jean louis le corre Le Mercredi 1 octobre 2014 23:16
Aux " STUDIOS " ??? C'est ou les "Studios " a Brest ??? pas trouvé d'adresse sur le site ,ni sur les Liens ??? (un Tregorrois !) Merci de presiser
Sandrine Pondaven Le Jeudi 2 octobre 2014 10:07
Les Studios, c'est une salle de cinéma à Brest, dont voici le site :http://www.cine-studios.fr/
Léon-Paul Creton Le Samedi 4 octobre 2014 14:36
Bonjour Madame Simone Pondaven.
Ces dernières trente années, outre l'affaire (le naufrage, le coulage) du « Bugaled Breizh » en 2004, sur laquelle il y a de fortes présomptions qu'elle soit due à un sous-marin du type dit nucléaire, il y avait eu auparavant en 1987 celle du bateau de pêche « La Jonque » dont la cause fut également fortement soupçonnée d'être le fait, aussi, d'un sous-marin de type nucléaire, mais de la marine nationale…française, dans ce cas.
Le temps, les atermoiements, la lenteur des enquêtes, des instructions et multiples freins apportent dans toutes les affaires concernant le domaine ou la responsabilité des institutions militaires, le pourrissement et l'oubli que souhaitent ces « services »…
Le domaine maritime n'est pas le seul à fournir aux familles, les amères expériences contre ce pot de fer qui presque toujours échappe au domaine de la démocratie, et de la justice appliquée aux simples citoyens de base! Enfin en général…
Pour ne citer que :
L'affaire de Mourmelon et concernant l'adjudant Chanal arrêté en 1988, dont le « suicide » mis fin au processus judiciaire.
En 1998, l'affaire d'André Rigault ingénieur, trouvé « suicidé » sur son lieu de travail, la DCN d'Indret, et travaillant sur un projet majeur de propulsion pour sous-marin… qui fut vendu au Pakistan après le décès d'André Rigault… (Cela ne vous dit rien ?)
Les convictions et des éléments relevés par sa compagne lui font réfuter la thèse du suicide. L'affaire n'a pas eu de suite. L'enquête menée uniquement et rapidement par la gendarmerie maritime (donc militaire), concluait au suicide. La classification « Suicide », mettait fin à l'enquête !
En 1996, le double meurtre perpétré au stand de tir de l'USAM à Brest. L'une des victimes est mon fils Pol Creton qui était technicien de recherche auprès des mammifères marins à Océanopolis Brest.
L'autre victime est Monsieur François Picard, qui était Capitaine de frégate de la marine nationale française. Chimiste des armées et responsable de la recherche des pollutions d'origines nucléaires en rade de Brest, après avoir été en fonction plusieurs années à Mururoa.
Et que dire de l'affaire concernant le juge Borrel assassiné et brûlé à Djibouti en 1995 et dont la version du « suicide » fut maintenue par des policiers, experts, militaires et magistrats pendant sept ans ?
Il est juste et bien pour les hommes du Bugaled Breizh et leurs familles, que Yann Quéffelec et Jacques Losay aient écrit ces livres et que de plus J.Losay ait fait un film sur le sujet.
Mais pourquoi « seulement » sur ce drame ?...
L'État et son institution militaire devraient sentir la pression populaire (c'était l'occasion) désirant des actions, des moyens et des réponses sur toutes les affaires qui n'ont jamais été résolues, que personnellement je pense, avec la volonté des « services » qu'il en soit ainsi !
Mes salutations Madame Pondaven.