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- Communiqué de presse -
Réorganisation territoriale: Manuel Valls promet et pendant ce temps-là l'Italie réforme
Réorganisation territoriale: Manuel Valls promet et pendant ce temps-là l’Italie réforme…. Manuell Valls nous promet une hypothétique réforme aujourd’hui avec moitié moins de régions en 2017 et la disparition des
Par Christian Troadec pour Christian Troadec le 8/04/14 18:57

Réorganisation territoriale: Manuel Valls promet et pendant ce temps-là l'Italie réforme….

Manuell Valls nous promet une hypothétique réforme aujourd'hui avec moitié moins de régions en 2017 et la disparition des conseils généraux en…2021….

Et pendant ce temps-là, Matteo Renzi, président du Conseil italien depuis le 24 février dernier, mène tambour battant les réformes pour moderniser son pays. Ainsi vient-il d'obtenir au bout de 5 semaines ( !) la suppression des 110 provinces (l'équivalent de nos départements) au bénéfice des régions et la transformation du sénat en" assemblée des autonomies".

Le courage politique et l'efficacité immédiate, il faut aller les chercher à Rome, pas à Paris !

La réunification de la Bretagne, c'est maintenant !

Vos 8 commentaires
marc iliou Le Mardi 8 avril 2014 20:36
Des promesses pour 2021 cela parait absurde il ne sera plus là à cette date !
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Yannig Baron Le Mardi 8 avril 2014 20:43
Donc soyons très nombreux et déterminés le 19 à Nantes pour dire à tous nos élus Bretons de toutes tendances: Pour nous c'est 29 + 56 + 44 + 35 + 22 dans une seule Assemblée de Bretagne avec des pouvoirs législatifs et/ou réglementaires et des transferts de compétence et les moyens qui vont avec... Yannig BARON
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Ronan KERGUELEN Le Mardi 8 avril 2014 20:50
Je suis en accord avec les propos de Mr TROADEC.
Mais quand le premier ministre parle d'une diminution conséquente des régions ... Ne pensez-vous pas que cette réforme pourrait entraîner un rapprochement total des régions Bretagne et PDL au détriment de la Bretagne historique et d'un avenir commun ! Le grand Ouest de l'ex premier ministre en ordre de marche. Qu'en pensez-vous ?
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M.Prigent Le Mercredi 9 avril 2014 05:00
Le système jacobin, comme "l'Ancien Régime" s'acharne à défendre les féodalités locales tenues par les notables dits "républicains", ces nouveaux petits marquis, comtes et barons du XXI è siècle.
J'exagère à peine, Jean Louis Debré a bien écrit un livre intitulé "Les dynasties républicaines", sans doute un hommage à son Papa Michel Debré (dit "Michou La Colère"), grand artisan de l'amputation d la Bretagne.
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Paul Chérell Le Mercredi 9 avril 2014 10:21
Pour apporter un peu d'eau au moulin de Christian Troadec ,voici ce qu'on pouvait lire le 7 avril dans la lettre de la Fondation Robert Schuman.Laa France, toujours deux siécles de retard. Paul Chérel
« Italie :
Réforme du Sénat approuvée en Conseil des ministres
Le gouvernement italien a adopté le 31 mars 2014 un projet de loi réformant radicalement le Sénat, dont il veut faire une assemblée "à l'allemande", mettant ainsi fin au bicamérisme parfait dans la péninsule. Le projet de loi constitutionnel, qui entérine, selon l'intitulé en conseil des ministres, la fin "du bicamérisme parfait et la réduction du nombre des parlementaires", abolit de fait le Sénat dans sa forme actuelle, ce qu'avait promis Matteo Renzi lors de sa prise de fonction le 17 février. Jusqu'à présent, chaque projet de loi devait passer devant la Chambre des députés, puis devant le Sénat et ainsi de suite jusqu'à son adoption finale. Une fois cette loi adoptée (il faudra pour cela des navettes entre chaque chambre et qu'elle soit adoptée à la majorité des 2/3), seuls les députés voteront les lois, le Sénat devenant une assemblée consultative. Ce projet, "adopté à l'unanimité", représente "un très grand tournant pour la politique italienne", s'est réjoui le Premier ministre... Lire la suite
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Ronan Badouel Le Mercredi 9 avril 2014 10:50
Des promesses qui ne seront pas tenues, à moins d'une nouvelle Levée de 300 000 hommes? En ce qui nous concerne l'Etat français n'a qu'une trouille: redonner à la Bretagne la pétrochimie de St Nazaire qui pourrait amener à notre indépendance!
Quoiqu'il en soit, nous savons tous que le cloisonnement territorial est une politique archaïque et néfaste au développement des petits territoires. L'histoire ne s'arrête jamais et les épisodes consécutifs à la Révolution, matée par le terrorisme d'état, ont amené à la perte du rayonnement breton dans le monde et surtout en Europe. Les Bonedoù-Ruz du 21e siècle ont provoqué un déclic dans les consciences, et c'est heureux, mais Paris joue l'attentisme, l'usure. Notre petit pays fut un territoire prospère et envié jusqu'à l'écrasement de 1488, son aliénation en 1532 et sa confiscation pure et simple la nuit du 4 août 1789.
Un renouveau n'est a espérer qu'avec la restauration de fait du Parlement de Bretagne. D'ici là que étapes à franchir! Il va en falloir des Christian Troadec!
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M.Prigent Le Jeudi 10 avril 2014 02:10
Je ne crois pas à la redéfinition des contours de régions programmée en 2017, après la présidentielle !
Et encore moins à la disparition des conseillers généraux prévue en 2021 (Faut surtout pas se presser !)
Avez-vous entendu les protestations des députés lors de l'évocation de ces sujets par Valls dans l'enceinte de l'AN ?
Forcément, exception française oblige, 80% des parlementaires sont cumulards et il est absolument anti démocratique qu'ils aient le droit de statuer sur leurs propres avantages où ils sont juges et parties.
Le nouveau chef du gouvernement italien, Rondi ne mettra pas si longtemps pour faire ses réformes structurelles: dès janvier 2014, les 101 provinces (équivalent de nos départements) seront supprimées tandis que le Sénat italien deviendra une sorte de Bundesrat.
Donc je prends les intentions gouvernementales pour de la foutaise.
Au mieux, si je puis dire, nous auront droit au Grand Ouest auquel Auxiette dans le Télégramme semble se résigner par défaut en réfutant totalement la réunification de la Bretagne seule (Comme d'habitude).
Soit, admettons l'hypothèse du Grand Ouest, réunion de B4 et PdL, qui n'est pas à l'avantage de l'Ouest Bretagne.
Voici reconstitué, à peu près le territoire de Nominoë (sans doute assassiné vers Le Mans dans sa conquète de l'Est, et qui sait de Paris !) ou de celui du Roi Salaün.
Dans ce territoire les bretons représentent les 2/3 de la population et il n'est pas sur que ce pan-bretonisme soit apprécié des vendéens et angevins.
Je crois qu'en définitive le statu quo sera maintenu sauf si les bretons de B4 à qui on a retiré la moitié de leur potentiel économique avec l'amputation de la LA, se rebiffent sérieusement.
Ce qui ne semble pas être le cas si j'en juge par la discrétion des Bonnets Rouges, malgré C.Troadec, envers l'appel à la mobilisation du 19 avril à la manif de Nantes.
Dans ce cas, laissons faire nos brillantes élites, laissons les se planter royalement dans la gestion de la France, amusons nous de leurs agitations stériles à la Cour de Versailles.
Et pourtant de mon point de vue, si la France veut financer son modèle social très protecteur, son organisation en régions fortes, authentiques et responsables est un critère déterminant pour retrouver sa croissance.
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Lousi Le Bars Le Jeudi 10 avril 2014 09:42
Il y a énormément de calculs politiciens très conjoncturels derrière toutes ces déclarations d'intention. Beaucoup d'effets d'annonce. Vous remarquerez l'absence de proposition de découpage régional concret depuis janvier et ces effets d'annonce du gouvernement sur la réduction du nombre de régions.
Nous pouvons également remarquer les propositions totalement contradictoires de division par 2 du nombre de régions puis de suppression des départements (en 2021...! quand le PS ne sera plus au pouvoir en fait).
En effet, rien de tel pour maintenir les départements que de d'abord diviser le nombre de régions par 2. Inutile de vous dire que si les français sont noyés dans des "Grand-Est", "Grand Sud-Ouest" etc : ils n'auront qu'une envie par la suite : garder leur département.
Nous pouvons également souligner le très curieux calendrier proposé. Actuellement 20 sur 21 régions continentales sont dirigées par le PS (toutes sauf l'Alsace). Les régionales après avoir été repoussées d'un an (1 an de mandat en plus arbitrairement donné pour les conseillers régionaux PS) auront lieu en 2015.
Dans le même temps le gouvernement est PS et veut en priorité réduire le nombre de régions : si il y avait une volonté de réduire le nombre de régions, l'évidence serait qu'un nouveau découpage serait opéré avant les Régionales de 2015. Le contexte est totalement propice. Avec ces déclarations, le PS fait croire qu'il "réforme" sans rien réformer !
Là le gouvernement fait une très curieuse proposition: les Conseils Régionaux actuels (7 ans de mandat !) qui ne sont finalement plus du tout légitimes, doivent se prononcer sur des propositions de fusion avant les régionales...ensuite ont lieu les élections avec des conseillers régionaux qui là seront légitimes(puisque fraichement élus), mais on ne leur demandera plus leur avis : c'est le gouvernement qui ensuite se donnera le droit d'imposer un nouveau découpage et faire disparaitre les régions avant 2017...cela signifierait donc que les conseillers régionaux élus au printemps 2015, ne seront élus que pour 1 an !! surréaliste ! Ceci n'est pas crédible.
Le calendrier donne d'autant plus du manque de crédibilité du projet que le découpage serait opéré juste avant les Présidentielles de 2017...cela me rappelle les propositions du comité Balladur enterrées avant les Présidentielles de 2017. Croyez-vous sérieusement que le découpage décrété au 1er janvier 2017 (avec tous les calculs de tambouille politicienne qui s'en suivent) sera maintenu en cas de changement de majorité présidentielle ?
Et puis comment peut-on sérieusement discuter de la suppression des départements d'ici 2021 alors que le mandat du gouvernement courre jusqu'en 2017. Pourquoi ne pas le faire avant 2017 ?
Non seulement il n'y aura pas de suppressions de départements, mais je suis persuadé qu'il n'y aura aucun changement de limites régionales également.
Ceci ne doit pas nous empêcher de continuer de demander avec force le plus cohérent et le plus efficace pour la Bretagne et son développement économique, culturel et social : une Collectivité unique (Assemblée) avec de nouveaux pouvoirs réunissant et fusionnant les 5 anciens départements issus de son territoire historique, et organisé autour de Communautés de Communes plus puissantes remplaçant les conseils municipaux (mais respectant la représentation des territoires au sein des conseils communautaires).
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