L’association Bretagne réunie - CUAB s’est réunie en Assemblée générale ordinaire annuel, samedi 18 février 2006 à Pontchâteau.
À l’issue du rapport d’activités, financier, moral, d’un débat et de leur approbation, il a été procédé au renouvellement des 16 membres de la commission permanente, 4 personnes nouvelles sont venues remplacer les personnes ne se représentant pas.
Elle est constituée de Hervé Rincel, de Thierry Jolivet, de Romuald Renaud, de Pierre Even, de Stéphane Simon, de Gilbert Deshayes, de Philippe Renaud, Jean-Yves Bourriau, Jean-Paul Touzalin, Patrick Le Pennec, Stéphane Briand, Pierre-Yves Le Rhun, Michel Pannetier, Michel François, Michel Chauvin, Patrice Mérot.
En son sein, la commission permanente a élu un nouveau président : Jean-Yves Bourriau, de Sautron, près de Nantes. Membre sortant de la commission permanente de Bretagne réunie, il succède au redonnais, Emile Granville qui, pour des raisons personnelles, ne se représentait pas à la commission permanente mais continuera à apporter sa collaboration.
Jean-Yves Bourriau vient du monde des responsables économiques. Ancien cadre d’entreprise dans les transports, il a été dans ce cadre, responsable d’un syndicat professionnel, national et européen et à ce titre, rapporteur d’une commission technique à Bruxelles. Il a déclaré a ABP vouloir travailler dans 3 directions:
1) Elargir le bureau pour alléger le travail des responsables et faire entrer plus de jeunes. A ce sujet Jean-Yves Bourriau déclare vouloir s'entourer de trois vice-présidents: Yves le Rhun, la mémoire et le sage de l'association; un vice-president pour B4 (la region Bretagne) pas encore nonmé. Et un vice-prÃésident chargé de la communication. Ces changemenst organiques seront proposés lors d'une AGE dans les semaines à venir.
2) Construire une politique tournée vers l'extérieur Par extérieur Jean-Yves Bourriau veut bien sûr dire Paris et Bruxelles, une ville qu'il connait bien et où se trouvent ceux qui peuvent prendre les décisions dans un sens ou dans un autre. Il est évident pour le nouveau président que les élus de Nantes ne sont pas dans une position pour manœuvrer y compris Patrick Mareschal, le conseiller géneral de la Loire Atlantique, lui-même un des fondateurs du CUAB (aujourd'hui Bretagne Réunie). Même chose pour Rennes où les élus sont limités par leur mandat et ne peuvent qu'émettrent des voeux ou signer des chartes.
3) Organiser une pétition en Loire-Atlantique pour demander un referendum sur la réunification. Bien que la motion sur la pétition a été rejetée lors le l'AG, il semblerait que tous les arguments en faveur n'aient pas eu le temps d'être expliqués ou discutés. La pétition qui devra rassembler environ 70 000 signatures sera une première en France et aura l'avantage de renvoyer le ballon dans le camp adverse. Une modification de la constitution et les lois Raffarin donnent le droit de pétition aux citoyens.
ABP/PFA
Philippe Argouarch