Non à la statue de Jean-Paul II et aux caméras de surveillance publique à Ploermel L'union démocratique bretonne s'inquiète des derniers agissements de la municipalité de Ploermel. Elle condamne le projet d'installation d'une statue de Jean Paul II sur une place publique de la ville. L'UDB appelle au respect de la loi de séparation de l'Eglise catholique et de l'Etat qui stipule que: « : Il est interdit à l'avenir, d'élever ou d'apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publiques ou en quelque emplacement public que ce soit à l'exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture privée ainsi que des musées ou expositions (Titre V, article 21 - loi de 1905) ». Pour minimiser l'impact budgétaire sur la commune, le maire, Paul Anselin précise que la statue est un don de l'artiste Zurab Tseretelli. Toutefois il omet de préciser que les différents frais relatifs à la pose de la statue seront pris en charge par la municipalité soit la bagatelle de 130 000 euros... Il est inquiétant aussi de constater le mutisme du maire lorsqu'il est interrogé sur les raisons qui motivent ce don à la municipalité de Ploërmel. Ce silence profond vient renforcer les soupçons de tout démocrate autour de la nature de l'accord passé entre Paul Anselin et un artiste controversé ; que certains média n'hésitent pas à qualifier de "dernier grand parrain de Moscou"( 1 ). Il faut savoir cependant que la statue de Jean-Paul 2 cache la forêt des actions populistes menées par Paul Anselin. Les caméras de surveillance braquées sur les habitants sont une autre illustration d'une volonté de mettre la population ploermelaise sous contrôle. Ploermel possède le triste record d'être la plus petite ville de cette taille en Bretagne et en France à posséder un tel dispositif de surveillance. Dans la plupart des communes qui ont mis en place des caméras, il s'agit seulement de la surveillance d'édifices publics et non comme à Ploermel de la surveillance publique. L'activisme sécuritaire du maire de Ploërmel se poursuit donc et semble aller de pair avec un climat délétère qui entoure la vie politique de Ploërmel depuis un certain nombre d'années. Les ploermelais ne doivent pas accepter l'autoritarisme de Paul Anselin et de son équipe. La démocratie doit reprendre ses droits à Ploermel. (1) chaîne NT1
Pour l'Union Démocratique Bretonne: Herri GOURMELEN, Porte-Parole délégué