Une nouvelle fois , TV Breizh se voit refuser la possibilité d’une diffusion hertzienne numérique (TNT) ; ce troisième échec devant le CSA si l’on compte le dossier déposé pour la télévision locale à Nantes soulève plusieurs questions :
- les Bretons recevront en hertzien Télé Monte Carlo et Paris Première mais pas TV Breizh : où est la logique ? - doit-on comprendre que le CSA ne souhaite pas voir s’implanter une chaîne de TV ayant une composante bretonne ? - cet acharnement du CSA contre TV Breizh semble extrèmement partial et il est regrettable une fois de plus que la Bretagne à travers ses collectivités n’ait pas droit au chapître .
Le résultat est que la Bretagne ne dispose toujours pas de télévision digne de ce nom : France 3 Ouest comme son nom l’indique n’est qu’un décrochage de France 3 ne s’intéressant réellement qu’à « l’Ouest » et TV Breizh se trouve bloquée dans sa diffusion et sa programmation.
Cette situation est dommageable pour la Bretagne : en termes d’emplois , de production audiovisuelle et de développement technologique, mais aussi en terme d’outil au service de l’ensemble des habitants des 5 départements bretons .
La politique du CSA aboutit à renforcer la concentration de l’audiovisuel dans la région parisienne à 95% et à limiter dans la pratique le développement d’une industrie audiovisuelle en Bretagne ; la question de la légitimité du CSA doit être posée.
Le quasi-silence sur ce dossier des élus bretons est assourdissant: la question d’une télévision pour la Bretagne est une priorité qui devrait rassembler l’ensemble des élus bretons et des collectivités bretonnes et leur apathie sur le sujet est une erreur fondamentale pour l’avenir de la Bretagne.
pour le Parti Breton, le président exécutif, Jakez Arnol-Stéphan