Ce 1er mai intervient en plein cœur de l'élection présidentielle.
Cette année, la fête du travail, journée de revendication et de solidarité, est la cible de récupération politique, de détournement par la droite et son président-candidat. Elle est même l'occasion d'une nouvelle agression contre les travailleurs et leurs syndicats.
Le premier tour de l'élection présidentielle démontre que la politique du gouvernement est massivement rejetée. Il indique clairement que la crise et ses effets sociaux ont des conséquences graves pour les valeurs républicaines de liberté, d'égalité et de fraternité. Le résultat du vote pour la candidate d'extrême-droite en témoigne. Nous l'affirmons, l'extrême-droite ne défend en rien les salariés, elle les divise et se nourrit de leurs souffrances. Les difficultés vécues par nos concitoyens sont les conséquences des politiques d'austérité, de la RGPP qui saccage les services publics, et de la crise qui est celle du libéralisme. Au contraire, la FSU défend une redistribution des richesses qui n'oublie personne.
La FSU réaffirme que la réélection de N. Sarkozy ouvrirait la voie à de nouvelles régressions pour les salariés et tous les citoyens et amplifierait les attaques subies tout au long de ces cinq dernières années.
En opposant les salariés, en appelant à un 1er mai du « vrai travail » , le président-candidat veut faire croire que les difficultés aggravées en terme d'emploi, de salaire, de protection sociale, seraient de la responsabilité du voisin ou du collègue qui ne travaille pas assez. Il reprend à son compte les thèses de l'extrême-droite et montre son intention de poursuivre la destruction des valeurs fondatrices de notre République.
La FSU Bretagne appelle à faire de ce 1er mai une journée de mobilisation massive pour promouvoir les revendications, l'exigence de progrès social et de démocratie. Pour combattre la xénophobie, le racisme, la stigmatisation de l'autre, pour défendre les droits sociaux de tous et toutes, la seule réponse, c'est l'unité des salariés, des chômeurs, des jeunes et des retraités.
Tous ensemble, faisons de ce 1er mai une journée de lutte, d'espoir pour plus de solidarité, d'égalité et de justice sociale.
Hennebont, le 24 avril 2012