Le Parlement français a voté en faveur d'une modification de la loi, qui pourrait annoncer la réunification de la Bretagne.
Dans la soirée du mercredi 21 décembre 2011, le Parlement français a voté afin de permettre aux résidents d'un département d'organiser un référendum sans l'accord des autres résidents de la région. La modification de la loi pourrait signifier que les résidents du département de Loire-Atlantique, qui fait partie de la Bretagne historique et comprend la capitale bretonne historique Naoned / Nantes, seront en mesure de voter en faveur de la réunification sans avoir à convaincre d'autres personnes de la région à faire de même.
En 1941, le département de Loire-Atlantique a fusionné avec les Pays de la Loire français sous le gouvernement fasciste de Vichy, dont il est depuis resté une partie [1]. Il a été rapporté qu'il y a un large soutien parmi les personnes du département de Loire-Atlantique pour la réunification de la Bretagne et de même la population en [région] Bretagne est pour que ce morceau de leur territoire historique leur revienne. Dans la dernière décennie, particulièrement, le mouvement des militants s'est amplifié dans la campagne pour la réunification de la Bretagne.
En juin de cette année, une manifestation de masse a eu lieu à Naoned qui a attiré 5.000 personnes. L'objectif des manifestants était de faire pression à temps sur les candidats à l'élection présidentielle française de 2012, afin qu'ils appuient la réunification bretonne. En juin 2010, les Bretons du Conseil régional ont voté en faveur d'une motion sur la “collective territoriale” de la Bretagne, qui a reconnu le département de Loire-Atlantique comme partie du territoire traditionnel de la Bretagne.
Actuellement, les Pays de la Loire comptent environ 3,5 millions d'habitants, dont 1,3 millions dans le département de Loire-Atlantique. La nouvelle loi pourrait signifier que les 1,3 million d'habitants du département de Loire-Atlantique peuvent voter pour décider s'ils veulent que leur département retourne sous le contrôle breton sans l'approbation des autres 2,2 millions d'habitants de la région Pays de la Loire.
Que les électeurs de Loire-Atlantique soient en mesure de décider si leur département sera réuni à la Bretagne, sans avoir à convaincre le reste de la région Pays de la Loire, est un développement significatif, car traditionnellement les habitants des Pays de la Loire, en dehors du département Loire-Atlantique sont contre la réunification. Le pays nantais est une région économiquement forte en elle-même et actuellement Naoned est la capitale de la région Pays de la Loire. Le président de la région Pays de la Loire, qui est l'un des plus grands adversaires de la réunification, a déclaré qu'il était surpris du vote. Un proche conseiller du président français Nicolas Sarkozy, Franck Louvrier, a déclaré qu'il était heureux de ce projet d'amendement, arguant que l'idée de redonner le département de Loire-Atlantique à la Bretagne était une décision favorable et s'est félicité du développement, qui, selon lui, est une avancée démocratique. Le texte du projet de loi devra maintenant aller devant l'instance supérieure du Parlement français, le Sénat, pour approbation.
Pour des commentaires ou des précisions sur ce point d'information, contacter en première instance : Rhisiart Tal-e-bot, secrétaire général de la Ligue celtique, tél. : 0044 (0)1209 319912 Mobile : 0044 (0)7787318666 gensec [at] celticleague.net . Celui-ci déterminera quelle branche appropriée ou le directeur général de la Ligue répondra à votre requête. Émis par le service d'information de la Ligne celtique le 26 décembre 2011.
Rhisiart Tal-e-bot. Traduction Maryvonne Cadiou de ( voir notre article )
[1] Note ABP : Rhisiart Tal-e-bot a fait ici un raccourci que d'aucuns pourraient critiquer mais la genèse de la séparation de la Loire-Atlantique (alors Loire-Inférieure) du reste de la Bretagne ainsi que les étapes de la régionalisation française seraient trop difficiles et longues à expliquer à ses lecteurs britanniques.