En début de conférence, il a été question de la polémique entre Médiapart et Charlie Hebdo. Rebondissant en début de conférence sur cette affaire, les deux amis ont remis les pendules à l'heure.
En tant que citoyen lecteur de Médiapart et de Charlie, en tant qu'homme politique, Jean-Michel Le Boulanger tient à commencer son intervention par un message de solidarité à l'égard de la presse, qu'elle soit "bête et méchante" ou le fruit d'une investigation objective qui fait honneur au journalisme. Quand Manuel Valls a dit en parlant de Edwy Plenel et de ses "sbires", "il faut qu'ils rendent gorge", le pas franchi est d'importance. Dans un pays démocratique (ou qui se veut démocratique), attenter à la liberté de la presse est insupportable de la part d'un homme politique.
Deuxième point abordé dans son intervention : les réfugiés. Il dénonce ici les " idées nauséeuses, les Français de souche, mais c'est quoi, la souche ? ". Il cite Le Clézio et son dernier roman Alma, Edouard Glissant, Patrice Chamoiseau...