Les négociations entre les partis flamands et wallons pour former le gouvernement belge bloquent. Même si cette semaine un accord a presque été trouvé, l'entente n'est pas parfaite. Par exemples les différentes parties ont convenu la création d'un ministère du développement durable aux attributions larges, responsable de l'élaboration d'un plan alternatif aux énergies fossiles. Or, le plus difficile -réforme de l'État, économie et budget- sont encore à venir. Les négociations risquent de bloquer sur le noyau dur du programme du gouvernement. En effet, les quelques propositions présentées dernièrement ne conviennent pas aux Flamands, les jugeant insuffisantes. Après trois mois et demi d'enlisement suite aux élections fédérales, les Flamands et les Wallons ne sont pas arrivés à un accord. Les formations flamandes veulent que des transferts de compétences vers les régions, tandis que les partis wallons veulent laisser les choses en l'état. À cela s'ajoute des tensions dans trois municipalités flamandes : Wezembeek-Oppem, Linkebeek et Crainhem. Lundi soir, les maires de ces trois villes flamandes ont réclamé de pouvoir utiliser le français lors des séances municipales et le rattachement à Bruxelles plutôt qu'à la Flandre. Il n'en fallait pas moins pour envenimer la situation dans ces trois villes où les flux de populations sont aujourd'hui favorables aux francophones.