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- Communiqué de presse -
La Bretagne, informée des crimes dont elle a été victime pendant cinq siècles consécutifs, exige de la France qu'elle demande pardon, devant les Instances Internationales
Maintenant que l' Ecosse, la Catalogne, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Slovaquie, le Pays de Galles, la Slovénie, la Macédoine, la Serbie ..... pourvus d'institutions gouvernementales et parlementaires, ont retrouvé leur Dignité de Nations, autrefois anéantie, comme celle de la Bretagne, par des conquêtes et
Par Louis Melennec pour Histoire et Identité le 10/09/07 17:21

Maintenant que l' Ecosse, la Catalogne, l'Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Slovaquie, le Pays de Galles, la Slovénie, la Macédoine, la Serbie ..... pourvus d'institutions gouvernementales et parlementaires, ont retrouvé leur Dignité de Nations, autrefois anéantie, comme celle de la Bretagne, par des conquêtes et des exactions militaires injustes,le temps est venu d'aborder les vrais problèmes, et de les exprimer sans aucune forme de complexe; l'évolution du droit international, non seulement l'autorise, mais l'IMPOSE, comme un devoir de tout être humain.

Le pape a fait repentance pour les malheurs infligés aux Juifs par les Chrétiens pendant deux mille ans; l'Allemagne a été condamnée à payer de lourdes réparations pour dommages de guerre, et à voir son territoire amputé pendant plus d'un demi-siècle; le Japon a exprimé ses regrets à la Chine, pour les exactions commises par ses armées; la France s'est excusée pour les crimes commis durant la colonisation.

Le miracle d' Internet permet aux Bretons, depuis quelques années, d'accéder à leur Histoire Nationale. La vraie, non pas celle du pays qui les a envahis et détruits plusieurs siècles durant: ils savent maintenant d'ou ils viennent, qui ils sont, et l'avenir qu'ils veulent construire ensemble.

EN MATIERE DE CRIMES CONTRE L'HUMANITE, IL N'Y A PAS DE PRESCRIPTION.

La BRETAGNE, INFORMEE DES CRIMES DONT ELLE A ETE VICTIME PENDANT CINQ SIECLES, EXIGE DE LA FRANCE qu'elle demande pardon, devant les Instances Internationales:

- De l'avoir envahie par ses hordes soldatesques, à deux reprises à la fin du XV ème siècle, en 1488 et en 1491, profitant de la maladie de son Souverain, le Duc François II de Bretagne, et de la minorité de la princesse héritière Anne, sans autre raison que de s'emparer du Pays, entreprise dans laquelle, pendant mille ans, elle avait toujours échoué, régulièrement battue par les Bretons, intransigeants sur leur Liberté;

- D' avoir exterminé sur le champ de bataille de Saint- Aubin-du-Cormier, en 1488, La moitié de l'armée nationale bretonne, soit 6000 hommes;

- De s'être emparée, à partir de la mort d'Anne de Bretagne, en 1514, occupant le Pays à la faveur de la minorité du Prince Héritier (le Duc Henry, petit fils d'Anne de Bretagne, fils de Claude de France), profitant de ce que la Bretagne, sans armée, ne pouvait se défendre, de tous les leviers de commande gouvernementaux, administratifs, judiciaires, financiers, pour y placer ses créatures françaises (et quelques "collabos" bretons), afin de paralyser toute tentative du Pays de se libérer du joug étranger;

- D'avoir anéanti le gouvernement breton, en lui ôtant tous ses pouvoirs constitutionnels;

- D'avoir aboli la fonction de Premier Ministre-Chancelier, pour attribuer toutes ses prérogatives au Chancelier de France, celui-ci étant représenté en Bretagne par un "Gauleiter", pompeusement baptisé "Vice-chancelier" (sic);

- D'avoir spolié le Prince légitime, le Duc Henry, de la couronne de Bretagne, pour placer sur le trône breton le dauphin de France, fils aîné du roi étranger François 1er, en violation des lois de succession en vigueur;

- En 1532, s'étant rendue maîtresse du pays, de s'être livrée à une mascarade juridique, usant de la peur, de la corruption, du mensonge, toutes manoeuvres minables, interdites par le droit, pour faire accroire que la Bretagne consent à ce que la France ose dénommer le "Traité (!) d'Union perpétuelle" . C'est en vertu de ce chiffon de papier, ( identique au prétendu "Traité d'Union" imposé par l'Angleterre à l'Ecosse en 1707 ), proclamé unilatéralement par un édit français, sans aucune négociation avec les instances bretonnes compétentes, nul et de nul effet en Bretagne, comme émanant d'un pays étranger, que la France occupe encore, sans aucun titre valable au regard du droit international, le territoire National breton;

- Ayant pris des engagements solennels à l'égard de la Bretagne, en 1532, de les avoir honteusement violés, année après année, transformant les relations entre les deux pays en affrontements permanents, extrêmement préjudiciables : enrôlement - interdit par les textes - des bretons dans les armées françaises, pour les faire combattre contre des pays avec lesquels ils n'avaient aucun contentieux, dans des guerres qui n'étaient pas les leurs ; jugement des Bretons - interdit par les textes - par les juridictions françaises, le conseil royal, le conseil d'Etat, le roi de France; impositions - interdites par les textes - forcées, illégales, non consenties par les Etats de Bretagne, drainant vers la France des sommes colossales (pour les impôts indirects surtout), englouties par la Cour de Versailles, dans ses dépenses somptuaires et ses guerres meurtrières, privant le pays, pendant deux siècles et demi, d'investissements productifs (ports, canaux, industries, édifices publics... des calculs sont en cours pour évaluer cette perte immense), transformant la Bretagne en vache à lait, au moyens de procédés illégaux, dont certains extrêmement choquants; d'avoir aboli la monnaie bretonne .... (la liste de ces violations est interminables; plusieurs thèses de doctorat leurs sont consacrées, dont celle de MOY, et de BONVALLET);

- D'avoir, en violation flagrante des textes, placé des créatures françaises dans toutes les fonctions importantes du Pays, et de l'avoir asservi, strictement, comme une colonie, en ne laissant aux bretons, que les fonctions inférieures ou subalternes. Les fonctions de Gouverneurs militaires, de Gouverneurs civils (Intendants ), de Premier Président et de Présidents de chambre du Parlement, de Président de la chambre des comptes, de Grand Amiral de Bretagne....., ont été confiées aux seuls Français; les Bretons, à de rares exceptions près, out été exclus, dans leur propre pays, des fonctions épiscopales, alors que les textes de 1532 interdisaient péremptoirement aux Français d'y accéder ; de même, les revenus des abbayes et des biens religieux, leur ont été attribués en priorité; les magistrats bretons ont été humiliés, interdits d'exercer les hautes fonctions de l'appareil judiciaire, devant céder la prééminence aux juges étrangers, ceux ci étant, de surcroît, gratifiés de traitements supérieurs à ceux des "originaires" ; des fractions importantes du patrimoine bretons ont été attribués en "récompense" à des seigneurs français, en même temps que des pensions élevées, prélevées sur les finances bretonnes;

- D'avoir ruiné l'économie bretonne, par l'accaparement d'un fraction importante des ressources fiscales, l'interdiction de conclure des traités de commerce avec les partenaires habituels de la Bretagne ( Angleterre, Hollande, Espagne ...), la mise à l'écart de la Bretagne des circuits commerciaux européens, du fait des guerres constantes de la France contre tous, d'exporter les produits qui faisaient la richesse du pays (toiles, sel ...), les entraves de toutes sortes apportées à l' activité économique (interdiction de planter de nouvelles vignes, en vue d'obliger les habitants à importer des vins français, frappés de lourdes taxes lors de leur'entrée en Bretagne ...), la perception d'impôts indirects très lourds sur les produits consommés ), les ponctions humaines considérables pour les conflits armés, l'expansion coloniale ...

- D'avoir, en 1789, au nom de principes prétendument universels, après avoir insulté les députés bretons, les traitant de "pygmées" (! ! !), puis les avoir jetés en prison, détruit d'une manière brutale et unilatérale l'autonomie administrative du pays, auquel la monarchie avait toujours garanti le droit de discuter de ses impôts et de sa législation, procédant, contre la très ferme opposition de toute la population, à la destruction totale du pays en tant que tel, à la suppression de ses circonscriptions administratives, avec la prétention hallucinante de lui interdire d'être une Nation; ce qu'est la Bretagne depuis le IX ème siècle au moins, la France n'ayant acquis cette qualité qu'au XV ème siècle au plus tôt;

- D'avoir, pendant toute la durée du 19 ème siècle, et la première moitié du 20 ème siècle (ce dont les grands parents, les parents et le soussigné ont été les témoins), par des procédés ignobles, procédé à une véritable lobotomie et à un lavage des cerveaux, interdisant l'usage de la langue ancestrale, procédant à une persécution culturelle inouie, dignes de sauvages, l'idiome ancestral, plus ancien que le français, véritable chef d'oeuvre linguistique, étant qualifié de "langage préhistorique, d'hommes de cro-magnon, d'onopatopées inarticulées, de véhicule de l'ignorance, de l'imbécilité, de la superstition " ... etc.;

- D'avoir sciemment, volontairement, d'une manière calculée, procédé à un assassinat culturel et linguistique, dans le but affiché par d'innombrales directives, lettres, documents ministériels, préfectoraux, municipaux .... d'abolir la culture locale (celle de Tristan, du Roi Arthur, de la Table ronde, de Mélusine ...), pour acculturer le Pays, et tenter de greffer dans les cerveaux une culture beaucoup moins ancienne, et, à vrai dire, vulgaire sur de nombreux points;

- D'avoir, par des procédés ignobles ( punitions des enfants et des parents, interdiction faites aux prêtres de faire leur prêche dans la seule langue parlée par la population, suspension du traitement des religieux considérés comme " coupables" de cette infamie, interdiction d'administrer la communion aux enfants parlant insuffisamment le français, selon les critères définis à Paris, obligation de suspendre au cou des élèves surpris à parler leur idiome national, un objet dénommé symbole (figurant une vache, un sabot, un porc, propres, en effet à démontrer à ces innocentes victimes ce qu'ils étaient, selon leurs tortionnaires), ou une ardoise avec une inscription (dont le plus abjecte: BRETON = COCHON ), créé chez les Bretons, pendant plusieurs générations, la perte de confiance en eux, des troubles parfois graves du comportement, un malaise existentiel très profond, des troubles de l'identité, un très fort sentiment de haine et de honte de soi, toutes manifestations qui ont été décrites par les psychiatres, et qui laissent des traces à distance;

- D'avoir, sous le régime de Vichy, dans le seul but d'affaiblir politiquement le Pays, créé une ligne de démarcation, séparant les provinces du nord du pays du département de la Loire Atlantique, le plus cher au coeur des Bretons, comme ayant abrité la Dynastie ducale et le Gouvernement souverain de Bretagne pendant plusieurs siècles, et qui, par ses monuments, ses tombeaux, ses vestiges historiques est le symbole le plus admirable du Pays, de n'être pas confondu avec celui d'à côté; cette frontière est aussi honteuse que le mur de Berlin, abattu en 1989, comme une insulte à la Dignité humaine;

- De continuer, d'une manière ostensible, en violation des droits les plus sacrés de l'être humain, à s'opposer à l'enseignement et à la transmission de la langue des aieux, en spéculant sur la mort de 20000 bretonnants chaque année, pour quelques dizaines de néo-bretonnants autorisés à s'inscrire dans les quelques classes créées chaque année par le ministère français de l'Education nationale, alors que c'est la Bretagne qui finance la construction de ses écoles, forme la totalité de ses maîtres, assure le financement de son enseignement, avec, d'ailleurs, des résultats supérieurs à ceux des Français.

Pas plus que les Anglais en Ecosse, les Castillans en Catalogne ou au Pays Basque, les Français ne seront jamais chez eux en Bretagne: le lecteur a compris que les horreurs décrites ci-dessus, dont on leur a dissimulé l'existence, susciteront toujours répulsion et dégout Le temps des colonies est terminé.

Cinq siècles de persécutions, de mensonges, d'hypocrisie n'ont pas fait avancer les affaires des Français d'un iota. Les Bretons n'ont jamais été français; ils ne le sont pas; ILS NE LE SERONT JAMAIS.

Les Bretons ne demandent rien aux Français; ce ne sont pas des solliciteurs. ILS EXIGENT, de même que les Ecossais, les Catalans, les Basques, que le pays qui les a conquis, détruits et humiliés, évacue leur sol, et leur restitue leur territoire, dans sa totalité, dans les termes du droit international; sans violence, à ce stade, selon les Principes Universels définis dans les Déclarations des Droits de l'Homme et les Conventions internationales.

LOUIS MELENNEC, docteur en droit et en médecine; ex chargé d'enseignement des Facultés de droit; ex-consultant près le Médiateur de la République française.

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Histoire et Identité est un groupe d'historiens bretons dont le but est de restaurer la vérité sur l'Histoire de Bretagne. Le fondateur du groupe est le Dr Louis Melenec, docteur en droit et en médecine, diplômé d'études approfondies d'histoire, diplômé d'études supérieures de droit public, de droit privé, de droit pénal, ancien chargé de cours des facultés de droit et de médecine, ex-consultant prés le médiateur de la République française, ancien éléve de la Sorbonne et de l'École des Chartes de Paris.
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