A l'occasion de la conférence européenne sur les langues minorisées ayant eu lieu samedi dernier, M. Métairie, maire de Lorient, président de l'agglomération Cap L'Orient et conseiller général du Morbihan, a indiqué : « Je suis de ceux qui demandent, que, dans notre pays, les langues régionales aient un véritable statut public. C'est un vrai combat ».
M. Métairie a entièrement raison, la langue bretonne doit avoir un statut public. La Ville de Lorient a engagé un certain nombre de réalisations depuis les années 90 mais il est désormais temps de franchir une étape supplémentaire.
Car il ne suffit pas d'attendre que l'Assemblée nationale de Paris se décide un jour à légiférer en la matière puisque tout élu local peut déjà faire beaucoup pour redonner à la langue bretonne toute sa place dans l'espace public.
Par exemple :
- prévoir systématiquement une signalisation bilingue dans tous les nouveaux bâtiments d'institutions publiques comme le nouvel hôpital du Scorff et celui de Toull Douar à Hennebont, actuellement en construction ;
- définir une politique officielle de promotion de la langue bretonne au niveau de Cap L'Orient.
Ce ne sont que 2 exemples parmi bien d'autres de ce que pourrait faire M. Métairie sans attendre une hypothétique loi derrière laquelle s'abritent nombre d'élus locaux pour ne rien faire ou quasiment rien dans leurs propres domaines de compétence.
Pour Mieux Vivre au Pays de Lorient,Daniel Mahé, membre du bureau et responsable de la Commission Langues et Cultures