Les « Verts » et la fédération « Régions et peuples solidaires » apportent leur soutien le plus total à Jean-Christophe Angelini, secrétaire général du Parti de la Nation corse, mis en examen et écroué depuis le 21 janvier à Marseille dans le dossier de la Société Méditerranéenne de Sécurité (SMS). Conseiller nationaliste à l'Assemblée de Corse et conseiller municipal de Porto Vecchio, Jean-Christophe Angelini est accusé « d'avoir conçu et remis un faux passeport au fondateur en fuite de la SMS, Antoine Nivaggioni. »
Jean-Christophe Angelini, dirigeant nationaliste modéré et démocrate convaincu, est un homme de dialogue et un infatigable défenseur de la recherche d'une solution politique négociée pour la Corse. Il est actuellement victime d'une véritable manœuvre politique totalement inacceptable dans un État dit « de droit ».
Les « Verts » et « Régions et peuples solidaires » s'interrogent sur plusieurs éléments troublants qui mettent fortement en doute la « présomption de culpabilité » pesant sur Jean-Christophe Angelini :
1- Pour répondre à un entretien au sujet de l'occupation de l'Assemblée territoriale de Corse, Jean-christophe Angelini s'est déplacé à Paris le jeudi 17 janvier. A la sortie de cette entrevue, Jean-christophe Angelini a été interpellé et menotté en pleine rue par plusieurs policiers.
2- Aucun élément ne prouve que Jean-Christophe Angelini ait été en possession du faux passeport qu'il était censé transmettre à Antoine Nivaggioni actuellement en fuite. Si tel avait été le cas, pourquoi les policiers n'ont-ils pas prolonger la filature pour appréhender Jean-Christophe Angelini et Antoine Nivaggioni en flagrance ? De plus le seul lien existant entre ces deux hommes est leur amitié d'enfance, fait totalement déconnecté de l'affaire de la SMS.
3 - La perquisition au domicile de Jean-Christophe Angelini à Porto Vecchio a été totalement infructueuse. Face à la foule venue le soutenir, la police lui a ôté les menottes et autorisé M. Angelini à parler aux habitants et aux médias. Comment se fait-il, qu'au mépris des règles de droit, on laisse s'exprimer publiquement un gardé à vue ? Si les pouvoirs publics pensaient que Jean-Christophe Angelini était coupable, lui auraient-ils permis de prendre la parole en public en période de garde à vue ?
4 – De façon officieuse, le marché suivant a été proposé aux responsables du PNC : la libération de Jean-Christophe Angelini en échange de livrer Antoine Nivaggioni.
5 - L'interpellation de Jean-Christophe Angelini intervient au lendemain de la présentation de sa candidature, dans une dynamique gagnante, à l'élection municipale de Porto Vecchio, citadelle de Camille de Rocca Serra, président de l'Assemblée de Corse et ami proche de Nicolas Sarkozy.
Fervents défenseurs de l'Éat de droit, les « Verts » et « Régions et peuples solidaires » s'inscrivent dans une démarche citoyenne pour demander la libération immédiate de Jean-Christophe Angelini ainsi que la mise en place d'une commission d'enquête indépendante pour déterminer les responsables de cette manœuvre politique.
Gustave Alirol, président de « Régions et peuples solidaires »
Cécile Duflot, secrétaire nationale des « Verts »
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