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De la case chômage à la case emploi en passant par la formation
5 octobre 2007, grand forum sur l’évolution professionnelle : «  Me former tout au long de ma vie  » . Le matin les chefs d’entreprise étaient invités à débattre de la formation continue de leurs salariés et notamment de la validation des acquis de l’expérience. Le tout petit
Par bernadette Poiraud pour Journal La Mée le 21/10/07 20:44

5 octobre 2007, grand forum sur l'évolution professionnelle : «  Me former tout au long de ma vie  » . Le matin les chefs d'entreprise étaient invités à débattre de la formation continue de leurs salariés et notamment de la validation des acquis de l'expérience. Le tout petit nombre de participants a déçu les organisateurs.

L'après-midi était réservé au public ... qui n'a pas été très fourni. Mises à part les filles d'Edwimode, licenciées de la veille, qui sont venues se renseigner. Il y avait pourtant des stands bien intéressants comme ceux du CDIFF (sur les droits des femmes), de l'IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers), ou de l'association "Retravailler". Un film a présenté le cas de plusieurs personnes qui, au chômage, ont réussi leur évolution.

Angélique

Angélique, par exemple, après avoir travaillé comme agent hospitalier, puis dans la bijouterie et la restauration, a connu une longue période de chômage avant d'en arriver en «  fin de droits  » . Mais après une formation aux Ets Viol, elle travaille maintenant au conditionnement des morceaux de viande, dans l'attente d'un CDI. Son message : «  il faut insister, passer tous les jours dans son agence d'intérim, montrer qu'on a envie de travailler et ... rester calme  » ..

A partir de ce témoignage Mme Viol a expliqué que la formation organisée au sein de son entreprise, avec financement du Conseil Général, a formé 40 personnes en 4 ans (et 32 sont toujours dans l'entreprise)

Pour les ABRFi, M. Ouary a expliqué qu'il recherche 60 à 80 personnes (sous 3 ans) et qu'il est preneur d'un système de formation, y compris pour des femmes.

M. Dupas

Claude Dupas a quitté l'école en 5e et a suivi les cours dans une maison familiale pendant 4 ans avant de devenir exploitant agricole pendant 23 ans. Mais il lui a fallu changer de métier. Est-ce possible à 40 ans passés ? «  J'ai suivi une formation d'électricien à Laval, de septembre 2004 à juin 2005. Et maintenant je suis en CDI dans la région d'Ancenis. Heureux  » . Son message : ne pas hésiter à changer et croire en soi.

Hervé Gourhand

Hervé Gourhand, licencié en mai 1995 de l'entreprise Provost a eu aussitôt envie de créer son entreprise de menuiserie. «  J'ai suivi des formations complémentaires en plomberie, électricité, gestion et comptabilité car je voulais être installateur de cuisines. J'ai frappé à la porte de PCI, Pays-de Châteaubriant-Initiative, qui venait de démarrer et j'ai obtenu un prêt qui a déclenché un prêt de l'ACRE et un prêt du Crédit Agricole.  »

Hervé Gourhand

«  Et puis j'ai démarré, tout seul en septembre 1996. Mon ancien patron de Martigné-Ferchaud m'a bien aidé en me donnant un très gros chantier de placo. Ce n'était pas le rêve mais c'était un début. Maintenant mon entreporise tourne. J'ai d'importants chantiers, comme par exemple la pharmacie de la Ville aux Roses et toutes les menuiseries extérieures de la future gendarmerie. J'ai pu embaucher un premier salarié, puis un deuxième que j'ai formé à partir de l'apprentissage  » . L'entreprise travaille le bois, l'alu, le PVC. Le message de M. Gourhand : «  Ne pas se fier à ses résultats d'école. Trouver ce qu'on sait faire, ce qu'on sait bien faire. Oser demander, et ne pas se sous-estimer  »

Maryse

Maman puis aide à domicile pendant 17 ans, Maryse a eu des problèmes de santé qui ont conduit la Médecine du Travail à la déclarer inapte à ce poste. 45 ans. Finie ? «  J'ai d'abord voulu faire une VAE, validation des acquis de l'expérience pour me prouver à moi-même que j'ai des qualités. Puis j'ai fait un bilan de compétences qui m'a permis de découvrir que j'aime les fleurs et tout ce qui est artistique. J'ai fait une évaluation en milieu de travail, 15 jours, chez une fleuriste qui a bien voulu me garder pour me former  » . Maryse a donc préparé un CAP de fleuriste pendant 9 mois et est maintenant embauchée. Son message : «  Quand on ne connaît pas, on a très peur. Mais ne pas hésiter à poser des questions. Nous sommes nous-mêmes les acteurs de notre formation  » .

Elodie

Baccalauréat, licence de psychologie, chômage. Elodie s'est adressée à la Mission Locale à Blain. Elle a signé un contrat CIVIS, fait des stages divers comme «  look  » et «  budget  » et a pu bénéficier d'un stage à la Résidence du Martrais au Gâvre, où elle prépare un diplôme d'aide médico-psychologique auprès des personnes en situation de handicap mental. «  C'est incroyable tout ce que ces personnes m'apportent  » . Son message : «  Il faut croire en soi, ne pas se décourager  » .

De nombreux organismes peuvent apporter une aide, sous une forme ou sous une autre, ne pas hésiter à se renseigner, à pousser la porte, parfois à forcer la porte. C'est le message que l'on peut retirer de ce forum qui, malheureusement, n'a pas eu l'affluence escomptée. Il est vrai que la communication par voie de presse avait été très très tardive !

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Manipulation ?

Neuf organisations étaient à l'initiative du Forum du 5 octobre. ANPE, Assedic, Centre d'information et d'Orientation, AFPA, Région Pays de Loire, DDTEFP, Conseil Général, Maison de l'emploi et Mission Locale. Curieusement, lors de la conférence de presse préalable, seuls le Sous-Préfet, le maire de Châteaubriant et la directrice de la Maison de l'Emploi étaient prévus. Françoise Gentil, pour le Conseil Régional, a réussi à se faire inviter. Le Conseil Général devait être présent mais n'est pas venu à temps : l'heure de la conférence de presse avait été changée sans l'en prévenir.

Est-ce un petit jeu pré-électoral pour mettre en avant le maire de Châteaubriant, en prévision des élections municipales qui auront lieu dans 5 mois ? Est-ce en récupérant le travail des autres qu'on peut espérer que tout le monde ait le cœur à l'ouvrage ?

Bilan de compétences

Les conditions d'accès :
  Si vous êtes salarié depuis au moins 5 ans, dont 12 mois dans l'entreprise, vous pouvez demander un congé d'une durée maximale de 24 heures, réparti sur plusieurs semaines.
  Si vous êtes salarié depuis moins de 5 ans, le bilan de compétences peut être effectué dans le cadre du Droit Individuel à la Formation (DIF).
  Si vous êtes demandeur d'emploi, vous pouvez également accéder à ce bilan. Pour cela, il suffit d'avoir travaillé 24 mois au cours des 5 dernières années ou 4 mois en CDD au cours des 12 derniers mois.

Casse-tête !

Témoignage d'une assistante sociale : «  Mon gendre est régulièrement radié des listes de l'Assedic. J'ai voulu l'aider à remplir le dossier demandé par cet organisme. Eh bien je m'y suis reprise à 4 fois tant c'est compliqué. Et pourtant j'ai l'habitude des dossiers et je manie bien l'outil informatique  » .

Eh oui, c'est la réalité ! Il est bon de le savoir. L'informatique est, aussi, un moyen de sélection ! Et l'ASSEDIC est souvent un bunker inaccessible !

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