Quand des « élus de la République » dénoncent l’usage de fonds publics à destination d’une école où l’on enseigne en breton (et en français d’ailleurs), au nom de « l’égalité républicaine » , ils refusent à des enfants, les droits élémentaires universels reconnus par tous les traités internationaux.
La France qui a signé la charte européenne de protection des langues minoritaires en 1999, est incapable de la ratifier et de la mettre en oeuvre par idéologie « uniformisatrice » , au nom d’un pseudo égalitarisme qui interdit la liberté.
Qui peut croire que le catalan, le galicien ou le gallois ne soient financés que par des fonds privés ? quels sont les moyens financiers engagés au Canada dans la protection et la mise en valeur de la langue française au Québec ?
Au moment où le Canada, le 5 mai 2006, vient d’accorder au Québec une présence officielle à l’UNESCO, la France qui se veut moteur de la diversité culturelle à travers le monde refuse aux langues de l’hexagone les moyens de leur survie !
Rien de tout cela ne serait possible en Espagne, en Grande Bretagne, en Belgique, en Italie… Ailleurs en Europe et dans le monde, seuls des pays rétrogrades refusent encore aux langues minoritaires, les moyens publics d’assurer leur survie.
La France est une exception, une exception qui interdit « constitutionnellement » la protection et le développement des « langues régionales » .
Au nom de quelle valeur républicaine, interdit-on aux bretons de mettre en œuvre une réelle politique linguistique pour sauver leur langue, reconnue en grave danger par l’UNESCO ?
L'UDB (Union Démocratique Bretonne) du Bro gwened/Pays de Vannes, juge insuportable qu’un homme de 70 ans soit contraint de faire pour la sixième fois une grève de la faim, afin d’obtenir le respect de sa langue, le respect de sa dignité…
J-J PAGE Responsable UDB Bro Gwened/Pays de Vannes