY à Anne MerrienLe Lundi 10 février 2025 11:51
Il me semble que certains sinon tous les députés bretons, n ont justement pas voté l abrogation des états de Bretagne car ils ont fait valoir qu ils n avaient pas été mandatés pour cela et qu ils ne pouvaient donc prendre cette décision. On rappellera fort utilement ici que l abolition des droits collectifs et non des privilèges des "provinces" (pays vaincus) a été échangée contre le maintien du droit de propriété dont l abolition dérangeait au plus au point les bourgeois révolutionnaires qui avaient acquit à vils prix des biens seigneuriaux que la plupart des "citoyens" ne pouvaient pas s offrir.
(0)
De Anne Merrien à Anne MerrienLe Lundi 10 février 2025 23:31
"En tout cas, ces députés bourgeois bretons manquèrent absolument de sens politique, en ne sachant pas prévoir que la plus absolue des centralisations était désormais possible. Et d'ailleurs, après avoir joué les premiers rôles du début, ils seront vite éliminés par d'autres orateurs mieux avertis des réalités politiques." Skol Vreizh tome 4 Histoire de la Bretagne et des pays celtiques
(0)
Anne Merrien Le Dimanche 2 février 2025 16:34
J'ose espérer que cet ouvrage ne prétend pas que la perdition de la pétition des 100 000, ce soit la faute de l'Etat jacobin. Les élus locaux étaient à la manœuvre au contraire.
(0) 
De Dider Jégou à Anne MerrienLe Dimanche 2 février 2025 18:27
mais ces élus locaux sont pour la plupart adhérents de partis jacobins et reçoivent leurs ordres de Paris. Ces élus locaux font intégralement partie du système jacobin...
(0)
De Anne Merrien à Anne MerrienLe Dimanche 2 février 2025 21:50
Des élus adhérents de partis non jacobins ne trouvent rien de mieux à faire que de relayer les idées d'élus adhérents de partis jacobins (à propos notamment du mythe du vrai référendum organisable par l'Etat en Loire-Atlantique).
(0)
Ted Benoît Le Lundi 3 février 2025 07:23
@Anne Merrien
"Des élus adhérents de partis non jacobins"
On serait curieux de savoir quels élus ne sont pas adhérents de partis jacobins.
En dehors de Molac...
Et si vous pensez aux "Écologistes", plus ils se rapprochent des postes de pouvoirs, moins leurs tendances fédéralistes se font entendre (la bascule se situe selon moi à la campagne européenne menée par Cohn-Bendit).
À Nantes, il faut en permanence les convaincre du bien-fondé de la question bretonne (et ça parle de dégonfler la métropole tout en réclamant un investissement sur le fameux RER nantais jusqu'à Angers et la Roche-sur-Yon).
Marie Vitoux, la candidate aux municipales, est bien plus intéressée par des questions d'ordre sociétal qui font la une des media parisiens que sur le soupirail de la réunification bretonne qui serait pourtant bien plus révolutionnaire que n'importe quelle de ses propositions à la mode.
Au-delà de la faiblesse morale ou de la pauvreté intellectuelle, il y a par ailleurs un grave déficit stratégique. À ne pas mettre cette question en avant, les Verts nantais, qui se voient depuis déjà un peu trop longtemps calife à la place du calife pour que ça arrive, n'arriveront pas à échapper à la désaffection générale, même si moins marquée à Nantes, autour des questions environnementales.
Ils se sectarisent de façon caricaturale, ce qui ne sera qu'une prime à la sortante PS.
A Rennes, ça sera différent : ils ont une chance grâce aux inondations. Mais ils ne feront rien pour la réunification.
(0) 
De Anne Merrien à Ted BenoîtLe Lundi 3 février 2025 11:42
Je me souviens de Madame Aziliz Gouez qui enjoignait l'Etat d'organiser un référendum décisionnel en Loire-Atlantique... Je me souviens de Monsieur Molac réclamant un référendum à la ministre Jacqueline Gourault... Le mythe du vrai référendum ne sert qu'à nous détourner de la consultation organisable par le Conseil départemental de la Loire-Atlantique.
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Anne Merrien Le Lundi 3 février 2025 15:16
Les lois de décentralisation de 2004 permettent la consultation de ses électeurs par le CD 44 à propos de sa demande de changement de région. L'Etat jacobin n'est plus ce qu'il était ! Où va-t-on ? Heureusement, les élus bretons jacobins (ou non) veillent à ce que ces lois ne soient surtout pas mises en œuvre.
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Anne Merrien Le Mardi 4 février 2025 23:45
1789 : la démocratie représentative démarre très fort : les députés bretons liquident la Bretagne, ce qu'aucun cahier de doléances n'avait demandé.
1969 : la démocratie directe, ce n'est pas mieux : les Bretons votent oui à la B4 et aux PDL.
2018 : essayons la démocratie participative : les 100 000 signatures requises n'empêchent pas le CD 44 de réécrire la pétition à sa convenance.
Le jacobinisme, une addiction bretonne ?
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De Anne Merrien à Anne MerrienLe Mardi 11 février 2025 12:33
Certes le CD 44 a toute latitude pour promouvoir une autre vision que celle des 100 000 pétitionnaires requis par la loi, mais auparavant, il aurait dû examiner l'objet exact de la pétition et ainsi assumer son refus d'organiser la consultation de ses électeurs (d'autant qu'on voit mal comment le Gouvernement pourrait l'organiser à sa place, décentralisation oblige).
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Jean-Jacques Monnier Le Mercredi 5 février 2025 12:30
Pourquoi L'Harmattan alors que j'édite depuis 50 ans en Bretagne et le ferai encore?
1-Parce que ce livre s'adresse aussi au public français dont une bonne partie souffre aussi du centralisme et des inégalités territoriales qu'il génère. Ce public, il faut tenter de l'atteindre 2) contrairement à un grand éditeur parisien, L'Harmattan ne m'a pas dit que la question du centralisme "n'est plus d'actualité". Beaucoup d'autres n'ont pas répondu.
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Jean-Jacques Monnier Le Mercredi 5 février 2025 12:31
Pourquoi L'Harmattan alors que j'édite depuis 50 ans en Bretagne et le ferai encore?
1-Parce que ce livre s'adresse aussi au public français dont une bonne partie souffre aussi du centralisme et des inégalités territoriales qu'il génère. Ce public, il faut tenter de l'atteindre 2) contrairement à un grand éditeur parisien, L'Harmattan ne m'a pas dit que la question du centralisme "n'est plus d'actualité". Beaucoup d'autres n'ont pas répondu.
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Alan E. VALLÉE Le Mercredi 5 février 2025 12:56
En 1789, les députés Bretons n'étaient pas mandatés pour faire disparaître la Bretagne. Qu'ils l'aient fait est une forfaiture à supposer que leur vote fut libre.
En 1969, l'opinion était si troublée par les suites de 1968 et par les trahisons en cours contre De Gaulle qu'elle vota n'importe comment sans conscience de l'enjeu véritable : Y compris lors d'un referendum, l'instrumentalisation de l'élection du président au suffrage universel direct à des fins personnelles. Et ce n'est pas fini. Certains préparent déjà 2027 !
La démocratie participative ne concerne que l'ultra minorité qui y prend part. Les gens ordinaires vivent normalement leur vie. Mais cette pseudo-démocratie est entre les mains d'activistes, une sorte de permanent 3e tour entre les scrutins légaux.
Sans règles strictes et immuables, le fait de voter universellement et secrètement n'est pas uniquement constitutif de la démocratie qui ne doit pas être un rituel vide de sens.
D'abord, les électeurs doivent être conscients, instruits et non manipulés ;
Ensuite, les votes lors des périodes troublées sont passionnés et même irraisonnés. Tant est intense la recherche de calme et de sécurité, la logique est : Tout et même n'importe quoi, sauf le tumulte qui a tant perturbé ! ;
Enfin, comme l'eau lors des crues, la démagogie s'infiltre partout :
"Voulez-vous qu'un plombier Polonais prenne votre emploi ?"
"Voulez-vous l'indépendance de l'Algérie et une augmentation de salaire ?"
En l'état de l'État, la France n'a pas du tout besoin de proportionnelle qui éparpille plus encore les partis et amplifie les caprices et les ambitions personnelles. Mais le pays a urgemment besoin d'un système majoritaire à un seul tour qui assure un gouvernement soutenu par une Majorité stable et durable. Heureux Britanniques !
AV
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De Penn Kaled à Alan E. VALLÉELe Mercredi 5 février 2025 19:46
Vous dites En l'état de l'État, la France n'a pas du tout besoin de proportionnelle qui éparpille plus encore les partis et amplifie les caprices et les ambitions personnelles. Mais le pays a urgemment besoin d'un système majoritaire à un seul tour qui assure un gouvernement soutenu par une Majorité stable et durable. Heureux Britanniques ! Petit problème si ce système majoritaire avait été en place aux dernières législatives il y a fort à parier que nous aurions eu une majorité et une gouvernance RN.
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Alan E. VALLÉE Le Jeudi 6 février 2025 00:18
L'excellent exemple britannique démontre que les idées extrêmes et les personnes qui les soutiennent sont présentes dans chaque camp (Labour et Tories) mais qu'elles n'y ont jamais le pouvoir. En effet, dans chaque camp, l'intense démocratie interne mouline menu les idées de tous pour définir un projet, un programme et un leader qui sera le futur Premier Ministre si son parti gagne les élections.
Dans le cas de la France, ce débat public très démocratique et parfois rugueux aurait fonctionné comme étant très naturel et, au long des scrutins, des gouvernements "de Droite" et "de Gauche" auraient banalement alterné sans qu'ils puissent n'appartenir qu'aux extrêmes.
D'ailleurs, c'est étonnamment en France que l'on vit le Gouvernement BARNIER chuter à partir d'une improbable alliance entre partis très extrêmes ... qui n'allèrent tout de même pas jusqu'à constituer une nouvelle Majorité de députés politiquement ultra-incompatibles !
NB : Il est inepte et dangereux de laisser aux parlementaires le choix du système électoral de leur assemblée. Ils ont évidemment tendance à choisir le système conforme à leur confort et intérêt politiques et sont moins prioritairement préoccupés par l'intérêt du pays !
Le système majoritaire à un seul tour qui seul dégage assurément des Majorités certaines, stables et plutôt modérées, devrait être inscrit dans la Constitution afin de devenir immuable, hors du jeu politicien. C'est gratuit et efficace.
Avec le système majoritaire à un seul tour, dès le lendemain matin du scrutin, le Chef de l'État, sans tergiversations, ni atermoiements, ni ruses ou astuces, sans manoeuvres dilatoires, nomme Premier Ministre le leader du camp vainqueur.
AV
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De Yann L à Alan E. VALLÉELe Mardi 11 février 2025 16:34
A mes yeux, chaque système électoral a des avantages et des inconvénients. Le système a un seul tour rend, notamment, très difficile l'apparition de nouveaux partis. Toutefois, il ne l'empêche pas. Ainsi, de 2010 à 2015, faute de majorité, le parti conservateur a dû s'allier aux Libéraux Démocrates. Aujourd'hui, le parti montant est le UKIP .
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