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Il faut rappeler que le siècle commençait avec les revendications du Duc de Mercoeur pour sa femme, et du Roi d'Espagne, au titre de la Couronne de Bretagne, en 1590 pour l'infante Isabelle. Puis avec les traités de Westphalie et la paix de Muster en 1648 avec toujours les mêmes revendications du Roi d'Espagne. La Bretagne étant alors un enjeu (secret) entre l'Espagne et la Duchesse de Savoie qui revendiquait la Couronne Ducale de Bretagne pour son jeune fils en 1642. Les Bretons étant exclus et tenus à l'écart de l'accord secret rendu public uniquement en 1725.
"que jamais les Couronne de France et Couronne de Bretagne ne devaient tomber sur la même tête, car le Contrat de Nantes en 1499 établi entre Louis XII et sa femme avait été le désaveu de celui qui avait lié la Duchesse Anne à son premier mari (Charles VIII).
La Principauté de Bretagne  devait passer, non point au fils aîné, mais au second fils ou à la seconde fille qui naîtrait de leur union. Si la Reine (Anne) décédait la première – ce qui advint, - le Roi jouirait jusqu’à sa propre mort du Duché (puis) qui retournerait ensuite « aux véritables héritiers de la Duchesse.  ».
Les Ambassadeurs d'Espagne de Pennandra et de Saavédra crurent triompher,
cependant un importun intervint dans le débat : la Duchesse de Savoie qui réclamait aussi pour son fils (descendance de Renée, 2ème fille d'Anne)...
On se sépara, grâce à Dieu, sans avoir rien arrêté. Lassés de tant de chicanes, chacun s’en fut chez soi.
La Bretagne l’avait échappé belle ! Savoyarde ou Espagnole !
''Les castagnettes'' ou ''la râclette du ramoneur !''.
Que faisait la Bretagne pendant que l’on disputai,t secrètement, ainsi de ses destinées à la barbe des Bretons ?
Elle vivait. Elle venait d’applaudir Molière venu avec sa troupe ambulante, donner des représentations dans la salle du jeu de paume nantais.
Si elle avait été au courant des négociations secrètes de Munster et d’Osnabrük, elle eût pu commander à notre grand comédien un divertissement qui n’eut pas manqué d’être agréable....
« Le Droit Public est plus connu en Europe qu’en Asie, en Afrique ou en Bretagne ; cependant on peut dire que les passions des Princes & Rois de France, la patience du Peuple Breton endormi dans l’Hexagone et , la flatterie des écrivains ou hystoryens Bretons en ont corrompu tous les principes. Ce droit, tel qu’il est aujourd’hui, est une science qui apprend aux Princes jusqu’à quel point ils peuvent violer la justice, sans choquer leurs intérêts. »
H. de Kerguiffinan-Furic.
"Les États qui sont ou qui se croient supérieurs en force à ceux qui les environnent ne manquent guère d’envahir, lorsque l’occasion s’en présente, les terres de leurs voisins, et de les retenir par le droit du plus fort ..."
Extrait du Bulletin de la Société d’émulation des côtes d’Armor 1907, St Brieuc, article de H. de Kerguiffinan-Furic. p91 à 95