Communiqué de presse, 2 novembre, 16 h 40
Quelques semaines après la fin du chantier destiné à assurer un check-up complet de la monture, Pascal Bidégorry et ses hommes passent officiellement en stand-by pour s'attaquer à leur premier Trophée Jules Verne. Amarré au port du château à Brest depuis le 20 octobre, le Maxi Banque Populaire V attend le grand jour, fin prêt pour son premier tour du monde.
Pour les quatorze hommes du bord et leur routeur à terre, Marcel van Triest, débute donc une période d'attente d'une météo favorable. « Depuis que le Maxi Banque Populaire V est à Brest, nous sommes parfaitement prêts. Cela fait maintenant une dizaine de jours que nous nous focalisons sur la météo et que nous nous tenons prêts à saisir la moindre opportunité.
Marcel van Triest et Juan Vila, notre navigateur embarqué, travaillent régulièrement ensemble puisque de nouvelles données tombent toutes les six heures. De mon côté, je fais deux points quotidiens avec eux pour avoir une visibilité plus précise.
Mais j'essaie aussi d'être plus détaché de l'exigence de présence que nécessite le stand-by afin de me préserver. C'est donc Jérémie Beyou qui s'occupe de faire le relais auprès des navigants. Nous adaptons l'organisation en fonction des enseignements tirés de nos précédents records », rapportait Pascal Bidégorry.
En abordant ce volet si particulier que représente le stand-by pour un tour du monde en équipage, les hommes du Maxi Banque Populaire V savent qu'il leur faudra être opportunistes tout autant que patients. Mais le skipper basque ne le cache pas, le grand large le démange et le meilleur des scenarii serait de pouvoir s'élancer assez vite : « Idéalement j'aimerais que ça ne dure pas ! Le problème avec nos records, c'est qu'on ne sait jamais quand on part. On a une vision à quelques jours seulement.
Le but pour nous tous est donc d'essayer de le vivre le mieux possible et d'avoir la vie la plus simple qui soit, en dehors du stand-by, pour les gens qui travaillent à terre et pour nos proches ».