Lac de Guerlédan
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Nouvelles communes : déculturation programmée de Breizh !
Les Côtes-d'Armor ont la joie de vous annoncer la naissance pour l'an prochain de trois nouvelles communes : Guerlédan, Beaussais-sur-Mer et Bon Repos-sur-Blavet
Par Yann Varc\'h Naoufel FURON pour AMBASAD VREIZH le 4/09/16 14:38
Les Côtes-d'Armor ont la joie de vous annoncer la naissance pour l'an prochain de trois nouvelles communes :
- Guerlédan (fusion des communes actuelles de Mûr-de-Bretagne et de Saint-Guen).
- Beaussais-sur-Mer : les trois Conseils municipaux des communes de Plessix-Balisson, Ploubalay et Trégon s'étaient réunis le 27 juin pour adopter le nom de leur nouvelle commune.
- Bon Repos-sur-Blavet (fusion de Laniscat, Perret et de Saint-Gelven).
Dans nos communiqués précédents nous avions déjà, malheureusement, informé et dénoncé les conséquences induites par les fusions de communes, un danger de plus pour Breizh car de ces fusions disparaît insidieusement l'identité historique du territoire breton, mais pas seulement :
- En novembre 2015, c'est la fusion de La Chapelle-Basse-Mer et de Barbechat, communes de Loire-Atlantique, qui faisait l'objet d'un papier, ces deux communes n'en faisaient qu'une avant 1868, date où Barbechat prenait son autonomie. Les besoins actuels sont tout autres aujourd'hui, d'où ce rapprochement administratif présenté comme logique aux populations... Qu'importe, La Divatte, nouvelle commune, vous promet des lendemains plus roses.
- Le 18 décembre 2015, nous dénoncions la fusion de la commune de Le Fresne-sur-Loire et d'Ingrandes, deux communes de deux départements différents (Liger-Atlantel pour la première, Maine-et-Loire pour la seconde), la nouvelle commune quittant la Loire-Atlantique pour le Maine-et-Loire, autrement dit, la Bretagne pour l'Anjou.
- Le 11 mars dernier, nous écrivions au maire de la nouvelle commune de Theix-Noyalo en apprenant la décision (non discutée en Conseil municipal) de se désengager de la Charte "Ya d'ar brezhoneg" pourtant adoptée en Conseil municipal de Theix en 2010, lettre sans réponse à ce jour...
Cette fois, c'est le nom du célèbre lac breton qui est choisi pour nom en lieu et place de Mûr-de-Bretagne et Saint-Guen.
Élus et acteurs locaux se sont pourtant mobilisés contre ce projet, une pétition fut mise en ligne dès avril, le préfet s'y est opposé compte-tenu des vives réactions d'opposition, qu'importe, le Conseil municipal de Saint-Guen s'entête, celui de Mûr-de-Bretagne campe sur la même position...
Vous noterez au passage qu'aucune des deux communes ne peut prétendre à s'approprier le nom de ce lac qui s'étend sur 12 km (à l'est sur la carte) et que l'opposition du maire de Saint-Aignan est plutôt compréhensible.
Quoiqu'il en soit, après les 13 régions administratives entérinées par l'État français, découpage rappelons-le imposé illégalement et dénoncé, excusez du peu, par le Conseil de l'Europe le 22 mars 2016 (voir Communiqué 2016.04/389), l'État français passe outre, imposant même le nom des nouvelles régions...
Pour rappel, la loi adoptée en début d'année 2015 par le Parlement propose des dispositions financières incitatives visant à promouvoir la fusion des plus petites communes de l'Hexagone, en jouant sur la baisse ou la disparition des dotations de l'État. Une fusion leur garantirait la même dotation pour les trois prochaines années... et au-delà ? Cette rhétorique permettrait ainsi de compenser les baisses de dotation et de maintenir les budgets des communes...
Seulement voilà : sous couvert de faire des économies drastiques pour redresser ses finances, l’État réduit ses dotations et donne la possibilité à des communes de changer leur histoire. Insidieusement, des communes fusionnent, changent de nom et une grande partie de leur identité est changée.
Pour l’Hexagone, c’est du jamais vu depuis deux siècles, lors de la création des communes !
2016 a débuté avec la disparition de 921 communes pour la création de 257 nouvelles, et le mouvement se poursuivra en 2017 avec plus de 400 projets de fusions...
Sans faire de vagues, les élus expliqueront à leurs administrés le dilemme économique dû à la baisse de dotations et feront passer une fusion avec des voisins comme une opportunité à saisir pour continuer à gérer comme par le passé…
Comme s’il n’y avait pas d’autres solutions ! Comme si la mutualisation des moyens entre deux communes, voire plus, n’était pas une possibilité.
Inquiétante démocratie que ce processus ! À coup de communication onéreuse ou parfois même, sans aucune publicité, des élus n’hésitent pas à effacer l’histoire de leur propre commune pour faire avaler cette couleuvre étatique venimeuse – Il suffit de consulter leurs sites – Et, dans l’avenir, seront levés des investissements sans aucune consultation…
Elle est belle cette démocratie à la française ! Parler « gros sous », ça parle ! Alors on argumente en conséquence. Ce qui est tu par contre, ce sont certaines conséquences qui, pour beaucoup, paraissent anecdotiques car ne concernant que le passé.
Dans la continuité de cette réforme territoriale qui oublia la volonté populaire de voir retourner la Loire-Atlantique dans sa « région » administrative Bretagne, la fusion de collectivités territoriales se traduit par une âme bretonne qui fait encore les frais de cet effacement de l’identité bretonne avérée de nos communes.
Combien de communes verront les hermines de leur blason disparaître lorsque seront présentés les nouveaux blasons?
Tantôt « on » vous expliquera qu’il faut aller de l’avant et cesser de se retourner vers le passé !
Tantôt ce même « on », fera appel à vos souvenirs en célébrant des événements passés, car revêtant l’importance de ne pas oublier certaines pages noires de l’Histoire de France pour les transmettre à vos descendances afin que perdure le devoir de mémoire…
Seulement voilà : qu’en est-il des 800 catholiques de La Chapelle-Basse-Mer qui, au nom de la République, furent massacrés parce qu’ils étaient catholiques ? Ce qui n’était pas un choix, car ils étaient Vendéens ! Cette page est-elle moins importante qu’une autre ?
Pour l’État français, la question ne se pose pas, puisqu’il n’a toujours pas reconnu le véritable génocide des Vendéens et Chouans auquel se sont livrées les armées républicaines. Mais chut, ça c’est du passé, les impératifs économiques prévalent sur toute autre considération…
Nous passerons outre le nom de la nouvelle commune qui est proposé aux habitants de La Chapelle-Basse-Mer et Barbechat : La Divatte, nom de ce petit ruisseau qui ne vit que six mois l’an. Aussi insignifiant soit-il, il aura droit de perdurer et de servir de repère (…géographique ?) aux générations futures !
Tel processus n’est ni plus ni moins qu’un réel mémoricide ! Il est d’autant plus sournois que des élus de la République en sont les acteurs, mentant sciemment à leurs concitoyens. Et la situation est d’autant plus alarmante que l’on est en droit de se demander ce qui les fera bouger !
Le maintien des peuples dans l’ignorance la plus absolue est une arme insidieuse honteuse que le pays dit des Droits de l’Homme n’hésite pourtant pas à utiliser pour asseoir son ordre nouveau. Il suffit de constater le peu d’écho que suscita le retrait de pans entiers de l’Histoire de France dans les manuels scolaires pour cette année 2015. Le peuple semble s’en moquer, l’une des preuves se retrouve dans les votes : les citoyens, en grande majorité, continuent toujours de voter pour les mêmes menteurs et assassins de notre culture !
Bretons, cette double-peine que sont disparition d'hermines sur les blasons de vos villes ou celle des "plou", "lan" ou des "tre" et communes quittant leur territoire historique breton, n'est pas si anecdotique que cela. Réveillez-vous !
Pour ceux qui le sont déjà, pour ceux qui ont conscience de ces dérives et qui savent ce qu'est "être breton", le 24 septembre prochain à Naoned est une étape importante...
Yann Varc'h Naoufel Furon, Président d'Ambasad Vreizh, Organisation Non-Gouvernementale. Mission: défendre les intérêts de la Bretagne et ceux de ses enfants. Breizh est Nation et demande à ce que tous les Bretons se fédèrent pour qu'elle puisse redresser la tête en encourageant le "Made in Breizh"!
Ambasad Vreizh s'appuie sur son réseau international via ses ambassadeurs qu'elle nomme de par le Monde.
"Bon repos sur Blavet" ...On dirait le nom d'une maison de retraite! ce que tend à devenir Breizh. Voila qui rappelle les changements de noms de communes (on disait paroisses) lors de la révolution française. Mais comment s'opposer à cette destruction du patrimoine, alors que l'histoire de notre pays n'est connue que d'une minorité?
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Luigi Barsagli Le Dimanche 4 septembre 2016 22:44
Ce sont les bretons eux-mêmes qui donnent des noms ridicules à leur propre territoire. Les "Belles-maisons sur Rivière", et autres "Hépade-sur-Mer" ne me donnent pas trop envie, par contre nulle doute que pour accueillir des vieux croutons français, c'est porteur. Qu'y a t-il de plus complexé que les bretons ?
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Yann Varc'h Furon Le Lundi 5 septembre 2016 10:23
@Yann Gwern: Comment s'y opposer? Infiltrer les Conseils municipaux à défaut de pouvoir y siéger ou de faire confiance à l'un des élus. Par ailleurs, tout habitant peut assister aux Conseils municipaux, même s'il n'a pas droit à la parole, cela lui permet d'être informé de ce qui se passe dans sa commune. Après...
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Yann Varc'h Furon Le Lundi 5 septembre 2016 10:32
@Luigi Barsagli: Ce n'est pas une question de complexe mais le résultat de la désaffection de la vie politique qui se répercute sur la vie publique et un égocentrisme dangereux pour la démocratie car il laisse place libre aux élus qu'ils mandatent pour les représenter. La démocratie a ses limites, celle des partis et des accords entre partenaires politiques et économiques. Le citoyen n'est qu'un jouet, il s'en aperçoit, il se détourne de tout et là est le danger. Ce qui est inquiétant, c'est que je en vois pas quelle étincelle pourra faire renaître cet esprit de liberté qui animait nos anciens!
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Sten Le Lundi 5 septembre 2016 18:13
Ploubalay, Lanvallay, c'est pour le même saint. Ce sont ces saints qui ont fondé la Bretagne. À côté on célèbre la Vallée des Saints mais on n'est pas capables de conserver leurs traces dans la toponymie. Où est la fierté des Bretons ?
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Yann Varc'h Furon Le Lundi 5 septembre 2016 19:23
@Sten Je ne peux que vous rejoindre sur la fierté d'être Breton! Quelles sont ses limites? Aller aux concerts et festivals celtiques, fréquenter les fest-noz, parler le breton ou le gallo, manger breton etc.... Tout ceci n'est pour moi qu'une fierté liée à une identité factice, pour ne pas dire juste du folklore. Pour Breizh, pour nos aïeux mais aussi pour nos enfants, être Breton consiste aussi à se sentir concerné par son pays quelques soient les domaines; ou alors il faut qu'on m'explique!
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Sten Le Lundi 5 septembre 2016 19:50
@Yann Varc'h Furon Tellement d'accord mais cette identité superficielle peut potentialiser au contact d'un événement ou de conditions favorable et se transformer en quelque chose de plus profond. Je suis un incorrigible optimiste. Continuons à exprimer cette identité profonde.
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Ar Gedour Le Lundi 5 septembre 2016 20:26
Sur ce sujet, lire notre article de janvier 2016 intitulé "le retour des ci-devant". Extrait : "On notera donc «l’originalité» des choix : les références identitaires et chrétiennes sont gommées. On veut toutefois nous rassurer en affirmant que les communes qui se regroupent garderont leurs noms d’origine. La preuve : les panneaux resteront en place, ce qui dans un premier temps est exact. Mais le temps et l’usage passant, on en viendra à ne plus parler que de «Divatte-sur-Loire» ou des «Evellys», comme on dit le 9/3 pour la Seine-Saint-Denis, trop historiquement chrétien…et pour cause. Et comme souvent cela se produit, les panneaux avec les anciens noms seront enlevés pour cause de vétusté ou de travaux, et ne seront jamais remis. Autre question qui mériterait que les Bretonnants se posent : ne serait-ce pas une autre façon de lutter de manières dissimulées contre la rebretonnisation des noms ? En effet, comment traduire en breton «Les Evellys» ? En ce début d’année, ce sont 33 communes bretonnes qui vont fusionner, pour fonder 13 communes nouvelles ; 90 sont en projets dans les cinq départements bretons. Ouest-France rapportait que pour le seul Finistère, « au Nord, Plounéour-Trez, Brignogan et Kerlouan pourraient faire le grand saut. L’Hôpital-Camfrout, Daoulas, Logonna-Daoulas y songent aussi. Entre Saint-Thégonnec et Loc-Eguiner-Saint-Thégonnec, la réflexion est lancée », ajoutant que « c’est plus compliqué dans le Sud, mais Briec, Edern, Landrévarzec, Landudal et Langolen ne renoncent pas. » Devons-nous nous attendre à voir disparaître des noms bretons ou français « trop marqués chrétiens », c’est-à-dire tous les lieux affichant un nom de saint, de sainte, du Christ (comme Pleyber-Christ, Kergrist, Saint-Sauveur), de la Vierge, comme les Locmaria, Maria-Grâce ? Non ! Impossible, personne ne le permettrait !" Pour lire l'article en entier :
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Reun Allain Le Lundi 5 septembre 2016 23:27
Excellent sujet de réflexion que le choix des nouveaux noms des nouvelles communes. Il n'est jamais aisé d'inventer un nouveau nom qui fasse l'unanimité mais on aurait pu espérer que les choix s'appuient sur une toponymie géographique ou historique bretonne en priorité à des inventions farfelues comme si des communautés humaines pouvaient prendre des noms comme il en est des marques de lessives. J'avais apprécié la pensée d'un prof de philo qui intervient sur une radio périphérique sur l'idée imbécile du candidat F. Fillon de faire écrire pour les écoliers en guise d'histoire le Roman français afin de faire coller mythe et histoire de France. Pour qualifier l’imbécillité de cette idée il (le prof.) avait indiqué que "L'actualité est éphémère tandis que l'histoire est éternelle". A ce titre les politiciens n'avaient pas le droit dans une démocratie de faire écrire une autre histoire que celle léguée par les générations qui nous précédèrent. En matière de toponymie inventer des noms comme "Grand-Est" ou "Pays de Loire" est bien évidemment le début de l'écriture d'un nouveau Roman français" pas romantique du tout. Dans ce genre d'exercice j'ai trouvé assez lamentable les choix opéré pour le nom de trois communes fusionnées de la Communauté de Locminé. Les trois communes en question étaient: Naizin, Remungol et Moustoir-Remungol. Leur nouveau nom est désormais "EVELLYS" du nom de la rivière l'Evel. Pour certains, un tel nom, évoquerait une marque de yaourt, pour moi ça évoquerait une marque de papier toilette, en tous cas pas un nom pour une commune bretonne, fusse t-elle nouvelle. On se demande quel nom ont les habitants. Ces choix témoignent de la pauvreté intellectuelle d'élus bretons mais tout aussi grave de celle des administrés. En ce qui concerne le nom de Guerlédan voulu pour Mûr-de-Bretagne et de Saint-Guen est une proposition de Hervé Le Lu maire de Mur de Bretagne, talarbarder et fondateur du groupe Carré-Manchot. On se serait attendu à mieux de sa part. Il y a de quoi désespérer de certains de nos compatriotes. Le Breton ce n'est pas comme le cochon, tout n'est pas toujours bon dedans.
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Yann V arc'h Le Mardi 6 septembre 2016 00:28
Tout à fait! D'un naturel optimiste mais les pieds bien sur terre, je garde espoir que chaque jour passant, des consciences s'éveillent...
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Yann Varc'h Le Mardi 6 septembre 2016 00:38
@Ar Gedour: Hier d'aucun pouvait dire impossible, aujourd'hui on constate que si... Il faut à tout prix que dans chacune de ces communes il puisse y avoir une bonne âme qui garde un oeil et accepte de travailler avec nous pour tenter d'alerter les habitants de ces communes. Ambasad Vreizh recherche des personnes pour s'occuper de dossiers que nous avons déjà lancer, qu'il s'agisse de demander aux mairies de B5 d'arborer le GHD en son fronton, de la bretonnisation des rues et des places de nos communes comme pour ce dossier concernant les fusions. Si le coeur, le courage et le temps vous le permet...
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Yann Varc'h Le Mardi 6 septembre 2016 00:38
@Ar Gedour: Hier d'aucun pouvait dire impossible, aujourd'hui on constate que si... Il faut à tout prix que dans chacune de ces communes il puisse y avoir une bonne âme qui garde un oeil et accepte de travailler avec nous pour tenter d'alerter les habitants de ces communes. Ambasad Vreizh recherche des personnes pour s'occuper de dossiers que nous avons déjà lancer, qu'il s'agisse de demander aux mairies de B5 d'arborer le GHD en son fronton, de la bretonnisation des rues et des places de nos communes comme pour ce dossier concernant les fusions. Si le coeur, le courage et le temps vous le permet...
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Yann Varc'h Le Mardi 6 septembre 2016 01:29
@Reun Allain Excellente votre dernière phrase! Je vous l'accorde, certains compatriotes sont désespérant, mais ne baissons pas les bras. Que tous ceux qui ont conscience bretonne parle en son cercle et autour de lui, à force nous en convertirons...
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Luigi Barsagli Le Mardi 6 septembre 2016 08:32
@ Yann Varc'h Furon " Ce n'est pas une question de complexe mais le résultat de la désaffection de la vie politique qui se répercute sur la vie publique et un égocentrisme dangereux pour la démocratie car il laisse place libre aux élus qu'ils mandatent pour les représenter. La démocratie a ses limites, celle des partis et des accords entre partenaires politiques et économiques. Le citoyen n'est qu'un jouet, il s'en aperçoit, il se détourne de tout et là est le danger. Ce qui est inquiétant, c'est que je en vois pas quelle étincelle pourra faire renaître cet esprit de liberté qui animait nos anciens! " Ce n'est pas qu'une question de désaffectation, les choix retenus montrent systématiquement : - Une volonté de supprimer toutes traces de langue bretonne. Parfois 3 communes quasi en VO (même pas besoin de traduction quasiment) bretonnante est transformé en un seul nom français qui pourrait être celui d'une commune charentaise. - Une volonté de retirer toute trace du christianisme. Les "saints" sont systématiquement éradiqués. - Même dans des cas assez répétitifs de nouveaux noms de communes basés sur une rivière, les élus se permettent de changer le nom de la rivière pour la débretonniser. Ainsi la rivière Evel ne suffisait pas et a été transformée en "Evellys", on croirait le nom d'un Hôtel ou d'une maison de retraite à Versailles. Moi j'en déduis l'évidence, un massacre complet de l'Histoire et du Territoire breton masquant sans doute des projets de colonisation renforcée de la Bretagne par des retraités français et des quotas régionalisés de migrants. Part ailleurs, c'est une excellent opération de "terrassement" avant une Région "Grand-Ouest".
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Jacques Le Mardi 6 septembre 2016 10:50
Article intéressant, mais qui me semble mal poser le problème: Certes la République est l'élément moteur, mais ce sont bel et bien les élus bretons qui réalisent cette débretonisation. Dans ma ville (je viens d'être informé mais je dois valider) de nouveaux quartiers résidentielles qui porteraient de jolis noms qui fleurent bon la France bucolique! Et cela bien que le Maire, de gauche, se dise ne pas être opposé à l'identité bretonne à la différence de ses prédécesseurs qui s'interdisaient de s'éloigner d'une continuité hérité du conseil municipal d'après guerre détenu par de prétendus résistants de gauche FTP/FFI (L'histoire réelle peut parfois surprendre!). Et c'est le Maire en personne qui m'a expliqué l'origine cette tradition anti-bretonne de la ville. Bien sûr les gens ne se disaient pas anti-breton, mais Républicain et force de progrès.... Dans ce cas, il faut clairement donner le positionnement politique des élus pour comprendre la source réelle du problème. Je ne serai pas surpris, si ces actes sont l’œuvre d'une majorité de sympathisants socialistes qui par leur discours de "progrès" sont de grands admirateurs de la République... la Bretagne représentant à leur yeux le "passé" tant haï : non Républicain, non Français et de tradition chrétienne. Je le redis, mais la socialistisation (nouveau mot, mais il faut bien définir la chose) de la Bretagne dans les années 70 au détriment de la tradition chrétienne démocrate fut un immense désastre. Quand à la solution elle est simple : Il suffit de regarder les exemples européens autour de nous....! Catalans, Écossais et Corses votent pour ceux qui représentent le peuple et non une idéologie!
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Yann Varc'h Furon Le Mardi 6 septembre 2016 13:19
@Luigi Barsagli La désaffection dont je parlais concernait la population en général. Par contre, pour ce qui est des choix des appellations des nouvelles communes, nul doute que ce n'est pas fortuit et que la volonté de faire oublier toute référence au passé historique de nos communes entre dans la droite ligne de ce "Grand-Ouest" qui est promis pour Breizh! Si la population bretonne ne se lève pas de suite avant que cela nous soit imposé, il sera trop tard. Il est sans doute déjà trop tard. Il suffit de voir dans quelle panade se retrouvent les Alsaciens depuis que le "Grand-Est" est né...
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Yann Varc'h Furon Le Mardi 6 septembre 2016 13:27
@Jacques A-du avec vous quant à la socialisation de la Bretagne, laquelle s'inscrit dans sa francisation progressive. De moins en moins nombreux sont les âmes qui y vivent et se revendiquent "bretons". Pour autant, devons-nous baisser les bras pour ce qui paraît être inéluctable?
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Emilie Le Berre Le Mardi 6 septembre 2016 13:55
Pendant ce temps on cherche une p'tite plante pour la Bretagne et on danse l'aqua-gavotte ...
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Yann Varc'h Furon Le Mardi 6 septembre 2016 15:34
@Emilie Le Berre Effectivement, cette idée saugrenue de donner à la Bretagne un symbole de plus semble être indispensable et une urgence pour certains!
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Jacques Le Mardi 6 septembre 2016 17:34
@ Yann Varc'h Furon Nommer clairement l'adversaire, ce n'est pas baiser les bras, bien au contraire! Et plus important, expliquer son mécanisme de fonctionnement! Le socialisme a cela de terrible, c'est qu'il est l'idéologie de la bienpensance! Si vous êtes socialiste, vous êtes forcément une bonne personne, vos idées sont bonnes et cela ne peut souffrir d'aucune discussion! Si vous vous opposez au Socialiste, vous êtes dans l'axe du mal... et les mots pour vous le faire comprendre vous parviennent très rapidement aux oreilles tant il est légitime de vous le faire comprendre! Être socialiste, c'est d'un confort incroyable! Raison pour laquelle, les Bretons qui en avaient assez de se faire laminer sont passés en 40 ans de la bonne parole de l'église et des valeurs bretonnes (problématiques pour la République) à la bonne parole du Socialisme (très bien vu en République)! Raison pour laquelle, l'évolution européenne déjà centenaire du Socialisme vers la Sociale-Démocratie n'a pas eu lieu en République! Mais aussi raison pour laquelle, il n'existe pas de parti Chrétien Démocrate et Libéral comme cela est le cas partout en Europe! D'où la schizophrénie du milieu militant breton qui tout en luttant contre les valeurs de la République se retrouvent de fait à lutter contre les valeurs du Socialiste qu'il a adopté récemment! L'exemple Corse étant là pour nous le crier à la face! En effet, comme dire stop à un élu qui applique les valeurs de la République (le renforcement de l'unicité d'un prétendu peuple français qui engloberait les Bretons) quand cet élu est lui aussi dans le camp du bien, que vous avez voté pour lui et que vous devez moralement voter à nouveau pour lui sauf à basculer dans le coté obscure...! Mettre fin à cette schizophrénie est la clé majeur du retour à la Démocratie bretonne!
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Ar Vran Le Mardi 6 septembre 2016 18:44
@jacques Analyse que je partage entièrement. Concernant les noms de lieux à trouver pour de nouvelles communes issues du regroupement d'anciennes communes, cela me fait penser à un détail tout bête : qu'est qui empêche une commune ayant un nom bien breton comme par exemple KEMPER (GWENGAMP, HENBONT) de ne garder que sa dénomination bretonne et jeter aux oubliettes la dénomination française. A ce que je sache le nom de la commune reste le même et il est le mérite de signifier quelque chose alors qu'en français cela ne veut rien dire. alors pour les maires de ces communes : Chiche?
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Yann Varc'h Furon Le Mardi 6 septembre 2016 19:16
@ Jacques Je n'ai aucune gêne à nommer clairement l'adversaire: pour Breizh c'est clair, ce sont tous ces élus, encartés ou pas, qu'ils soient de gauche ou de droite et qui font alliance ou se taisent dès lors que les directives de leur bureau politique national vont à l'encontre des intérêts de la Bretagne. Pour répondre clairement à votre remarque, et même si je vais devoir déroger à la règle que j'ai toujours essayé de suivre - qu'il s'agisse de politique ou de religion, cela doit rester de l'ordre privé - je suis socialiste mais certainement pas en accord avec la ligne suivi par bon nombre de socialistes depuis un bon bout de temps. Je suis Celte avant tout, j'essaie de penser breton, et je en suis ni de gauche ni de droite, tout juste à l'Ouest!
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Caroline Le Douarin Le Mercredi 7 septembre 2016 11:29
@ Yann Gwern, premier commentaire, 4 septembre Oui, avant la Révolution on disait paroisses, mais pendant et après, interdite la religion, c'est même à eux qu'on doit tous les saints étêtés dans les porches de nos églises et chapelles... qu'on doit que l'abbaye de Bon Repos a fini par tomber en ruine plus tard (voir wiki) et dont on donnerait le nom à ce nouveau bourg... Vivement que les députés du Parlement breton soient élus... Ce seront nos ministres, bretons, pour faire face aux préfets français, par exemple dans l'histoire des sables à Lannion, pour enseigner l'histoire, - aux maires incultes - et à la faire respecter, comme dans cette lamentable histoire de toponymie... Pour la culture et donc l'histoire, il y avait le Conseil culturel de Bretagne, démoli par Le Drian car suppression des subventions et récupération de ses forces pour la B4... Alors il y a Kevre Breizh, mais qui s'occupe plutôt de la langue... Il y a maintenant le VigiBretagne pour le territoire... @ Reun Allain, 5 septembre Je ne comprends pas ce besoin de tout bousculer. Les communes unies ne pourraient-elles garder le nom de la plus peuplée, par exemple ? Nommer des villes par rapport à des rivières, pourquoi pas, c'était la principale règle pour les départements, mais pourquoi ce nom horrible de Evellys... @ Yann Varc'h, 6 septembre - qu'il s'agisse de demander aux mairies de B5 d'arborer le GHD en son fronton, On vient de nous faire savoir que le maire de Piriac, très breton, a mis un GhD devant sa mairie, et un drapeau de l'Europe. Apparemment le 3e mât, central, est vide ! !
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Jacques Le Mercredi 7 septembre 2016 12:03
@ Yann Varc'h Furon Comme je vous le disais, cela fait déjà plus de 100 ans que les pays les plus démocratiques d'Europe ont abandonné l'idéologie Socialiste pour la Sociale-Démocratie (cela devrait inciter à un minimum d'analyse!) Comme vous vous dites "Ambasad Vreizh" pas besoin de vous les citer, vous devez les connaître! En Europe, seuls les pays du Sud (Méditerranéens) ont conservé cette vision archaïque qui convient si bien à la République! Si vous êtes Socialiste pas besoin de s'intéresser plus en avant à votre projet, c'est perdu d'avance! Un jour au l'autre, comme tous les autres vous reculerez! C'est d'ailleurs certainement ce que vous faites déjà, car à l'évidence la Dé-bretonnisation est majoritairement l’œuvre des Socialistes... (Les autres de tout façon étant inexistant et au mieux se positionnant en rapport des Socialistes... suffit de constater la démarche du FN pour devenir politiquement acceptable! Et pas besoin d'évoquer ce truc inconnu ailleurs en Europe qu'est l'UMP/LR). Et un autre projet, puis un autre, puis un autre derrière, prendrons votre relais dans cette galaxie de micro-projets qui constellent la Bretagne! Ce n'est pas par agressivité ou méchanceté que je vous dis cela, mais bien par pragmatisme en regardant le résultat de 60 ans de socialisme militant breton... qui ont fait que la Bretagne est l'unique territoire d'Europe en faiblesse démocratique majeure! (Ce n'est pas rien!) Et le "ni gauche ni droite", excusez, mais là aussi c'est la même rengaine qui paralyse le mouvement breton... sachant que derrière le discours, on a toujours le même profil de personnes politiquement très orientés! Le SNP est ouvertement Social-Démocrate, donc ouvertement positionné politiquement, mais il sait organiser le "projet Écosse" avec les autres Écossais! C'est donc une attitude diamétralement opposé qui plus est en conformité avec les courants politiques européens modernes! D'où confiance, tant interne qu'externe...! Et en Catalogne chez les nationalistes, tous les courants politiques sont ouvertement représentés! Toujours refaire du neuf avec les vielles méthodes.... Il est temps que la Bretagne sorte de ce cycle qui n'a prouvé que son inefficacité, qu'elle ait enfin le courage et l'humilité d'étudier et de comprendre comment nos alter-égos européens sont parvenus au succès! A l'évidence, le chemin va être long pour que l'on sorte de notre coquille prison dans laquelle nous avons accepté d'être enfermé!
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Yann Varc'h Furon Le Mercredi 7 septembre 2016 18:15
@Caroline Le Douarin Ravi d'apprendre que la mairie de Piriac ait doté le fronton de sa mairie d'un Gwenn-ha-Du! Après La Baule, cela est motivant pour la suite.
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Yann Varc'h Furon Le Mercredi 7 septembre 2016 18:26
@Jacques "Si vous êtes Socialiste pas besoin de s'intéresser plus en avant à votre projet, c'est perdu d'avance! Un jour au l'autre, comme tous les autres vous reculerez! C'est d'ailleurs certainement ce que vous faites déjà, car à l'évidence la Dé-bretonnisation est majoritairement l’œuvre des Socialistes..." Désolé de vous décevoir mais être socialiste n'est sans aucune mesure en rapport avec ce qu'ont pu montrer bon nombre des élus qui se sont succédés au pouvoir depuis très longtemps. Vous semblez oublier une chose: je suis avant tout Celto-breton, on ne m'achète pas et ne reculerai pas. Sachez qu'en raison de mes prises de positions politiques en faveur de la Bretagne, je viens d'être interdit de travailler pendant plus de huit mois, sans aucun salaire ni possibilité de m'inscrire à Pôle Emploi, de même que j'ai toujours refusé d'utiliser des pistons, même quand j'étais dans le besoin. Nan, je ne reculerai pas et ne le ferai jamais. Je le dois à mes ancêtres mais aussi à mon fils qui comprend ce pourquoi j'ai fais des sacrifices. Il en va de ma liberté de penser et des valeurs qui m'ont été inculquées, celles qui m'animent aujourd'hui, celles qui m'empêchent de me regarder le nombril pendant que d'autres font ce qu'ils peuvent pour survivre et défendre Breizh.
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Caroline Le Douarin Le Mercredi 7 septembre 2016 18:43
@ Yann-Varc'h (drapeau breton à Piriac) Quand j'en tenais le compte pour Bretagne Réunie, j'en étais à au moins 15 mairies du 44 qui arboraient le GhD. Avec mes photos et d'autres qu'on m'envoyait. Mais avec les changements de municipalités il faudrait refaire un tour et mettre la liste à jour. Après la manif à Nantes du 24 septembre, une mobilisation sera peut-être possible dans ce but... À Nantes on attend toujours que Johanna tienne sa promesse. Vous ne savez pas ce qu'elle a osé dire, après réclamations (elle ou son mentor JMA...) que la promesse avait été faite pour le cas où il y aurait eu la fusion Région Bretagne / PDL. Donc si la Bretagne disparaissait, alors on l'afficherait... Je n'ai pas d'adjectifs décents...
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Yann Varc'h Furon Le Mercredi 7 septembre 2016 19:34
@Caroline Pour la Maire de Naoned, no comment! Le GHD devant la Tour de Bretagne semble leur suffire... Pas à nous!